💗Le polyamour : la bonne affaire des commerçants ? đŸ«°

💗Le polyamour : la bonne affaire des commerçants ? đŸ«°
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publiée le 11/02/2025
Si vous ĂȘtes commerçant et que vous ne vous ĂȘtes jamais posĂ© la question, il est temps d’y rĂ©flĂ©chir : le polyamour est-il une bĂ©nĂ©diction Ă©conomique pour votre business ?

Parce qu’aprùs tout, qui rapporte le plus ?
Un célibataire radin ?
Un couple bien rodé qui optimise ses courses ?
Ou un groupe polyamoureux qui enchaĂźne les restos, les cadeaux et les Airbnb XXL ?

Plongeons dans les chiffres
 et dans l’amour.

Un trio polyamoureux versus deux couples : qui gagne la bataille du porte-monnaie ?
Les polyamoureux aiment partager.

Mais partagent-ils aussi leurs dépenses au point de ruiner les commerçants ?
Voyons ça en comparant un trio et deux couples.

1ïžâƒŁ Sorties et restaurants
Un trio réserve une table pour trois.
Deux couples réservent deux tables de 2.
RĂ©sultat ?
â–ȘDeux couples > Un trio.
Pourquoi ?
Parce qu'un restaurateur prĂ©fĂšre deux tables remplies que trois personnes regroupĂ©es qui partagent l’addition.

2ïžâƒŁ Cadeaux et occasions spĂ©ciales
Un trio fĂȘte trois anniversaires et Ă©change des cadeaux.
Deux couples fĂȘtent quatre anniversaires et Ă©changent plus de cadeaux (1 cadeau chacun, mais pour 4 personnes).
RĂ©sultat ?
â–Ș Deux couples > Un trio. Plus de partenaires ? Oui. Plus de cadeaux ? Pas forcĂ©ment. Les couples restent plus dĂ©pensiers.

3ïžâƒŁ Voyages et hĂŽtels
Un trio réserve une chambre ou un Airbnb partagé.
Deux couples réservent deux chambres.
RĂ©sultat ?
â–Ș Deux couples > Un trio. Plus de chambres, plus de rĂ©servations, plus de sous pour l’hĂŽtellerie.

✅ Verdict : sur trois critĂšres clĂ©s, les couples gagnent.

Mais alors, à partir de combien de partenaires le polyamour devient intéressant ?
La vraie magie commence quand on dĂ©passe 3 partenaires. C’est lĂ  que le polyamour devient le jackpot des commerçants !

🔾 Quand le groupe devient un Ă©vĂ©nement
Dùs qu’on arrive à 4 ou 5 partenaires, les choses changent :

✔ Les restos deviennent des banquets. Un groupe poly doit rĂ©server une grande table, commander plusieurs plats, et il y a toujours une personne gĂ©nĂ©reuse pour payer une tournĂ©e.

✔ Les hĂŽtels passent de la chambre double Ă  la suite avec jacuzzi.

✔ Les sorties sont plus frĂ©quentes. Entre les anniversaires, les petites attentions et les soirĂ©es organisĂ©es, le budget loisirs explose.

🔾 Plus de cadeaux, plus de sĂ©duction
✔ Dans une relation poly Ă  5 partenaires, on peut acheter un cadeau 5 fois plus souvent qu’un couple monogame !

✔ On se pomponne plus : parfums, vĂȘtements sexy, cosmĂ©tiques, tout y passe.

🔾 Moins d’optimisation des dĂ©penses
✔ Un couple optimise : un abonnement Netflix commun, des courses bien planifiĂ©es

✔ Un groupe poly, c’est plus compliquĂ© : entre ceux qui vivent ensemble et ceux qui se voient Ă  l’extĂ©rieur, on finit par multiplier les sorties, les abonnements et les frais divers.

Le polyamour est-il un business rentable ?
✅ Si vous vendez des restos, des hĂŽtels, du bien-ĂȘtre et du luxe : OUI.
✅ Si vous ciblez les cadeaux, la mode ou la sĂ©duction : OUI.
❌ Si vous vendez des packs de pñtes et du papier toilette chez Lidl : bof.

Moralité ?
Plus il y a de partenaires, plus l’économie tourne.

