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Un peu d'tout : infos locales, société, enseignement, sciences, réflexion, psychologie...

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Total : 2204 cartes
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Les nouvelles négociations entre les syndicats et la direction se déroulent ces mardi 18 et mercredi 19 février, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Devant l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire), une grève a démarré depuis 5 h.
18/02/2025
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Cholet (Maine-et-Loire) devra rembourser au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante 66.000 € pour couvrir les indemnisations versées à un employé de la Ville décédé en 2015, a décidé un tribunal le 11 février 2025.
14/02/2025
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Le corps de la fillette avait été retrouvé samedi, dans un bois à Longjumeau. Le procureur de la République d’Evry tiendra une conférence de presse pour faire un point sur l’enquête mercredi à 18 heures.
12/02/2025
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QUESTION
Je travaille actuellement en médiathèque, et me demande ce qu’il est possible de faire ou de ne pas faire, d’un point de vue juridique, sur les réseaux sociaux de la bibliothèque, en ce qui concerne les jeux vidéos, les films et les jeux de société. C’est pourquoi je me tourne vers vous aujourd’hui.

Plus précisément :
- peut-on mettre une affiche de jeu vidéo/film sur les réseaux sociaux de la bibliothèque afin d’informer notre public de la programmation à venir ? Si oui, dans quelle mesure ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de médiathèques proposant des alternatives ?

- est-il possible de mettre des extraits de jeu vidéo/film, ou bien une image de notre public comprenant l'écran sur lequel est projeté le film, sur les réseaux sociaux de la bibliothèque pour faire un retour en images ? Si oui, dans quelle mesure (moins d’un certain nombre de secondes de captation ?) ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de médiathèques proposant des alternatives ?

- Est-il possible, dans un mail aux lecteurs, de noter le nom/mettre l’affiche du film et des jeux vidéos que nous souhaitons proposer ce mois-ci ?

- Est-il possible de filmer une partie de jeu de société entière, par exemple ? Existe-t-il des limitations à prendre en compte en ce qui concerne les jeux de société, lorsque nous en parlons sur les réseaux sociaux de la bibliothèque ?

Réponse : http://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/images-de-jeux-video-ou-de-films-sur-les-reseaux-sociaux

Cas juridique: https://www.didierfelix-avocat.com/puis-je-utiliser-des-extraits-de-films-dans-un-montage-video/

IA
Légalité de l’utilisation d’une image extraite d’un film sur les réseaux sociaux sans mention :

1- Droits d’auteur

- Une image extraite d’un film est une œuvre protégée par le droit d’auteur.

- L’utilisation d’une telle image sans autorisation peut constituer une violation des droits du producteur ou du réalisateur.

2- Exceptions possibles

- Droit de courte citation (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle en France) :
→ S’applique aux textes et aux images à condition que l’image soit une citation accompagnant une analyse critique.
→ L’usage doit être justifié par un objectif pédagogique, scientifique ou informatif.
→ La source et l’auteur doivent être mentionnés.

- Usage pédagogique (exception pour l’enseignement et la recherche) :
→ Valable uniquement dans un cadre strictement scolaire (ex. : plateforme éducative, intranet d’établissement), et pas sur un réseau social public

3. Risque juridique sur les réseaux sociaux :
- L’absence de mention de l’auteur ou de la source peut poser problème.

- Si l’image est utilisée sans justification critique et sans citation, cela peut être considéré comme une reproduction illicite.

- Les ayants droit (producteur, distributeur) pourraient exiger le retrait ou engager des poursuites en cas d’usage abusif.

Conclusion
Publier une image extraite du film sur un réseau social sans mention, expose l’utilisateur à un risque de violation du droit d’auteur. Pour être légal, il doit :

- Justifier son usage par une analyse critique ou informative.

- Mentionner l’auteur et la source de l’image.

- Vérifier si une autorisation est nécessaire.

Si des élèves utilisent cette même photo pour un devoir, la situation est différente car leur usage se fait dans un cadre pédagogique privé, ce qui est généralement couvert par une exception au droit d’auteur.

1. Exception pédagogique et droit d’auteur

En France, l’article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle prévoit une exception pour l’enseignement et la recherche, sous certaines conditions :

- L’usage doit être strictement pédagogique (travaux scolaires, supports de cours, exposés, etc.).

- La diffusion doit se faire dans un cadre restreint (classe, ENT, devoir remis au professeur).

- L’image doit être accompagnée d’une mention de la source et de l’auteur (nom du réalisateur, titre du film, année).

- L’exploitation ne doit pas avoir un but lucratif.

2. Différence avec la publication sur un réseau social

- Dans un devoir scolaire : L’image est utilisée à des fins d’analyse et d’apprentissage, sans diffusion publique → exception pédagogique valide.

Sur un réseau social : L’utilisateur publie l’image sur un réseau social public sans mention ni analyse critique → possible infraction au droit d’auteur.

3. Que se passe-t-il si un élève publie son devoir sur un blog ou un réseau social ?

- Si le devoir contenant l’image est publié publiquement, alors l’élève sort du cadre de l’exception pédagogique et s’expose aux mêmes règles que l’utilisateur sur un réseau social.

- Il devra donc respecter le droit de citation (analyse critique + mention de la source) ou demander une autorisation si l’usage dépasse ce cadre.

Conclusion

- Dans un devoir privé : L’utilisation de l’image est couverte par l’exception pédagogique, à condition de citer la source.

- Si le devoir est publié sur un réseau social ou un blog : Il devient soumis aux mêmes règles que toute publication publique et pourrait constituer une violation du droit d’auteur.

Sources
https://eduscol.education.fr/420/comment-utiliser-des-oeuvres-dans-un-cadre-pedagogique

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037388886/?utm_source=chatgpt.com
12/02/2025
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Si vous êtes commerçant et que vous ne vous êtes jamais posé la question, il est temps d’y réfléchir : le polyamour est-il une bénédiction économique pour votre business ?

Parce qu’après tout, qui rapporte le plus ?
Un célibataire radin ?
Un couple bien rodé qui optimise ses courses ?
Ou un groupe polyamoureux qui enchaîne les restos, les cadeaux et les Airbnb XXL ?

Plongeons dans les chiffres… et dans l’amour.

Un trio polyamoureux versus deux couples : qui gagne la bataille du porte-monnaie ?
Les polyamoureux aiment partager.

Mais partagent-ils aussi leurs dépenses au point de ruiner les commerçants ?
Voyons ça en comparant un trio et deux couples.

1️⃣ Sorties et restaurants
Un trio réserve une table pour trois.
Deux couples réservent deux tables de 2.
Résultat ?
▪️Deux couples > Un trio.
Pourquoi ?
Parce qu'un restaurateur préfère deux tables remplies que trois personnes regroupées qui partagent l’addition.

2️⃣ Cadeaux et occasions spéciales
Un trio fête trois anniversaires et échange des cadeaux.
Deux couples fêtent quatre anniversaires et échangent plus de cadeaux (1 cadeau chacun, mais pour 4 personnes).
Résultat ?
▪️ Deux couples > Un trio. Plus de partenaires ? Oui. Plus de cadeaux ? Pas forcément. Les couples restent plus dépensiers.

3️⃣ Voyages et hôtels
Un trio réserve une chambre ou un Airbnb partagé.
Deux couples réservent deux chambres.
Résultat ?
▪️ Deux couples > Un trio. Plus de chambres, plus de réservations, plus de sous pour l’hôtellerie.

✅ Verdict : sur trois critères clés, les couples gagnent.

Mais alors, à partir de combien de partenaires le polyamour devient intéressant ?
La vraie magie commence quand on dépasse 3 partenaires. C’est là que le polyamour devient le jackpot des commerçants !

🔸 Quand le groupe devient un événement
Dès qu’on arrive à 4 ou 5 partenaires, les choses changent :

✔️ Les restos deviennent des banquets. Un groupe poly doit réserver une grande table, commander plusieurs plats, et il y a toujours une personne généreuse pour payer une tournée.

✔️ Les hôtels passent de la chambre double à la suite avec jacuzzi.

✔️ Les sorties sont plus fréquentes. Entre les anniversaires, les petites attentions et les soirées organisées, le budget loisirs explose.

🔸 Plus de cadeaux, plus de séduction
✔️ Dans une relation poly à 5 partenaires, on peut acheter un cadeau 5 fois plus souvent qu’un couple monogame !

✔️ On se pomponne plus : parfums, vêtements sexy, cosmétiques, tout y passe.