Alors commerçants, soyez malins : ciblez les polyamoureux !
Des offres spĂ©ciales « DĂźner pour 5 », des rĂ©ductions « À plusieurs, c’est mieux », et surtout, prenez l’amour au sĂ©rieux
 car il fait vivre le commerce ! 😉

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Commentaires
11/02/2025 18:42
Vu sous cet angle là ça change tout 😅

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Les nouvelles nĂ©gociations entre les syndicats et la direction se dĂ©roulent ces mardi 18 et mercredi 19 fĂ©vrier, Ă  Clermont-Ferrand (Puy-de-DĂŽme). Devant l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire), une grĂšve a dĂ©marrĂ© depuis 5 h.
18/02/2025
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Cholet (Maine-et-Loire) devra rembourser au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante 66.000 € pour couvrir les indemnisations versĂ©es Ă  un employĂ© de la Ville dĂ©cĂ©dĂ© en 2015, a dĂ©cidĂ© un tribunal le 11 fĂ©vrier 2025.
14/02/2025
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Le corps de la fillette avait Ă©tĂ© retrouvĂ© samedi, dans un bois Ă  Longjumeau. Le procureur de la RĂ©publique d’Evry tiendra une confĂ©rence de presse pour faire un point sur l’enquĂȘte mercredi Ă  18 heures.
12/02/2025
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QUESTION
Je travaille actuellement en mĂ©diathĂšque, et me demande ce qu’il est possible de faire ou de ne pas faire, d’un point de vue juridique, sur les rĂ©seaux sociaux de la bibliothĂšque, en ce qui concerne les jeux vidĂ©os, les films et les jeux de sociĂ©tĂ©. C’est pourquoi je me tourne vers vous aujourd’hui.

Plus précisément :
- peut-on mettre une affiche de jeu vidĂ©o/film sur les rĂ©seaux sociaux de la bibliothĂšque afin d’informer notre public de la programmation Ă  venir ? Si oui, dans quelle mesure ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de mĂ©diathĂšques proposant des alternatives ?

- est-il possible de mettre des extraits de jeu vidĂ©o/film, ou bien une image de notre public comprenant l'Ă©cran sur lequel est projetĂ© le film, sur les rĂ©seaux sociaux de la bibliothĂšque pour faire un retour en images ? Si oui, dans quelle mesure (moins d’un certain nombre de secondes de captation ?) ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de mĂ©diathĂšques proposant des alternatives ?

- Est-il possible, dans un mail aux lecteurs, de noter le nom/mettre l’affiche du film et des jeux vidĂ©os que nous souhaitons proposer ce mois-ci ?

- Est-il possible de filmer une partie de jeu de société entiÚre, par exemple ? Existe-t-il des limitations à prendre en compte en ce qui concerne les jeux de société, lorsque nous en parlons sur les réseaux sociaux de la bibliothÚque ?

RĂ©ponse : http://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/images-de-jeux-video-ou-de-films-sur-les-reseaux-sociaux

Cas juridique: https://www.didierfelix-avocat.com/puis-je-utiliser-des-extraits-de-films-dans-un-montage-video/

IA
LĂ©galitĂ© de l’utilisation d’une image extraite d’un film sur les rĂ©seaux sociaux sans mention :

1- Droits d’auteur

- Une image extraite d’un film est une Ɠuvre protĂ©gĂ©e par le droit d’auteur.

- L’utilisation d’une telle image sans autorisation peut constituer une violation des droits du producteur ou du rĂ©alisateur.

2- Exceptions possibles

- Droit de courte citation (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle en France) :
→ S’applique aux textes et aux images à condition que l’image soit une citation accompagnant une analyse critique.
→ L’usage doit ĂȘtre justifiĂ© par un objectif pĂ©dagogique, scientifique ou informatif.
→ La source et l’auteur doivent ĂȘtre mentionnĂ©s.

- Usage pĂ©dagogique (exception pour l’enseignement et la recherche) :
→ Valable uniquement dans un cadre strictement scolaire (ex. : plateforme Ă©ducative, intranet d’établissement), et pas sur un rĂ©seau social public

3. Risque juridique sur les réseaux sociaux :
- L’absence de mention de l’auteur ou de la source peut poser problùme.

- Si l’image est utilisĂ©e sans justification critique et sans citation, cela peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une reproduction illicite.

- Les ayants droit (producteur, distributeur) pourraient exiger le retrait ou engager des poursuites en cas d’usage abusif.

Conclusion
Publier une image extraite du film sur un rĂ©seau social sans mention, expose l’utilisateur Ă  un risque de violation du droit d’auteur. Pour ĂȘtre lĂ©gal, il doit :

- Justifier son usage par une analyse critique ou informative.

- Mentionner l’auteur et la source de l’image.

- Vérifier si une autorisation est nécessaire.

Si des Ă©lĂšves utilisent cette mĂȘme photo pour un devoir, la situation est diffĂ©rente car leur usage se fait dans un cadre pĂ©dagogique privĂ©, ce qui est gĂ©nĂ©ralement couvert par une exception au droit d’auteur.