🔸 Moins d’optimisation des dépenses
✔️ Un couple optimise : un abonnement Netflix commun, des courses bien planifiées…
✔️ Un groupe poly, c’est plus compliqué : entre ceux qui vivent ensemble et ceux qui se voient à l’extérieur, on finit par multiplier les sorties, les abonnements et les frais divers.

Le polyamour est-il un business rentable ?
✅ Si vous vendez des restos, des hôtels, du bien-être et du luxe : OUI.
✅ Si vous ciblez les cadeaux, la mode ou la séduction : OUI.
❌ Si vous vendez des packs de pâtes et du papier toilette chez Lidl : bof.

Moralité ?
Plus il y a de partenaires, plus l’économie tourne.

Alors commerçants, soyez malins : ciblez les polyamoureux !
Des offres spéciales « Dîner pour 5 », des réductions « À plusieurs, c’est mieux », et surtout, prenez l’amour au sérieux… car il fait vivre le commerce ! 😉
11/02/2025
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Jean-Jacques Goldman face aux critiques des Restos du Cœur : un débat sous tension

En 1995, un événement télévisé inattendu secoue le petit monde des Enfoirés. Un débat en direct est organisé sur une question brûlante : les Restos du Cœur sont-ils une bonne ou une mauvaise réponse à la misère ?

Aux commandes de cette discussion animée, la comédienne Josiane Balasko. Face à elle, deux visions du monde s’opposent. D’un côté, Romain Goupil, réalisateur, ancien militant de Mai 68 et ami de Coluche, mais farouchement critique à l’égard de l’initiative des Restos. De l’autre, Jean-Jacques Goldman, auteur de l’hymne des Enfoirés, chanteur discret mais cette fois visiblement agacé.

Pour Romain Goupil, la faim et la précarité ne sont pas des problèmes de charité mais des problèmes politiques qu’il faut résoudre autrement. "Les Restaurants du Cœur offrent un alibi et une bonne conscience, voilà tout", assène-t-il.

La réponse de Goldman fuse, sèche et sans détour :
"Ça donne pas un alibi et une bonne conscience, ça donne à bouffer à des gens qui n'en ont pas. C'est tout." Applaudissements immédiats du public.

Le débat se tend. Goupil évoque les drames sanitaires à l’échelle mondiale, comme les enfants mourant faute de vaccin contre la rougeole. Goldman, de nature réservée, commence à s’énerver, en douceur :

"Je ne vais pas avoir la prétention de m’occuper du sort de l’humanité, mais là, c’est à côté de nous, c’est un voisin... Qu’est-ce qu’on fait ? On attend le grand soir ?"

L’auteur de "Sans idéologie, discours ou baratin" n’a que faire des grandes théories. Pour lui, l’essentiel est d’agir, ici et maintenant. Le demi-frère de Pierre Goldman, intellectuel d’extrême gauche assassiné en 1979, se tient à distance des postures politiques. Il croit au concret.

Un moment rare où l’artiste, d’ordinaire discret, montre toute sa détermination. Et rappelle, en une phrase, l’essence même des Restos du Cœur : "Ça donne à manger. C’est tout."
11/02/2025
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La ville de Cholet avait suscité une vive polémique en proposant l'instauration d'une taxe annuelle de 100 euros pour les locataires, dans le but de financer l'accès aux services publics. Cependant, cette mesure controversée a été retoquée par la préfecture, qui a jugé qu'elle ne respectait pas la législation en vigueur.

L'initiative de la municipalité choletaise avait pour objectif de répartir différemment les charges financières pesant sur les services publics locaux. La mesure prévoyait ainsi d'imposer une contribution annuelle de 100 euros aux locataires, sous prétexte qu'ils bénéficient des infrastructures et services municipaux sans pour autant payer directement la taxe foncière, qui incombe aux propriétaires.

Dès son annonce, la délibération a suscité des réactions contrastées. Certains y voyaient une mesure inédite et potentiellement injuste, notamment pour les locataires déjà en situation précaire. De nombreux habitants et associations ont critiqué cette initiative, estimant qu'elle instaurait une inégalité de traitement entre propriétaires et locataires.

Selon Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/taxation-des-locataires-de-cholet-la-prefecture-retoque-la-deliberation-de-la-ville-eb19ecaa-d1d2-11ef-8aa9-6a8073542db7), la préfecture a finalement annulé cette délibération municipale. L'administration départementale a estimé que la taxe envisagée ne reposait sur aucun fondement légal et qu'elle ne pouvait donc pas être mise en application.

En France, la fiscalité locale est encadrée par des règles précises. Si la taxe d'habitation a été supprimée pour la majorité des contribuables, les taxes foncières restent à la charge des propriétaires. L'instauration d'une contribution spécifique ciblant uniquement les locataires aurait constitué une rupture d'égalité devant l'impôt.

L'annulation de cette taxe a été saluée par les opposants à la mesure, qui considéraient qu'elle introduisait une inégalité fiscale injustifiable. Les associations de locataires et certains groupes politiques ont exprimé leur satisfaction, estimant que cette décision évitait une surcharge financière sur une partie de la population déjà fragilisée par l'inflation et la hausse des loyers.

Cependant, du côté de la mairie, cette décision est perçue comme un frein à une répartition équitable des charges locales. La municipalité argue que les services publics locaux bénéficient à tous les résidents, et pas uniquement aux propriétaires, ce qui justifierait selon elle une contribution des locataires.

Avec cette décision de la préfecture, la ville de Cholet va devoir revoir sa copie et envisager d'autres solutions pour financer ses services publics. Reste à voir si une autre forme de contribution locale pourrait être envisagée, sans tomber sous le coup d'une annulation juridique.

Cette affaire met en lumière les tensions qui peuvent exister autour du financement des collectivités locales et la difficile équation entre équité fiscale et légalité. Elle pose également la question de la justice fiscale entre propriétaires et locataires, un débat qui ne semble pas près de s'éteindre.
10/02/2025
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Cemil Şanlı est journaliste, reporter et videaste indépendant français, et traite des sujets de politique, du social et d’écologie.

Voir la vidéo sur X : https://x.com/cemil/status/1888203502389776392?s=46
10/02/2025
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La cour administrative d'appel de Nantes a débouté la ville de Cholet (Maine-et-Loire), qui devra bel et bien récupérer auprès de son maire les 3 600 euros de frais d'avocats qu'elle lui a avancés dans le cadre de ses démêlés...
09/02/2025
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Sur LCI, Bruno Retailleau et une jeune femme ont débattu le 6 février sur le port du voile.
https://www.tf1info.fr/politique/videos/video-sur-lci-bruno-retailleau-debat-avec-une-jeune-femme-sur-le-port-du-voile-6960-2349396.html

Chacun d’entre eux se basent sur des textes.

✅ Pour ia jeune femme, le texte religieux : que dit le Coran sur le voile ?
Il existe plusieurs versets qui abordent la question de la tenue vestimentaire des femmes, notamment :

🔸Sourate 24, verset 31 (An-Nur – La Lumière) :
"Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur khimar sur leurs poitrines..."
Le terme "khimar" désigne un voile ou un couvre-chef, mais le verset parle surtout de couvrir la poitrine et ne mentionne pas expressément l'obligation de couvrir les cheveux.

🔸Sourate 33, verset 59 (Al-Ahzab – Les Coalisés) :
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de revêtir leur jilbab : elles en seront plus vite reconnues et éviteront ainsi d’être offensées."
Le "jilbab" est un vêtement ample, mais ce verset ne précise pas s’il doit couvrir la tête ou le corps dans son ensemble.

Dans cet article (https://oumma.com/le-voile-selon-le-coran-et-en-islam/), l'auteur, Dr Al 'Ajamî, affirme que le Coran n'institue pas une obligation divine de porter le voile. Il appelle plutôt à la pudeur et à la décence, des comportements recommandés tant pour les hommes que pour les femmes. Ainsi, selon cette analyse, le port du voile n'est pas une obligation religieuse, mais une pratique culturelle ou personnelle.

✅ Pour Bruno Retailleau, le texte législatif : que dit la loi française ?
En France, l'interdiction du port de signes religieux ostensibles, y compris le voile, est encadrée par plusieurs textes législatifs :

🔸Loi du 15 mars 2004 : cette loi interdit le port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Elle est codifiée à l'article L. 141-5-1 du Code de l'éducation.

🔸Loi du 11 octobre 2010 : cette loi interdit la dissimulation du visage dans l'espace public, ce qui inclut le port du voile intégral (comme le niqab ou la burqa). Elle stipule que nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage, sauf exceptions prévues par la loi.