1. Exception pĂ©dagogique et droit d’auteur

En France, l’article L122-5 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle prĂ©voit une exception pour l’enseignement et la recherche, sous certaines conditions :

- L’usage doit ĂȘtre strictement pĂ©dagogique (travaux scolaires, supports de cours, exposĂ©s, etc.).

- La diffusion doit se faire dans un cadre restreint (classe, ENT, devoir remis au professeur).

- L’image doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’une mention de la source et de l’auteur (nom du rĂ©alisateur, titre du film, annĂ©e).

- L’exploitation ne doit pas avoir un but lucratif.

2. Différence avec la publication sur un réseau social

- Dans un devoir scolaire : L’image est utilisĂ©e Ă  des fins d’analyse et d’apprentissage, sans diffusion publique → exception pĂ©dagogique valide.

Sur un rĂ©seau social : L’utilisateur publie l’image sur un rĂ©seau social public sans mention ni analyse critique → possible infraction au droit d’auteur.

3. Que se passe-t-il si un élÚve publie son devoir sur un blog ou un réseau social ?

- Si le devoir contenant l’image est publiĂ© publiquement, alors l’élĂšve sort du cadre de l’exception pĂ©dagogique et s’expose aux mĂȘmes rĂšgles que l’utilisateur sur un rĂ©seau social.

- Il devra donc respecter le droit de citation (analyse critique + mention de la source) ou demander une autorisation si l’usage dĂ©passe ce cadre.

Conclusion

- Dans un devoir privĂ© : L’utilisation de l’image est couverte par l’exception pĂ©dagogique, Ă  condition de citer la source.

- Si le devoir est publiĂ© sur un rĂ©seau social ou un blog : Il devient soumis aux mĂȘmes rĂšgles que toute publication publique et pourrait constituer une violation du droit d’auteur.

Sources
https://eduscol.education.fr/420/comment-utiliser-des-oeuvres-dans-un-cadre-pedagogique

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037388886/?utm_source=chatgpt.com
12/02/2025
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Si vous ĂȘtes commerçant et que vous ne vous ĂȘtes jamais posĂ© la question, il est temps d’y rĂ©flĂ©chir : le polyamour est-il une bĂ©nĂ©diction Ă©conomique pour votre business ?

Parce qu’aprùs tout, qui rapporte le plus ?
Un célibataire radin ?
Un couple bien rodé qui optimise ses courses ?
Ou un groupe polyamoureux qui enchaĂźne les restos, les cadeaux et les Airbnb XXL ?

Plongeons dans les chiffres
 et dans l’amour.

Un trio polyamoureux versus deux couples : qui gagne la bataille du porte-monnaie ?
Les polyamoureux aiment partager.

Mais partagent-ils aussi leurs dépenses au point de ruiner les commerçants ?
Voyons ça en comparant un trio et deux couples.

1ïžâƒŁ Sorties et restaurants
Un trio réserve une table pour trois.
Deux couples réservent deux tables de 2.
RĂ©sultat ?
â–ȘDeux couples > Un trio.
Pourquoi ?
Parce qu'un restaurateur prĂ©fĂšre deux tables remplies que trois personnes regroupĂ©es qui partagent l’addition.

2ïžâƒŁ Cadeaux et occasions spĂ©ciales
Un trio fĂȘte trois anniversaires et Ă©change des cadeaux.
Deux couples fĂȘtent quatre anniversaires et Ă©changent plus de cadeaux (1 cadeau chacun, mais pour 4 personnes).
RĂ©sultat ?
â–Ș Deux couples > Un trio. Plus de partenaires ? Oui. Plus de cadeaux ? Pas forcĂ©ment. Les couples restent plus dĂ©pensiers.

3ïžâƒŁ Voyages et hĂŽtels
Un trio réserve une chambre ou un Airbnb partagé.
Deux couples réservent deux chambres.
RĂ©sultat ?
â–Ș Deux couples > Un trio. Plus de chambres, plus de rĂ©servations, plus de sous pour l’hĂŽtellerie.

✅ Verdict : sur trois critĂšres clĂ©s, les couples gagnent.

Mais alors, à partir de combien de partenaires le polyamour devient intéressant ?
La vraie magie commence quand on dĂ©passe 3 partenaires. C’est lĂ  que le polyamour devient le jackpot des commerçants !

🔾 Quand le groupe devient un Ă©vĂ©nement
Dùs qu’on arrive à 4 ou 5 partenaires, les choses changent :

✔ Les restos deviennent des banquets. Un groupe poly doit rĂ©server une grande table, commander plusieurs plats, et il y a toujours une personne gĂ©nĂ©reuse pour payer une tournĂ©e.

✔ Les hĂŽtels passent de la chambre double Ă  la suite avec jacuzzi.

✔ Les sorties sont plus frĂ©quentes. Entre les anniversaires, les petites attentions et les soirĂ©es organisĂ©es, le budget loisirs explose.

🔾 Plus de cadeaux, plus de sĂ©duction
✔ Dans une relation poly Ă  5 partenaires, on peut acheter un cadeau 5 fois plus souvent qu’un couple monogame !

✔ On se pomponne plus : parfums, vĂȘtements sexy, cosmĂ©tiques, tout y passe.

🔾 Moins d’optimisation des dĂ©penses
✔ Un couple optimise : un abonnement Netflix commun, des courses bien planifiĂ©es

✔ Un groupe poly, c’est plus compliquĂ© : entre ceux qui vivent ensemble et ceux qui se voient Ă  l’extĂ©rieur, on finit par multiplier les sorties, les abonnements et les frais divers.

Le polyamour est-il un business rentable ?
✅ Si vous vendez des restos, des hĂŽtels, du bien-ĂȘtre et du luxe : OUI.
✅ Si vous ciblez les cadeaux, la mode ou la sĂ©duction : OUI.
❌ Si vous vendez des packs de pñtes et du papier toilette chez Lidl : bof.

Moralité ?
Plus il y a de partenaires, plus l’économie tourne.

Alors commerçants, soyez malins : ciblez les polyamoureux !
Des offres spĂ©ciales « DĂźner pour 5 », des rĂ©ductions « À plusieurs, c’est mieux », et surtout, prenez l’amour au sĂ©rieux
 car il fait vivre le commerce ! 😉
11/02/2025
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Jean-Jacques Goldman face aux critiques des Restos du CƓur : un dĂ©bat sous tension

En 1995, un Ă©vĂ©nement tĂ©lĂ©visĂ© inattendu secoue le petit monde des EnfoirĂ©s. Un dĂ©bat en direct est organisĂ© sur une question brĂ»lante : les Restos du CƓur sont-ils une bonne ou une mauvaise rĂ©ponse Ă  la misĂšre ?

Aux commandes de cette discussion animĂ©e, la comĂ©dienne Josiane Balasko. Face Ă  elle, deux visions du monde s’opposent. D’un cĂŽtĂ©, Romain Goupil, rĂ©alisateur, ancien militant de Mai 68 et ami de Coluche, mais farouchement critique Ă  l’égard de l’initiative des Restos. De l’autre, Jean-Jacques Goldman, auteur de l’hymne des EnfoirĂ©s, chanteur discret mais cette fois visiblement agacĂ©.

Pour Romain Goupil, la faim et la prĂ©caritĂ© ne sont pas des problĂšmes de charitĂ© mais des problĂšmes politiques qu’il faut rĂ©soudre autrement. "Les Restaurants du CƓur offrent un alibi et une bonne conscience, voilĂ  tout", assĂšne-t-il.

La réponse de Goldman fuse, sÚche et sans détour :
"Ça donne pas un alibi et une bonne conscience, ça donne Ă  bouffer Ă  des gens qui n'en ont pas. C'est tout." Applaudissements immĂ©diats du public.

Le dĂ©bat se tend. Goupil Ă©voque les drames sanitaires Ă  l’échelle mondiale, comme les enfants mourant faute de vaccin contre la rougeole. Goldman, de nature rĂ©servĂ©e, commence Ă  s’énerver, en douceur :

"Je ne vais pas avoir la prĂ©tention de m’occuper du sort de l’humanitĂ©, mais lĂ , c’est Ă  cĂŽtĂ© de nous, c’est un voisin... Qu’est-ce qu’on fait ? On attend le grand soir ?"

L’auteur de "Sans idĂ©ologie, discours ou baratin" n’a que faire des grandes thĂ©ories. Pour lui, l’essentiel est d’agir, ici et maintenant. Le demi-frĂšre de Pierre Goldman, intellectuel d’extrĂȘme gauche assassinĂ© en 1979, se tient Ă  distance des postures politiques. Il croit au concret.

Un moment rare oĂč l’artiste, d’ordinaire discret, montre toute sa dĂ©termination. Et rappelle, en une phrase, l’essence mĂȘme des Restos du CƓur : "Ça donne Ă  manger. C’est tout."
11/02/2025
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La ville de Cholet avait suscité une vive polémique en proposant l'instauration d'une taxe annuelle de 100 euros pour les locataires, dans le but de financer l'accÚs aux services publics. Cependant, cette mesure controversée a été retoquée par la préfecture, qui a jugé qu'elle ne respectait pas la législation en vigueur.

L'initiative de la municipalité choletaise avait pour objectif de répartir différemment les charges financiÚres pesant sur les services publics locaux. La mesure prévoyait ainsi d'imposer une contribution annuelle de 100 euros aux locataires, sous prétexte qu'ils bénéficient des infrastructures et services municipaux sans pour autant payer directement la taxe fonciÚre, qui incombe aux propriétaires.