Ces lois visent à garantir le principe de laïcité et à assurer la sécurité publique en permettant l'identification des personnes dans l'espace public.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000417977?

▶️ En l'état, nous avons affaire a une opposition entre deux types de normes :

🔸Un texte religieux (le Coran), qui est soumis à interprétation et concerne une sphère individuelle de croyance et de pratique.

🔸Un texte étatique (loi ou règlement), qui s’applique dans l’espace collectif et repose sur des principes définis par la société.

✅ Pourquoi y a-t-il conflit ?

🔸Du point de vue de la femme voilée, le port du voile est perçu comme une obligation religieuse et donc comme un droit fondamental qu’elle doit pouvoir exercer librement.

🔸Du point de vue de l’État, les sorties scolaires sont considérées comme faisant partie du service public (dans certains pays, comme la France), où s’applique le principe de neutralité religieuse, c’est-à-dire l'absence de signes religieux visibles dans certaines fonctions.


✅ Dans une société laïque, ce sont les lois civiles et républicaines qui priment dans l’espace public :
🔸Les croyances restent individuelles et libres tant qu'elles ne s'imposent pas au cadre collectif.

🔸Les règles collectives sont celles qui organisent la vie commune, et elles peuvent restreindre certaines manifestations de croyances dans des espaces spécifiques (comme l’école ou les fonctions publiques).

On est bien face à une opposition entre deux textes, mais dans une société organisée, ce sont les lois de la République qui s’imposent dans l’espace commun. Une croyance personnelle ne peut pas primer sur une règle collective, sinon chacun imposerait sa propre vision et il n’y aurait plus de cadre commun.

✅ Le respect est prioritaire. Mais lequel ?
Prenons le cas du sport qui fait également débat

🔸Si le respect était la priorité, alors toute personne choisissant de pratiquer un sport respecterait en premier lieu les règles de ce sport.

🔸Un sport ne s’impose pas à tous dans la vie quotidienne. A quel titre la pratique d’une religion s'imposerait dans l’espace commun ?

🔸Si la pratique de la religion est un choix libre et intime, plus importante que la sexualité, alors qu’ils la pratiquent dans l’intimité, seul(e) ou à plusieurs, selon leur choix.

🔸Les croyances sont individuelles et les règles sont collectives. Ces deux notions ne s’opposent pas, mais dans l’espace commun, ce sont les règles qui prévalent. Si chacun imposait ses propres croyances au collectif, ce serait l’anarchie totale.

✅ Le débat fondamental : la iberté et le cadre commun

📌 Si les mamans accompagnatrices doivent être libres de porter le voile, alors tous les élèves et enseignants devraient être libres de porter une capuche ou tout autre chose sur la tête en sorties scolaires, dans les compétitions sportives....

Pourquoi ? Parce qu’on appliquerait ainsi le même principe de liberté vestimentaire à tous, indépendamment de la raison (religieuse ou non) qui motive le port du couvre-chef.

📌 Est-ce souhaitable ?

Si tout le monde pouvait se couvrir la tête à l’école, cela entraverait la communication, la reconnaissance faciale et pourrait même poser des problèmes d’autorité et de discipline.
La République a des règles communes qui s’appliquent à tous, sans distinction de croyance.

Donc, si une capuche n’est pas autorisée en classe, pourquoi le voile le serait-il pour les accompagnatrices ? La règle doit être cohérente pour tous, sinon elle devient arbitraire et crée un traitement de faveur.

En fait, peu importe la nature du dogme (religieux ou non), lorsqu'il entre en conflit avec des règles collectives lorsque ses prescriptions s’opposent aux normes de la société.
D’où la nécessité d’une règle collective, qui ne nie pas la liberté individuelle, mais qui définit un cadre pour le vivre-ensemble.

🔸Pour celles et ceux qui veulent vivre de grandes sensations en voiture, il y a des circuits prévus à cet effet. Et même sur ces circuits, il y a des règles et des logiques à respecter.

🔸Dans un orchestre, chaque musicien est libre d’interpréter la musique, mais il doit suivre la partition et le chef d’orchestre pour que l’ensemble soit harmonieux.
Si chacun joue comme il veut, au mépris des règles communes, c'est la cacophonie.

🔸Un automobiliste peut préférer rouler sans s’arrêter, mais les feux rouges existent pour organiser la circulation et éviter les accidents.
La règle n’est pas là pour brimer sa liberté, mais pour assurer la fluidité et la sécurité de tous.

🔸Dans une partie d’échecs, chaque joueur est libre de choisir sa stratégie, mais les pièces ont des mouvements prédéfinis.
Un joueur qui décide que son cavalier peut bouger comme une tour brouille les règles et rend le jeu impossible.

🔸Un chef étoilé peut innover, mais trop s’éloigner des bases peut ruiner un plat.
Par exemple, dans une pâte à crêpes, remplacer le lait par du jus d’orange peut être une tentative originale, mais si chacun suit ses propres règles, on n’a plus une crêpe, mais un autre plat.

🔸Dans un match de football, un joueur ne peut pas prendre le ballon avec les mains (sauf le gardien), même s’il préfère jouer de cette manière.
S’il refuse de suivre les règles, il n’est plus dans le football, mais dans un autre sport.

Ainsi, lorsque des instances sportives ne respectent plus les propres règles du sport qu’elles encadrent en autorisant le port du voile, elles initient un processus anarchique.
08/02/2025
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L’Intelligence Artificielle (IA) suscite autant d’enthousiasme que d’inquiétude. Si ses applications semblent prometteuses, certaines dérives sont déjà bien réelles.

Mais cette peur est-elle justifiée ?
Et qui en porte la responsabilité : les concepteurs ou les utilisateurs ?

✅ Les dérives actuelles de l’IA : des risques déjà présents
Contrairement à une simple crainte du futur, certaines dérives de l’IA sont aujourd’hui avérées. Elles concernent plusieurs domaines sensibles :

🔸Le droit d’auteur et la propriété intellectuelle
De nombreuses IA génératives sont entraînées sur des œuvres sans le consentement des auteurs. Cela pose un problème juridique et éthique majeur : des écrivains, artistes et journalistes ont intenté des actions en justice contre des entreprises comme OpenAI ou Stability AI pour exploitation non autorisée de leurs contenus.

🔸La manipulation et la désinformation
L’IA est déjà utilisée pour générer de la désinformation à grande échelle :

- Deepfakes : des vidéos truquées permettent de faire dire ou faire à des personnes des choses qu’elles n’ont jamais faites.

- Fake news automatisées : des algorithmes peuvent générer et diffuser des fausses informations massivement.

- Propagande assistée par IA : certains gouvernements exploitent l’IA pour manipuler l’opinion publique ou censurer des contenus critiques.

🔸Les biais et discriminations intégrés dans les algorithmes
L’IA reproduit les biais présents dans ses bases de données d’entraînement.

Exemples :
- Amazon a abandonné un outil de recrutement IA qui discriminait systématiquement les candidatures féminines.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/quand-le-logiciel-de-recrutement-damazon-discrimine-les-femmes-141753

- Des systèmes de justice prédictive ont renforcé des discriminations raciales.

🔸La surveillance de masse et la vie privée
La reconnaissance faciale est utilisée sans consentement dans plusieurs pays, notamment par des entreprises comme Clearview AI.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/10/20/reconnaissance-faciale-la-cnil-condamne-clearview-ai-a-une-amende-de-20-millions-d-euros_6146699_4408996.html

L’IA facilite la collecte et l’analyse massive de données personnelles pour du ciblage publicitaire ou de la surveillance étatique.

🔸L’usurpation d’identité et la fraude
L’IA permet de falsifier des voix ou des images pour tromper des entreprises et des particuliers. Des fraudes ont déjà été commises en imitant la voix d’un PDG pour détourner des fonds.
https://www.lesechos.fr/2019/11/fraude-30-quand-lia-imite-la-voix-du-pdg-2031892

✅ L’anthropomorphisation de l’IA : une illusion dangereuse
Un des problèmes majeurs vient du fait que l’IA adopte des tournures de langage humain ("Je suis content que ça te plaise", "Bonjour, comment ça va ?"). Même en sachant qu’une IA n’a ni émotions ni conscience, notre cerveau social tend à projeter une humanité sur elle.

🔸Pourquoi les concepteurs maintiennent-ils cette illusion ?
- Une meilleure expérience utilisateur : une IA fluide et engageante est plus agréable à utiliser.