DÚs son annonce, la délibération a suscité des réactions contrastées. Certains y voyaient une mesure inédite et potentiellement injuste, notamment pour les locataires déjà en situation précaire. De nombreux habitants et associations ont critiqué cette initiative, estimant qu'elle instaurait une inégalité de traitement entre propriétaires et locataires.

Selon Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/taxation-des-locataires-de-cholet-la-prefecture-retoque-la-deliberation-de-la-ville-eb19ecaa-d1d2-11ef-8aa9-6a8073542db7), la prĂ©fecture a finalement annulĂ© cette dĂ©libĂ©ration municipale. L'administration dĂ©partementale a estimĂ© que la taxe envisagĂ©e ne reposait sur aucun fondement lĂ©gal et qu'elle ne pouvait donc pas ĂȘtre mise en application.

En France, la fiscalité locale est encadrée par des rÚgles précises. Si la taxe d'habitation a été supprimée pour la majorité des contribuables, les taxes fonciÚres restent à la charge des propriétaires. L'instauration d'une contribution spécifique ciblant uniquement les locataires aurait constitué une rupture d'égalité devant l'impÎt.

L'annulation de cette taxe a été saluée par les opposants à la mesure, qui considéraient qu'elle introduisait une inégalité fiscale injustifiable. Les associations de locataires et certains groupes politiques ont exprimé leur satisfaction, estimant que cette décision évitait une surcharge financiÚre sur une partie de la population déjà fragilisée par l'inflation et la hausse des loyers.

Cependant, du cÎté de la mairie, cette décision est perçue comme un frein à une répartition équitable des charges locales. La municipalité argue que les services publics locaux bénéficient à tous les résidents, et pas uniquement aux propriétaires, ce qui justifierait selon elle une contribution des locataires.

Avec cette dĂ©cision de la prĂ©fecture, la ville de Cholet va devoir revoir sa copie et envisager d'autres solutions pour financer ses services publics. Reste Ă  voir si une autre forme de contribution locale pourrait ĂȘtre envisagĂ©e, sans tomber sous le coup d'une annulation juridique.

Cette affaire met en lumiÚre les tensions qui peuvent exister autour du financement des collectivités locales et la difficile équation entre équité fiscale et légalité. Elle pose également la question de la justice fiscale entre propriétaires et locataires, un débat qui ne semble pas prÚs de s'éteindre.
10/02/2025
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Cemil ƞanlı est journaliste, reporter et videaste indĂ©pendant français, et traite des sujets de politique, du social et d’écologie.

Voir la vidéo sur X : https://x.com/cemil/status/1888203502389776392?s=46
10/02/2025
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La cour administrative d'appel de Nantes a dĂ©boutĂ© la ville de Cholet (Maine-et-Loire), qui devra bel et bien rĂ©cupĂ©rer auprĂšs de son maire les 3 600 euros de frais d'avocats qu'elle lui a avancĂ©s dans le cadre de ses dĂ©mĂȘlĂ©s...
09/02/2025
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Sur LCI, Bruno Retailleau et une jeune femme ont débattu le 6 février sur le port du voile.
https://www.tf1info.fr/politique/videos/video-sur-lci-bruno-retailleau-debat-avec-une-jeune-femme-sur-le-port-du-voile-6960-2349396.html

Chacun d’entre eux se basent sur des textes.

✅ Pour ia jeune femme, le texte religieux : que dit le Coran sur le voile ?
Il existe plusieurs versets qui abordent la question de la tenue vestimentaire des femmes, notamment :

🔾Sourate 24, verset 31 (An-Nur – La Lumiùre) :
"Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraßt et qu'elles rabattent leur khimar sur leurs poitrines..."
Le terme "khimar" désigne un voile ou un couvre-chef, mais le verset parle surtout de couvrir la poitrine et ne mentionne pas expressément l'obligation de couvrir les cheveux.

🔾Sourate 33, verset 59 (Al-Ahzab – Les CoalisĂ©s) :
"Ô ProphĂšte ! Dis Ă  tes Ă©pouses, Ă  tes filles, et aux femmes des croyants de revĂȘtir leur jilbab : elles en seront plus vite reconnues et Ă©viteront ainsi d’ĂȘtre offensĂ©es."
Le "jilbab" est un vĂȘtement ample, mais ce verset ne prĂ©cise pas s’il doit couvrir la tĂȘte ou le corps dans son ensemble.

Dans cet article (https://oumma.com/le-voile-selon-le-coran-et-en-islam/), l'auteur, Dr Al 'Ajamß, affirme que le Coran n'institue pas une obligation divine de porter le voile. Il appelle plutÎt à la pudeur et à la décence, des comportements recommandés tant pour les hommes que pour les femmes. Ainsi, selon cette analyse, le port du voile n'est pas une obligation religieuse, mais une pratique culturelle ou personnelle.