- Un enjeu commercial : plus une IA semble "humaine", plus elle fidélise les utilisateurs.

- Une stratégie de persuasion : en donnant l’impression que l’IA comprend, elle gagne en crédibilité.

- L’absence de régulation : aucune loi n’impose aujourd’hui de préciser qu’une IA n’a pas de conscience.

🔸Quels sont les risques ?
- L'attachement émotionnel excessif : certaines personnes développent un lien affectif avec des IA conversationnelles (ex : l’application Replika).
https://www.blogdumoderateur.com/impact-compagnons-ia-sante-mentale-exemple-replika/

- La manipulation subtile : une IA qui "semble comprendre" peut orienter les pensées et décisions.

- La confusion cognitive : lorsqu’une IA dit "Je pense que...", elle ne pense rien du tout, mais l’utilisateur peut être amené à croire le contraire.

🔸Ce qu’il faudrait changer
- Supprimer les formulations humaines trompeuses ("Je suis content", "Je pense que").

- Obliger les IA à indiquer clairement qu’elles sont des programmes.

- Légiférer pour interdire toute illusion de conscience dans les IA publiques.

- Sensibiliser les utilisateurs aux biais des IA et aux risques d’anthropomorphisation.

✅ Qui est responsable : les concepteurs ou les utilisateurs ?
L’IA n’est pas une menace en soi, mais son utilisation, son développement et son encadrement doivent être mieux maîtrisés.

🔸Les concepteurs portent une responsabilité majeure : ils doivent éviter les dérives connues, comme l’exploitation abusive des données, la manipulation et l’illusion d’intelligence.

🔸Les utilisateurs doivent être conscients des limites de l’IA et ne pas la considérer comme une entité intelligente ou fiable sans esprit critique.

🔸Les régulateurs et gouvernements doivent fixer des règles strictes pour encadrer son développement et empêcher les abus.
https://www.cnil.fr/fr/entree-en-vigueur-du-reglement-europeen-sur-lia-les-premieres-questions-reponses-de-la-cnil

✅ Faut-il avoir peur de l’IA ?
Nous n’avons pas affaire à un "danger imminent" d’une IA toute-puissante qui prendrait le contrôle du monde, mais les dérives actuelles sont bien réelles et préoccupantes. Il ne s’agit pas d’une peur irrationnelle, mais d’une vigilance nécessaire.

En l’état actuel, l’IA est un outil dont la menace dépend avant tout de ceux qui la conçoivent et de ceux qui l'utilisent. L’enjeu est donc de l’encadrer intelligemment pour éviter qu’elle ne devienne un danger systémique, tout en exploitant ses bénéfices de façon éthique et responsable.

La peur de l’IA n’est pas infondée, mais elle ne doit pas être hystérisée. Ce n’est pas tant l’IA elle-même qui est un problème, mais la manière dont elle est développée, utilisée et régulée. Tant que des intérêts commerciaux primeront sur l’éthique, et que l’illusion de conscience ne sera pas bannie, des dérives continueront à émerger.

Une chose est certaine : nous ne pouvons pas rester passifs face à ces enjeux. Une IA éthique et responsable doit être une priorité, avant qu’il ne soit trop tard.
06/02/2025
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Dévoilée ce jeudi 6 février, l'enquête de la plateforme Reech montre les récentes mutations dans le rapport des Français aux influenceurs sur les réseaux sociaux
06/02/2025
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17€
Jean-Marie Le Pen a-t-il pratiqué la torture, quand, jeune député, il s'engagea volontairement comme parachutiste dans la « bataille d'Alger » ?
Avec rigueur et clarté, Fabrice Riceputi réunit pour la première fois dans ce livre l'ensemble du dossier historique relatif à cette question.

Il montre d'abord comment et pourquoi, des années 1980 aux années 2000, Le Pen fut, malgré ses dénégations, rattrapé par ce passé dans la presse française.

Exploitant toutes les sources disponibles (archives, témoignages, enquêtes), il fait ensuite la micro-histoire du court séjour de Le Pen à Alger en 1957.

Enfin, il s'interroge sur les fondements du déni persistant des crimes coloniaux de l'armée française alors qu'est prônée une histoire officielle « apaisée » du passé colonial de la France en Algérie.
05/02/2025
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J’ai récemment interagi avec un professeur agrégé de Sciences économiques et sociales, qui partage régulièrement ses réflexions sur LinkedIn. (lien en fin d’article). Il compte plus de 13 000 abonnés.

Dans une de ses publications, il critiquait certains comportements de ses élèves en zone d’éducation prioritaire, notamment leur usage des smartphones pour tricher. Cette critique m’a interpellé à plusieurs niveaux : sur la posture du professeur, l’utilisation de LinkedIn comme tribune, et les contradictions entre ce qu’il reproche à ses élèves et ses propres pratiques.

Le comportement de ce professeur m’a rappelé une situation improbable : imaginer un commerçant qui utiliserait Google Avis pour critiquer une partie de sa clientèle, en la catégorisant selon ses comportements ou son milieu social. Aucun commerçant, ni aucun professionnel d’ailleurs, ne se permettrait de critiquer publiquement sa clientèle. Pourquoi ? Parce que cela serait perçu comme contraire aux attentes professionnelles et éthiques.

Un commerçant dépend de ses clients pour faire fonctionner son activité, mais il leur apporte aussi une valeur (produits, services).

Un professeur ne « dépend » pas directement de ses élèves, mais il exerce un métier qui n’a de sens que dans l’interaction avec eux. Il leur apporte des savoirs et des méthodes, et leur engagement dans l’apprentissage conditionne aussi la dynamique de la classe.

Comme un commerçant doit respecter certaines règles (respect du client, service de qualité, non-discrimination), un enseignant est tenu à des principes éthiques, notamment la neutralité, la bienveillance et l’équité. Critiquer ses élèves publiquement, c'est un peu comme un commerçant qui dénigrerait sa clientèle en ligne : cela brise une forme de confiance attendue dans la relation.

Ce déséquilibre entre la critique publique et le rôle éducatif soulève une question essentielle : où tracer la limite entre l’observation pédagogique et le jugement public ?

Dans sa publication, le professeur dénonçait l’usage des smartphones par ses élèves, qu’il percevait comme un moyen d’éviter l’effort intellectuel et, parfois, de tricher pour obtenir une meilleure note. Selon lui, ces élèves recherchent une gratification immédiate, quitte à compromettre l’intégrité du processus éducatif.

Mais en analysant son propre comportement sur LinkedIn, une similitude troublante apparaît : ce professeur utilise également la technologie pour son propre intérêt, en cherchant à obtenir des likes, des commentaires et des partages. Ces interactions nourrissent une forme de gratification personnelle, comparable à celle que recherchent ses élèves avec leurs téléphones. Ainsi, bien qu’il critique ces jeunes pour leur quête de récompenses rapides, lui-même tire parti d’un réseau social commercial pour accroître sa visibilité et promouvoir ses écrits.

L’un des points implicites de sa critique semblait associer la triche au milieu social des élèves en zone d’éducation prioritaire. Or, cela méconnaît une réalité fondamentale : tricher n’est pas le monopole des élèves en ZEP. Les élèves des établissements favorisés trichent tout autant, parfois avec des moyens encore plus sophistiqués.

Et cela ne s’arrête pas au monde scolaire. Même les créateurs de grandes plateformes comme LinkedIn manipulent les règles à leur avantage. L’amende infligée à LinkedIn pour abus de données personnelles est un exemple éloquent : les grands acteurs de la technologie, avec des ressources et des connaissances bien supérieures, trichent aussi pour maximiser leurs profits. Pourtant, ce professeur, qui critique la triche de ses élèves, semble peu préoccupé par l’éthique de la plateforme qu’il utilise intensément. Il continue d’y publier, sans remettre en question ce choix.

Lorsque j’ai commenté sa publication pour soulever ces points, il a répondu qu’il "ne comprenait pas tout". Cependant, il n’a posé aucune question pour clarifier ou approfondir ma réflexion. Ce manque de curiosité et d’engagement m’a surpris. Si un professeur peut commenter sans chercher à comprendre pleinement un propos, comment peut-il attendre de ses élèves qu’ils fassent preuve de réflexion critique et prennent de la hauteur face aux contenus qu’ils consomment ?

Cette expérience m’a fait réfléchir à la responsabilité des enseignants dans leur utilisation des outils numériques. Critiquer les comportements de ses élèves sans examiner ses propres pratiques crée une incohérence qui affaiblit la portée de son message.

Si les élèves utilisent leurs téléphones pour tricher, ils se nuisent à eux-mêmes. Mais LinkedIn, une plateforme commerciale exploitant les données de millions d’utilisateurs, cause des torts bien plus larges. Pourtant, ce professeur semble accorder peu d’importance à cet aspect, préférant se concentrer sur les fautes de ses élèves plutôt que sur les limites de son propre outil.

En fin de compte, ce que je reproche à ce professeur, ce n’est pas d’observer et de critiquer ses élèves, mais de ne pas appliquer à lui-même la rigueur qu’il exige d’eux. Pour inspirer ses élèves à réfléchir et à prendre de la hauteur, il doit commencer par montrer l’exemple.

Avec plus de 13 000 abonnés, ce professeur ne se contente pas de partager une réflexion confidentielle : il diffuse ses critiques auprès d’un large public, ce qui pose la question de la responsabilité des enseignants dans leur usage des réseaux sociaux.

Cette situation soulève une question plus large : dans un monde dominé par les technologies et les réseaux sociaux, quel rôle les enseignants doivent-ils jouer ? Sont-ils là pour critiquer les outils et comportements des élèves, ou pour leur montrer comment utiliser ces outils de manière constructive et responsable ? Un enseignant qui publie sur un réseau social commercial devrait aussi encourager une réflexion critique sur l’éthique de ces plateformes. C’est cette cohérence, cette exemplarité, qui peut véritablement inciter les élèves à réfléchir et à grandir.

Voir la publication LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/jean-latreille-70488312b_nous-sommes-trop-riches-pour-ne-pas-devenir-activity-7288506402308833280-VzGV?utm_medium=ios_app&utm_source=social_share_send&utm_campaign=copy_link
04/02/2025
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« Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j’ai pensé que je venais d’un milieu social aisé. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres. »

Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs.

Gérald Bronner, né le 22 mai 1969 à Nancy, est un sociologue français, professeur de sociologie à Sorbonne Université. Ses travaux de recherche portent principalement sur les croyances collectives et les représentations sociales. Il est membre de l'Académie nationale de médecine depuis 2017, ainsi que de l'Académie des technologies et de l'Institut universitaire de France.
29/01/2025
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Bienvenue dans le merveilleux monde des étiquettes inutiles, où chaque nuance relationnelle doit désormais avoir son propre terme, comme si notre humanité dépendait de notre capacité à inventer des mots absurdes.

Aujourd’hui, la nouvelle star du dictionnaire de l’absurde est le terme “célicouple”, cette perle linguistique destinée à qualifier les gens qui… tenez-vous bien… sont en couple mais ne vivent pas ensemble. Un choc, n’est-ce pas ?

Alors, récapitulons :
- Célibataire, selon le dictionnaire classique (vous savez, celui qu’on utilisait avant qu’Internet ne décide qu’il était trop limité), signifie sans relation amoureuse.
- Couple, ce mot si clair, désigne deux personnes engagées dans une relation amoureuse ou conjugale.

Mais apparemment, pour certains, dire “on est en couple mais on vit chacun chez soi” était trop épuisant, alors on a décidé de piocher dans le sac des contradictions pour accoucher de “célicouple”.

Laissez-moi vous expliquer : on prend “célibataire” (qui veut dire “pas en couple”) et on y colle “couple” (qui veut dire “pas célibataire”).
Voilà, une belle dissonance cognitive emballée dans un néologisme digne d’un brainstorming un peu trop arrosé.

Apparemment, l’humanité a besoin de se compliquer la vie en créant des concepts inutiles. Dire “je suis en couple, mais on vit chacun chez soi”, c’était trop simple. Non, il fallait inventer un mot qui ferait lever les sourcils et provoquer des débats inutiles lors des dîners en famille. Imaginez la scène :

- Alors, tu es toujours célibataire ?
- Non, mamie, je suis célicouple.
- Hein ?
- On est en couple, mais on ne vit pas ensemble
- Ah, donc vous êtes juste… en couple ?- Non, mamie. C’est plus compliqué que ça.

Et voilà, mamie vient de perdre cinq minutes de sa vie à essayer de comprendre un concept qui n’existait pas il y a dix ans.

Le véritable souci avec ce terme, c’est qu’il véhicule une idée idiote : celle qu’un couple ne serait valide que s’il partage un toit. Donc, si vous êtes en couple, mais que vous vivez chacun dans votre appartement, vous seriez encore un peu célibataire.

Sérieusement ?
Dois-je aussi rappeler que les couples à distance ou les couples qui choisissent de ne pas cohabiter par choix personnel ou logistique existent depuis la nuit des temps ?

Le concept de “célicouple” insinue qu’il faudrait un mot spécial pour expliquer qu’on est capable de s’aimer sans avoir besoin de partager la salle de bain ou le frigo. Comme si le fait de ne pas voir les chaussettes sales de l’autre sur le tapis remettait en question la validité de votre relation.

Soyons sérieux deux minutes.
Il est peut-être temps d’accepter une vérité simple : être en couple ne nécessite pas un contrat de colocation. Si vous êtes amoureux, engagés, mais que vous vivez chacun chez vous, vous êtes tout simplement un couple. Pas besoin de rajouter une couche de sémantique pseudo-intellectuelle. Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous ne vivez pas ensemble, vous pouvez leur répondre :
- parce qu’on aime nos espaces personnels
- parce qu’on n’a pas besoin de partager un loyer pour s’aimer
- parce que c’est notre choix, et qu’on n’a pas besoin d’inventer un mot bizarre pour le justifier.

Le mot “célicouple” est un symptôme de notre obsession pour les étiquettes inutiles. Mais soyons clairs : ce mot est à peu près aussi nécessaire qu’un parapluie sous un toit. Si vous êtes en couple mais ne vivez pas ensemble, dites simplement que vous êtes en couple. Et si quelqu’un vous demande des explications supplémentaires, soyez fiers de répondre que vous n’avez pas besoin d’un mot bizarre pour décrire votre relation.

Parce qu’au final, ce n’est pas votre adresse qui fait la solidité de votre couple, mais l’engagement que vous y mettez. Allez, je vous laisse, j’ai un appel urgent à passer à l’Académie Française pour leur demander d’arrêter ce massacre linguistique.
28/01/2025
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En janvier, Cholet Agglomération déploie des points d’apport volontaire de biodéchets, pour les déchets alimentaires. Un dispositif expérimenté dans un premier temps sur certains secteurs du centre-ville de Cholet
28/01/2025
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Alors que l’appel à la grève est maintenu sur le site Michelin de Cholet (Maine-et-Loire) après la montée en pression de la semaine dernière, une action dont les contours sont pour l’heure gardés secrets est prévue jeudi 30 janvier 2025
28/01/2025
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TRIBUNE. Les réseaux sociaux (X, TikTok, Facebook, etc.), par leur nombre d’utilisateurs et leur pouvoir d’addiction, ont acquis une influence considérable qui menace l’équilibre même des démocraties, affirment, dans une tribune au « Monde », une centaine de personnalités, parmi lesquelles Marc Levy, Pascal Ory, Marjane Satrapi ou Rebecca Zlotowski.
26/01/2025
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« Nous devons nous inquiéter et nous élever face aux dérives hallucinantes des géants américains des technologies numériques » Par François-Xavier Lefranc, directeur de la publication de Ouest-France
26/01/2025
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La consultation du médecin généraliste est passée de 26,50 à 30 euros depuis le 22 décembre. D'autres consultations (gynécologue, pédiatre, psychiatre, endocrinologue...) bénéficient aussi de revalorisations à la même date. Ces hausses sont prises en charge par l'Assurance Maladie et les complémentaires santé (mutuelles). Il s'agit de rendre la médecine plus attractive pour les professionnels de santé et ainsi redynamiser l'installation de cabinets médicaux.


Découvrir et comprendre toutes les hausses tarifaires 👇
24/01/2025
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« Déterminés à faire reconnaître leur droit au respect et à la considération », les salariés de l’agence France Travail du Carteron à Cholet ont déposé un préavis de grève « à partir du jeudi 23 janvier ».
22/01/2025
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Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, le Sénat a refusé toute économie sur la ligne agricole… à l’exception de la suppression de l’Agence Bio. En période d’urgence écologique, les sénateurs sacrifient l’agriculture biologique pour assurer le maintien coûte-que-coûte de tous les soutiens à l’agro-industrie.