✅ Pour Bruno Retailleau, le texte lĂ©gislatif : que dit la loi française ?
En France, l'interdiction du port de signes religieux ostensibles, y compris le voile, est encadrée par plusieurs textes législatifs :

🔾Loi du 15 mars 2004 : cette loi interdit le port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse dans les Ă©coles, collĂšges et lycĂ©es publics. Elle est codifiĂ©e Ă  l'article L. 141-5-1 du Code de l'Ă©ducation.

🔾Loi du 11 octobre 2010 : cette loi interdit la dissimulation du visage dans l'espace public, ce qui inclut le port du voile intĂ©gral (comme le niqab ou la burqa). Elle stipule que nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinĂ©e Ă  dissimuler son visage, sauf exceptions prĂ©vues par la loi.

Ces lois visent à garantir le principe de laïcité et à assurer la sécurité publique en permettant l'identification des personnes dans l'espace public.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000417977?

▶ En l'Ă©tat, nous avons affaire a une opposition entre deux types de normes :

🔾Un texte religieux (le Coran), qui est soumis Ă  interprĂ©tation et concerne une sphĂšre individuelle de croyance et de pratique.

🔾Un texte Ă©tatique (loi ou rĂšglement), qui s’applique dans l’espace collectif et repose sur des principes dĂ©finis par la sociĂ©tĂ©.

✅ Pourquoi y a-t-il conflit ?

🔾Du point de vue de la femme voilĂ©e, le port du voile est perçu comme une obligation religieuse et donc comme un droit fondamental qu’elle doit pouvoir exercer librement.

🔾Du point de vue de l’État, les sorties scolaires sont considĂ©rĂ©es comme faisant partie du service public (dans certains pays, comme la France), oĂč s’applique le principe de neutralitĂ© religieuse, c’est-Ă -dire l'absence de signes religieux visibles dans certaines fonctions.


✅ Dans une sociĂ©tĂ© laĂŻque, ce sont les lois civiles et rĂ©publicaines qui priment dans l’espace public :
🔾Les croyances restent individuelles et libres tant qu'elles ne s'imposent pas au cadre collectif.

🔾Les rĂšgles collectives sont celles qui organisent la vie commune, et elles peuvent restreindre certaines manifestations de croyances dans des espaces spĂ©cifiques (comme l’école ou les fonctions publiques).

On est bien face Ă  une opposition entre deux textes, mais dans une sociĂ©tĂ© organisĂ©e, ce sont les lois de la RĂ©publique qui s’imposent dans l’espace commun. Une croyance personnelle ne peut pas primer sur une rĂšgle collective, sinon chacun imposerait sa propre vision et il n’y aurait plus de cadre commun.

✅ Le respect est prioritaire. Mais lequel ?
Prenons le cas du sport qui fait également débat

🔾Si le respect Ă©tait la prioritĂ©, alors toute personne choisissant de pratiquer un sport respecterait en premier lieu les rĂšgles de ce sport.

🔾Un sport ne s’impose pas à tous dans la vie quotidienne. A quel titre la pratique d’une religion s'imposerait dans l’espace commun ?

🔾Si la pratique de la religion est un choix libre et intime, plus importante que la sexualitĂ©, alors qu’ils la pratiquent dans l’intimitĂ©, seul(e) ou Ă  plusieurs, selon leur choix.

🔾Les croyances sont individuelles et les rĂšgles sont collectives. Ces deux notions ne s’opposent pas, mais dans l’espace commun, ce sont les rĂšgles qui prĂ©valent. Si chacun imposait ses propres croyances au collectif, ce serait l’anarchie totale.

✅ Le dĂ©bat fondamental : la ibertĂ© et le cadre commun

📌 Si les mamans accompagnatrices doivent ĂȘtre libres de porter le voile, alors tous les Ă©lĂšves et enseignants devraient ĂȘtre libres de porter une capuche ou tout autre chose sur la tĂȘte en sorties scolaires, dans les compĂ©titions sportives....

Pourquoi ? Parce qu’on appliquerait ainsi le mĂȘme principe de libertĂ© vestimentaire Ă  tous, indĂ©pendamment de la raison (religieuse ou non) qui motive le port du couvre-chef.

📌 Est-ce souhaitable ?

Si tout le monde pouvait se couvrir la tĂȘte Ă  l’école, cela entraverait la communication, la reconnaissance faciale et pourrait mĂȘme poser des problĂšmes d’autoritĂ© et de discipline.
La RĂ©publique a des rĂšgles communes qui s’appliquent Ă  tous, sans distinction de croyance.