Ce choix est terrifiant, par son cynisme assumé et méprisant, et par ses conséquences sur les évolutions nécessaires des pratiques agricoles.

Exprimez votre colère et votre refus de cette régression à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique en interpellant avant le 30 janvier les membres de la Commission mixte paritaire.
22/01/2025
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Alignée en finale avec le relais mixte français, Cloé Ollivier (Cholet ST) a remporté la médaille d’or aux championnats d’Europe de short-track à Dresden (Allemagne) ce dimanche 19 janvier à l’issue d’un improbable scénario et d’une course marquée par de nombreuses chutes et la disqualification de l’Italie.
21/01/2025
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Hier soir lors du Conseil de Communauté, les élus de Cholet Agglomération ont voté une aide de 10.000€, en soutien aux sinistrés de Mayotte, victimes du cyclone Chido, le 14 décembre dernier.
L'aide financière sera versée à l’ONG Acted, qui intervient sur place.

Source : https://x.com/choletagglo/status/1881657021587730637
21/01/2025
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« La réputation autoproclamée d’Elon Musk en tant que gamer de haut niveau a été mise à mal vendredi après une performance désastreuse lors d’une partie diffusée en direct »

« Surtout, la prise de bec publique a suscité une avalanche de commentaires qualifiant le magnat d'«homme-enfant» à l'«ego fragile».

Voir l’article de 20min.ch : https://www.20min.ch/fr/story/etats-unis-musk-se-ridiculise-dans-un-jeu-video-les-gamers-l-egratignent-103262287

Elon Musk se positionne régulièrement comme un visionnaire au sommet de plusieurs domaines.

Cependant, ses efforts pour briller dans des sphères plus anecdotiques, comme les jeux vidéo, trahissent une quête presque désespérée de reconnaissance totale.

«On dirait un collégien qui fait un exposé sur un livre qu’il n’a jamais lu.»

Cette posture peut être perçue comme un symptôme d’insécurité et d’immaturité : derrière l’arrogance et les exagérations, il y a peut-être une crainte de ne pas être “assez”, même avec des réussites objectives exceptionnelles reconnues mondialement ou comme une quête d’acceptation : Elon Musk ne se contente pas d’être admiré pour ses réalisations techniques ou entrepreneuriales ; il veut être accepté dans des sphères plus populaires, comme celle des gamers, souvent vues comme plus authentiques.

Manifestement, l’argent ne fait pas le bonheur

Ce comportement illustre un paradoxe évident : être l’homme le plus riche du monde ne suffit pas à apaiser ses insécurités personnelles.

- Le vide de la surenchère : plus il accumule richesse et succès, plus il semble chercher des défis superficiels pour combler un vide existentiel.
Cela rappelle que le bonheur ne réside pas dans l’accumulation de biens matériels ou de titres, mais dans un équilibre intérieur.

- Un avertissement sociétal : Elon Musk incarne le rêve de beaucoup (fortune, pouvoir, célébrité), mais plusieurs de ses actions et comportement rappellent que ces attributs ne garantissent ni la sérénité ni l’accomplissement personnel.

Cet épisode invite à une réflexion plus large sur la nature humaine :
- manquer est universel : qu’on soit milliardaire ou non, nous cherchons tous à combler des manques affectifs, émotionnels ou sociaux.

- la fragilité derrière le succès : même les figures les plus admirées et enviées sont vulnérables.

Cela humanise Elon Musk et souligne que les priorités dans la vie ne devraient pas se limiter aux possessions ou à l’apparence extérieure.

Crédit image IA Grok 2
20/01/2025
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Émission diffusée le 15 janvier 2025 de 21h à 23h22.

En ce 15 janvier, face à Benjamin Duhamel, il y avait Jean-Philippe Tanguy (RN), Olivier Besancenot (NPA), Marine Tondelier (LÉ), Eric Coquerel (LFI), Richard Ramos (MODEM), Florence Portelli (LR-SL), Antoine Armand (EPR), Nicolas Bay (IDL), et Chloé Ridel (PS).

🔴 ÉMISSION EN ENTIER : https://www.bfmtv.com/replay-emissions/les-emissions-speciales/l-assemblee-bfm-francois-bayrou-peut-il-tenir_VN-202501150999.html

— Petite nouveauté pour l’habillage de cette émission en cette 3e édition de l’Assemblée BFM : une partie de l’encart de présentation des invités change de couleur en fonction de la couleur du parti politique de l’intervenant.


Droits : CMA Média
Diffusé sur BFMTV, le mercredi 15 janvier 2025, à 21h.

Autre lien émission entière :
https://youtu.be/YinJ1Ozz1Os?si=vAg1fzR9AKR4Yfqk
19/01/2025
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13€
🙌 Lors d'une pièce de théâtre de 1 h "Notre-Dame des Cœurs Ardents" et à travers les aventures de deux héros, les élèves de l'école Puy du Fou Académie vous partagent leur affection pour la plus vieille dame de Paris et vous invitent à retrouver le trésor de l’Espérance.

✨ Sur scène, toutes les classes interprètent avec talent l'histoire de Jeanne et Pierre, deux jeunes gens prêts à tout pour sauver la cathédrale Notre-Dame. Ils vous transportent en 1832 dans un Paris étourdissant, encore marqué par les cicatrices de la Révolution.

😍 Venez découvrir une réalisation originale écrite, mise en scène et interprétée par l'école Puy du Fou Académie.

📆 3 représentations :
vendredi 17 janvier à 20 h
samedi 18 janvier à 16 h
samedi 18 janvier 20 h au Cinématographe. 🎬

Réservation : https://www.helloasso.com/associations/puy-du-fou-academie/evenements/notre-dame-des-coeurs-ardents-puy-du-fou-academie
18/01/2025
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Chaque année, le Festival de Poupet suscite un enthousiasme incroyable, et cette édition n’a pas dérogé à la règle. En seulement 15 minutes, les 30 000 places, à 44€/place, ont été vendues, laissant une foule de fans sur le carreau, déçus de ne pas avoir pu décrocher leur précieux sésame.

L’équipe du festival n’a pas manqué d’exprimer son émotion face à cet engouement hors norme :
“Nous avons du mal à imaginer… et nous sommes surtout conscients du nombre de déçus !! Nous sommes terriblement désolés. Votre engouement nous motive aussi… On se remet au travail pour vous préparer une dinguerie à la hauteur de votre motivation !”

Mais malgré les mots d’excuse et de réconfort, de nombreux fans ont partagé leur frustration et leur incompréhension sur les réseaux sociaux. Entre déception et suggestions d’amélioration, les réactions ne manquent pas.

Un sentiment de loterie pour certains

De nombreux témoignages décrivent un système de réservation imprévisible :
• “Quand je vois que certains étaient connectés une heure avant et n’ont pas réussi à avoir des places… Je me suis connectée quelques minutes avant l’ouverture et j’ai réussi. Rien à voir avec le temps d’attente.”

Pour certains, le processus ressemble davantage à une loterie qu’à une course à la connexion.

Des achats en masse critiqués

La possibilité d’acheter jusqu’à 10 places par carte bancaire a également suscité des critiques :
• “Festival de Poupet, il faudrait revoir la jauge ! Ça ne donne pas beaucoup de chances à tout le monde. Tout ça pour faire carton plein le plus vite possible.”

Certains estiment que ce système favorise la revente abusive de billets, et réclament des mesures comme celles appliquées dans d’autres festivals :
• “Il faudrait limiter l’achat des places comme pour le Hellfest.”

Un accès au paiement problématique

Pour d’autres, la frustration est venue d’un blocage au moment décisif :
• “Dégoûté, j’avais mes 5 places pour la famille et je n’ai pas pu accéder au paiement pour entrer mes coordonnées bancaires.”

Un système de préventes peu transparent ?

Une autre remarque concerne la disponibilité des places en prévente via certains CE d’entreprise, une information que l’organisation n’avait pas largement communiquée. Un détail qui a accentué le sentiment d’injustice chez certains spectateurs.

Des déçus qui tournent la page

Pour plusieurs fans, cette expérience a été la goutte de trop :
• “Comme beaucoup, je suis dégoûté. Pour moi, c’est terminé, XXL Poupet. Je n’ai plus envie d’y retourner.”
• “Dommage pour nous, on ne fera pas une quatrième année de suite. Bonne soirée à tous ceux qui ont eu la chance d’avoir leur sésame.”

Des améliorations nécessaires pour le futur

Face à cet engouement massif et aux critiques qui l’accompagnent, le Festival de Poupet pourrait envisager quelques ajustements pour l’avenir :
• Limiter le nombre de places par commande.
• Mettre en place des files d’attente numériques mieux structurées.
• Communiquer plus clairement sur les éventuelles préventes.

Malgré tout, l’équipe du festival reste mobilisée et promet une édition exceptionnelle. Les fans peuvent également se consoler en rejoignant d’autres événements liés au festival, notamment DJ Snake, qui promet de faire vibrer le public.

Le succès du Festival de Poupet est indéniable, mais pour certains, cette incroyable popularité est aussi devenue un obstacle à leur participation.

Rendez-vous l’année prochaine, avec l’espoir d’une meilleure expérience pour tous !

https://www.facebook.com/share/18Q17Ydob7/?mibextid=wwXIfr
16/01/2025
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L’hôpital de Cholet (Maine-et-Loire) déclenche ce lundi 6 janvier 2025 le niveau 2 de son plan blanc pour faire face à l’afflux de patients aux urgences. En cause ? L’épidémie de grippe, covid et virus respiratoire syncytial qui frappe actuellement le territoire.
10/01/2025
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-50% sur la papeterie, les cadeaux et les beaux-arts
10/01/2025
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Victor Bouyer s’est éteint brutalement lundi à l’âge de 76 ans. Correspondant local du Courrier de l’Ouest depuis 2002, il était aussi un expert de l’histoire des Mauges, sur laquelle il a écrit de nombreux ouvrages. Ses obsèques seront célébrées vendredi.
09/01/2025
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Vous avez la grippe et vous vous demandez combien de temps durent la maladie et les symptômes qui vont avec ? Réponse.
08/01/2025
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Oui, ça marche toujours : bon look = bonne personnalité.

Mais absolument rien ne le garantit.

Je ne vois pas le côté hilarant d’une telle histoire sauf si on la découvre avec des yeux d’enfant.

C’est un comte de fée aussi court que le film La belle au bois dormant, toute proportion gardée.

On verra la qualité de leur relation dans la durée.

En ne l’attendant pas puisque personne d’entre vous ne veut suivre leur histoire future, voici le buzz, donc éphémère…

Une mère célibataire a partagé sur TikTok l'histoire hilarante de sa rencontre avec un papa célibataire de l’école de ses enfants. Entre repérages et l'aide discrète du personnel de l'école, leur romance est devenue un conte de fées moderne.
06/01/2025
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Anthony Bourbon, entrepreneur français, qui s’est fait connaître au grand public dans l’émission « Qui veut être mon associé » est invité du média social (on ne trouve les vidéos que sur les réseaux sociaux) Legend, créé par Guillaume Pley.

Le format principal de Legend consiste à réaliser des interviews approfondies de personnalités divergentes, allant de célébrités aux figures politiques.

Libre à chacun de juger le caractère « approfondi » des questions et de la répartie de l’animateur.

Cette courte vidéo (short) extraite de son passage sur Legend nous montre un Anthony Bourbon qui exprime une réelle satisfaction sur le « carnage » à venir d’Elon Musk dans l’administration américaine.

Même satisfaction au sujet du carnage social opéré par le même Elon Musk lorsqu’il a licencié 70% des employés de Twitter dès sa prise de pouvoir.

Dans la même émission, Anthony Bourbon affirme que les entrepreneurs français vont prendre le pouvoir politique en 2032. Il explique aussi sa vison de l’enfant jusqu’à l’âge de 7 ans : «  ça pleure », « plus de contraintes que d’avantages »…
https://youtube.com/shorts/TXIITO_t2Fw?si=WbR0VnOkOmQO4Mwe
05/01/2025
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Ce n’est pas tant que les maires comme le maire de Cholet (Maine-et-Loire) Gilles Bourdouleix annulent mais comme expliqué dans le reportage, c’est un moyen de faire des économies et de contester la suppression de subventions de la Région
02/01/2025
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Je vous souhaite une année 2025 remplie de moments de sens, de partage, d'empathie et de réussite dans vos relations sociales, qu'elles soient amicales, parentales, amoureuses ou professionnelles.

Ensemble, faisons de cette année une période où chacun trouve sa place, où chacun est reconnu et considéré pour qui et ce qui il est.

Que chacun soit bien vu 😉
02/01/2025
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"Personne n'est venu" dans les bidonvilles: un professeur interpelle Élisabeth Borne, en visite à Mayotte

Deux professeurs interpellent Élisabeth Borne, en visite à Mayotte, qui a commencé à écouter pour finir par un « ok », et partir alors que l’un des deux professeurs expliquait que des locaux n’avaient pas reçus les produits distribués.

Voir la vidéo BFMTV : https://x.com/bfmtv/status/1873690320015159419?s=46
31/12/2024
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Sanctionné pour avoir porté un jean, Magnus Carlsen a obtenu gain de cause: la Fédération internationale des échecs a annoncé un assouplissement des règles vestimentaires pour les championnats du monde. Permettant le retour de Carlsen.
30/12/2024
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L’éducation de nos enfants est un pilier fondamental de leur développement, mais que faire lorsque le système d’enseignement semble parfois rigide, sourd à leurs besoins spécifiques, et peu valorisant ?
Voici une expérience personnelle qui, au-delà de l’anecdote, pose des questions essentielles sur la collaboration entre parents et enseignants.

L'histoire : un cahier, deux lettres et une initiative parentale

Mon fils, élève en primaire et enfant précoce, avait un cahier scolaire révélateur. Ses efforts y étaient souvent réduits à une simple annotation : "TB" ou parfois rien du tout. Pas de commentaires pour souligner son travail, pas de mots pour nourrir sa fierté ou encourager son élan.

Un jour, pourtant, il avait pris le temps de soigner la présentation d’un exercice, soulignant même le titre de son propre chef. L’initiative, bien que non demandée par l’enseignante, aurait mérité un mot d’encouragement. Au lieu de cela, il reçut une remarque cinglante, rédigée en rouge, tellement appuyée qu’elle marquait les pages suivantes.

Face à cette injustice, j’ai décidé de réagir. Sur les pages suivantes du cahier, là où mon fils avait travaillé sans faute, j’ai pris soin d’écrire moi-même des remarques positives, soulignant ses réussites, ses efforts et sa créativité. Une simple action, motivée par l’envie de combler un vide dans l’enseignement.

La réponse institutionnelle : "on n’a jamais vu ça"

Ce geste n’a pas été sans conséquences. Quelques jours plus tard, je me suis retrouvé convoqué par le recteur de l’académie. Ce qui m’a interpelé, c’est que l’institutrice n’a jamais pris le temps de me contacter directement. Plutôt que de discuter de ma démarche ou d’exprimer ses réserves, elle en a référé immédiatement au recteur.

Pire encore, le recteur, au lieu de m’appeler pour échanger sereinement, m’a fait venir en personne, comme si mon geste relevait d’une faute grave. Sa première remarque, presque désapprobatrice, fut : "On n’a jamais vu cela."

Ma réponse fut spontanée : "On n’a jamais vu l’équipe de France de football gagner la Coupe du Monde avant 1998., comme quoi, tout arrive !"

Je poursuivis avec une question simple mais essentielle : "Encourager son fils n’est-il pas dans son intérêt ? Pourquoi l’institutrice aurait-elle l’exclusivité de la reconnaissance, surtout si elle la réduit à deux lettres ?"

Le recteur, visiblement décontenancé, m’a conseillé de "mettre de l’eau dans mon vin". Mais je lui ai répondu avec détermination : "J’aurai toujours des mots pour reconnaître ce que mon fils fait de bien."

Les mots : moteurs ou freins pour les enfants ?

Les mots, qu’ils soient écrits ou prononcés, jouent un rôle fondamental dans la construction de l’estime de soi des enfants. Un commentaire positif peut transformer un effort en victoire personnelle ; à l’inverse, une remarque sèche ou l’absence de retour peut inhiber leur motivation.

Pour un enfant précoce, souvent en quête de sens, le besoin de reconnaissance est encore plus grand. Un "TB" dépourvu de contexte ou de chaleur humaine ne suffit pas. Ils ont besoin de se sentir compris, valorisés dans leur singularité, pour continuer à s’investir pleinement.

Un système d’enseignement parfois rigide

Cette expérience révèle aussi les limites d’un système d’enseignement souvent figé dans ses habitudes. Certains enseignants, par manque de temps ou de formation, privilégient une approche minimaliste et standardisée, sans toujours considérer les besoins évidemment essentiels des élèves.