Donc, si une capuche n’est pas autorisĂ©e en classe, pourquoi le voile le serait-il pour les accompagnatrices ? La rĂšgle doit ĂȘtre cohĂ©rente pour tous, sinon elle devient arbitraire et crĂ©e un traitement de faveur.

En fait, peu importe la nature du dogme (religieux ou non), lorsqu'il entre en conflit avec des rĂšgles collectives lorsque ses prescriptions s’opposent aux normes de la sociĂ©tĂ©.
D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’une rĂšgle collective, qui ne nie pas la libertĂ© individuelle, mais qui dĂ©finit un cadre pour le vivre-ensemble.

🔾Pour celles et ceux qui veulent vivre de grandes sensations en voiture, il y a des circuits prĂ©vus Ă  cet effet. Et mĂȘme sur ces circuits, il y a des rĂšgles et des logiques Ă  respecter.

🔾Dans un orchestre, chaque musicien est libre d’interprĂ©ter la musique, mais il doit suivre la partition et le chef d’orchestre pour que l’ensemble soit harmonieux.
Si chacun joue comme il veut, au mépris des rÚgles communes, c'est la cacophonie.

🔾Un automobiliste peut prĂ©fĂ©rer rouler sans s’arrĂȘter, mais les feux rouges existent pour organiser la circulation et Ă©viter les accidents.
La rĂšgle n’est pas lĂ  pour brimer sa libertĂ©, mais pour assurer la fluiditĂ© et la sĂ©curitĂ© de tous.

🔾Dans une partie d’échecs, chaque joueur est libre de choisir sa stratĂ©gie, mais les piĂšces ont des mouvements prĂ©dĂ©finis.
Un joueur qui décide que son cavalier peut bouger comme une tour brouille les rÚgles et rend le jeu impossible.

🔾Un chef Ă©toilĂ© peut innover, mais trop s’éloigner des bases peut ruiner un plat.
Par exemple, dans une pĂąte Ă  crĂȘpes, remplacer le lait par du jus d’orange peut ĂȘtre une tentative originale, mais si chacun suit ses propres rĂšgles, on n’a plus une crĂȘpe, mais un autre plat.

🔾Dans un match de football, un joueur ne peut pas prendre le ballon avec les mains (sauf le gardien), mĂȘme s’il prĂ©fĂšre jouer de cette maniĂšre.
S’il refuse de suivre les rùgles, il n’est plus dans le football, mais dans un autre sport.

Ainsi, lorsque des instances sportives ne respectent plus les propres rùgles du sport qu’elles encadrent en autorisant le port du voile, elles initient un processus anarchique.
08/02/2025
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Gutenberg
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L’Intelligence Artificielle (IA) suscite autant d’enthousiasme que d’inquiĂ©tude. Si ses applications semblent prometteuses, certaines dĂ©rives sont dĂ©jĂ  bien rĂ©elles.

Mais cette peur est-elle justifiée ?
Et qui en porte la responsabilité : les concepteurs ou les utilisateurs ?

✅ Les dĂ©rives actuelles de l’IA : des risques dĂ©jĂ  prĂ©sents
Contrairement Ă  une simple crainte du futur, certaines dĂ©rives de l’IA sont aujourd’hui avĂ©rĂ©es. Elles concernent plusieurs domaines sensibles :

🔾Le droit d’auteur et la propriĂ©tĂ© intellectuelle
De nombreuses IA gĂ©nĂ©ratives sont entraĂźnĂ©es sur des Ɠuvres sans le consentement des auteurs. Cela pose un problĂšme juridique et Ă©thique majeur : des Ă©crivains, artistes et journalistes ont intentĂ© des actions en justice contre des entreprises comme OpenAI ou Stability AI pour exploitation non autorisĂ©e de leurs contenus.

🔾La manipulation et la dĂ©sinformation
L’IA est dĂ©jĂ  utilisĂ©e pour gĂ©nĂ©rer de la dĂ©sinformation Ă  grande Ă©chelle :

- Deepfakes : des vidĂ©os truquĂ©es permettent de faire dire ou faire Ă  des personnes des choses qu’elles n’ont jamais faites.

- Fake news automatisées : des algorithmes peuvent générer et diffuser des fausses informations massivement.

- Propagande assistĂ©e par IA : certains gouvernements exploitent l’IA pour manipuler l’opinion publique ou censurer des contenus critiques.

🔾Les biais et discriminations intĂ©grĂ©s dans les algorithmes
L’IA reproduit les biais prĂ©sents dans ses bases de donnĂ©es d’entraĂźnement.