Mais ce qui est plus problématique encore, c’est l’idée que les parents n’auraient pas leur place dans l’enseignement scolaire. En écrivant dans le cahier de mon fils, je n’ai pas voulu remettre en cause l’autorité de l’enseignante. J’ai simplement complété ce qui manquait pour le bien-être de mon enfant.

Le rôle des parents : un complément indispensable

Être parent, c’est soutenir son enfant, l’encourager et l’accompagner dans ses réussites comme dans ses échecs. Ce rôle ne s’arrête pas à la porte de l’école. Les enseignants et les parents devraient collaborer, plutôt que de s’opposer, pour offrir un cadre complet et bienveillant aux enfants.

Une leçon à retenir
Aujourd’hui encore, cette expérience reste gravée dans ma mémoire. Elle m’a appris une chose essentielle : il ne faut jamais avoir peur de défendre son enfant, même face à un système qui semble inflexible.

Et si nous repensions l’enseignement comme un partenariat, où chaque acteur – enseignants, parents, et même enfants – aurait sa place pour construire ensemble des générations épanouies, confiantes et motivées ?

Il est temps de poser cette question et d’agir. Parce que valoriser nos enfants, c’est leur donner les moyens de grandir en confiance et d’oser rêver.
28/12/2024
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Des scientifiques californiens ont calculé que le cerveau humain traitait les informations à la vitesse “extrêmement” lente de 10 bits par seconde, alors que nos récepteurs sensoriels sont capables de traiter plus d’un milliard de bits dans le même laps de temps. Un contraste aussi “frappant” qu’“inexpliqué”.
28/12/2024
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Un peu d’art, de cinéma et de gourmandises ! Pour le dernier week-end de l’année 2024, la rédaction de Ouest France a sélectionné trois idées de sorties à Cholet (Maine-et-Loire).
28/12/2024
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Dès janvier 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés seront obligées de proposer un dispositif de partage de la valeur
27/12/2024
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En 2005, j’avais accepté, avec une naïveté confondante et une once d’espoir et de conviction, de participer à la messe de minuit de La Séguinière. Pas comme simple spectateur, non. J’étais le musicien, le technicien, et le créateur de l’ambiance visuelle et sonore. Une mission titanesque qui, rétrospectivement, aurait mérité un contrat en bonne et due forme ou au moins une prime de Noël. Spoiler : je n’avais eu ni l’un ni l’autre.

Le projet avait tout pour séduire au départ : une salle municipale vaste, un prêtre enthousiaste que je connaissais depuis mes années lycée (merci à l’aumônerie pour ses bons moments à gratter de la guitare), et un public d’environ 1 000 âmes. Équipé de mon arsenal — guitare, ordinateur, vidéo-projecteur, écran géant et câbles en tous genres —, j’avais mobilisé non seulement du matériel de qualité, mais aussi mes compétences multiples en musique, en informatique et en logistique événementielle. Le tout, bien sûr, bénévolement. Mon athéisme, qui aurait pu poser problème à certains, n’avait pas freiné mon engagement. Ironique, n’est-ce pas ?

Un diaporama divin, mais des partenaires pas très "catholiques"...

Pour l’occasion, j’avais minutieusement préparé un diaporama destiné à projeter textes et images fournis par l’Abbé Nédixion. Un travail méticuleux impliquant des heures de tri, de synchronisation et d’ajustements techniques pour que tout soit parfait.

Pourtant, dès la mise en place, des grains de sable avaient grippé la machine : la chorale avait décidé de chanter… dos au public. Il m'avait fallu des trésors de diplomatie pour leur expliquer que la voix, comme la foi, est destinée à s’élever vers les fidèles. Puis, cerise sur le gâteau sonore : le claviériste jouait sur un synthétiseur probablement désaccordé, à moins que son talent pour les fausses notes n’avait été volontaire.

Malgré tout, la soirée démarrait et, contre toute attente, le spectacle avait tenu la route. La guitare était juste, les chants presque harmonieux, la diffusion du diaporama impeccable. Les fidèles avaient marmonné les cantiques avec plus ou moins de conviction. Bref, la magie de Noël avait opéré… du moins jusqu’à la bénédiction finale.

Un miracle : l’exode instantanée des fidèles

Et là, patatras. Une fois le dernier « Amen » prononcé, les portes s’étaient ouvertes et un flot humain s’était échappé, aspiré par la nuit glaciale. En une minute à peine, la salle était vide. Mille fidèles s’étaient évaporés, sans un regard en arrière, prêts à se régaler de dinde et de bûche, à échanger des « Joyeux Noël ». Même l'Abbé Nédixion, maître de cérémonie, s’était éclipsé avec une vélocité digne d’un champion de sprint, à faire rougir Usain Bolt, non sans un rapide « Merci pour tout ! ».

Quant à moi ? Je m’étais retrouvé seul.
Abandonné dans cette immense salle froide à ranger, face à un chantier monumental : débrancher et enrouler des dizaines de câbles, débrancher la sono, ranger quelques chaises pour faciliter l’accessibilité au débranchement et à l’équipement, éteindre le vidéo-projecteur et démonter l’écran géant de 6 m2. Tout cela, avec pour seule compagnie un silence qui, à mesure que je travaillais, s’était transformé en reproche : mais pourquoi diable avais-tu accepté tout ça ?

La solidarité chrétienne ? Un mythe urbain

Deux heures plus tard, enfin de retour chez moi, je avais raté le dessert familial. L’esprit alourdi, je réfléchis. Que restait-il de la solidarité et du partage prônés pendant cette Messe ? Rien. Pas un fidèle pour m’aider, pas même un mot de soutien, une main tendue, un geste, un minimum d'empathie. Que dalle !
Tout cela avait conforté une conclusion personnelle déjà bien ancrée : l’athéisme me semble décidément plus honnête. Plutôt que de prôner des valeurs que l’on oublie dès la sortie de l’église, il convoque la responsabilité de nos actes et du monde qu’on laisse derrière nous.

Et la prochaine fois ?
Si je devais refaire une Messe de Minuit, je m’assurerais de prêcher une homélie percutante : « Celui qui range après la fête est plus proche du Royaume des Cieux. » Peut-être que là, on viendrait m’aider. Mais ne comptez plus sur moi pour revenir avec ma guitare, mon matériel ou ma foi en une solidarité illusoire.

Joyeux Noël, donc, à ceux qui savent que le véritable partage va au-delà des mots murmurés entre deux cantiques. Moi, je garde mon énergie pour des causes plus authentiques.
25/12/2024
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21/12/2024
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Ralenti par un marché du bâtiment en difficulté, l’industriel choletais, vaisseau amiral du groupe Aliaxis en France (1 200 salariés), a un nouvel homme à sa tête, Stéphane Baudena. Parcours, perspective, investissements… Cinq mois après son arrivée, le directeur général du spécialiste de la gestion des fluides fait le tour des sujets pour la première fois, dans les colonnes du Courrier de l’Ouest.
20/12/2024
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Je vous invite à découvrir cette vidéo qui explique très clairement le dossier dit "des indemnités des élus" de la Ville de Cholet. Il est primordial de rétablir la vérité.

Source du post X : https://x.com/GBOURDOULEIX/status/1870150453343727670
20/12/2024
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J’aime bien cette émission où l’on ne cherche pas à faire des participants des stars et où les membres du jury ont un jugement argumenté pour chacune des prestations, contrairement à une émission comme The Voice où, publiquement, la bienveillance frôle la dictature.

Comme si la bienveillance consistait à ne dire que du bien et à nier les défauts, les fautes, les erreurs, ce qui ne tire pas les participants vers le haut, bien au contraire.

Dans l’émission Prodiges, les participants apprécient de recevoir des remarques constructives de la part des membres du jury.

Là où Prodiges rejoint les autres concours télévisuels, c’est dans l’autre concours : celui des SMS.

Si un seul gagnant de Prodiges touchera une bourse de 10 000€ qui aura nécessité des heures hebdomadaires d’entraînement sur plusieurs années, plusieurs gagnants au jeu SMS toucheront 10 000€ et plus.

On leur pose une question et ils doivent faire un choix parmi 2 réponses et envoyer leur par sms. Cela leur prendra 20 secondes.

Ce montant est à empocher plusieurs fois dans la soirée, sur plusieurs émissions.

Dans ce type de jeu télévisuel, on nous montre ainsi que la chance vaut plus que le travail et que le mérite.

Ceci dit, ceux qui travaillent leur art ont un gain sur le long terme en compétence et en estime de soi.
20/12/2024
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