Exemples :
- Amazon a abandonné un outil de recrutement IA qui discriminait systématiquement les candidatures féminines.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/quand-le-logiciel-de-recrutement-damazon-discrimine-les-femmes-141753

- Des systÚmes de justice prédictive ont renforcé des discriminations raciales.

🔾La surveillance de masse et la vie privĂ©e
La reconnaissance faciale est utilisée sans consentement dans plusieurs pays, notamment par des entreprises comme Clearview AI.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/10/20/reconnaissance-faciale-la-cnil-condamne-clearview-ai-a-une-amende-de-20-millions-d-euros_6146699_4408996.html

L’IA facilite la collecte et l’analyse massive de donnĂ©es personnelles pour du ciblage publicitaire ou de la surveillance Ă©tatique.

🔾L’usurpation d’identitĂ© et la fraude
L’IA permet de falsifier des voix ou des images pour tromper des entreprises et des particuliers. Des fraudes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© commises en imitant la voix d’un PDG pour dĂ©tourner des fonds.
https://www.lesechos.fr/2019/11/fraude-30-quand-lia-imite-la-voix-du-pdg-2031892

✅ L’anthropomorphisation de l’IA : une illusion dangereuse
Un des problĂšmes majeurs vient du fait que l’IA adopte des tournures de langage humain ("Je suis content que ça te plaise", "Bonjour, comment ça va ?"). MĂȘme en sachant qu’une IA n’a ni Ă©motions ni conscience, notre cerveau social tend Ă  projeter une humanitĂ© sur elle.

🔾Pourquoi les concepteurs maintiennent-ils cette illusion ?
- Une meilleure expérience utilisateur : une IA fluide et engageante est plus agréable à utiliser.

- Un enjeu commercial : plus une IA semble "humaine", plus elle fidélise les utilisateurs.

- Une stratĂ©gie de persuasion : en donnant l’impression que l’IA comprend, elle gagne en crĂ©dibilitĂ©.

- L’absence de rĂ©gulation : aucune loi n’impose aujourd’hui de prĂ©ciser qu’une IA n’a pas de conscience.

🔾Quels sont les risques ?
- L'attachement Ă©motionnel excessif : certaines personnes dĂ©veloppent un lien affectif avec des IA conversationnelles (ex : l’application Replika).
https://www.blogdumoderateur.com/impact-compagnons-ia-sante-mentale-exemple-replika/

- La manipulation subtile : une IA qui "semble comprendre" peut orienter les pensées et décisions.

- La confusion cognitive : lorsqu’une IA dit "Je pense que...", elle ne pense rien du tout, mais l’utilisateur peut ĂȘtre amenĂ© Ă  croire le contraire.

🔾Ce qu’il faudrait changer
- Supprimer les formulations humaines trompeuses ("Je suis content", "Je pense que").

- Obliger les IA à indiquer clairement qu’elles sont des programmes.

- Légiférer pour interdire toute illusion de conscience dans les IA publiques.

- Sensibiliser les utilisateurs aux biais des IA et aux risques d’anthropomorphisation.

✅ Qui est responsable : les concepteurs ou les utilisateurs ?
L’IA n’est pas une menace en soi, mais son utilisation, son dĂ©veloppement et son encadrement doivent ĂȘtre mieux maĂźtrisĂ©s.

🔾Les concepteurs portent une responsabilitĂ© majeure : ils doivent Ă©viter les dĂ©rives connues, comme l’exploitation abusive des donnĂ©es, la manipulation et l’illusion d’intelligence.

🔾Les utilisateurs doivent ĂȘtre conscients des limites de l’IA et ne pas la considĂ©rer comme une entitĂ© intelligente ou fiable sans esprit critique.

🔾Les rĂ©gulateurs et gouvernements doivent fixer des rĂšgles strictes pour encadrer son dĂ©veloppement et empĂȘcher les abus.
https://www.cnil.fr/fr/entree-en-vigueur-du-reglement-europeen-sur-lia-les-premieres-questions-reponses-de-la-cnil

✅ Faut-il avoir peur de l’IA ?
Nous n’avons pas affaire Ă  un "danger imminent" d’une IA toute-puissante qui prendrait le contrĂŽle du monde, mais les dĂ©rives actuelles sont bien rĂ©elles et prĂ©occupantes. Il ne s’agit pas d’une peur irrationnelle, mais d’une vigilance nĂ©cessaire.

En l’état actuel, l’IA est un outil dont la menace dĂ©pend avant tout de ceux qui la conçoivent et de ceux qui l'utilisent. L’enjeu est donc de l’encadrer intelligemment pour Ă©viter qu’elle ne devienne un danger systĂ©mique, tout en exploitant ses bĂ©nĂ©fices de façon Ă©thique et responsable.

La peur de l’IA n’est pas infondĂ©e, mais elle ne doit pas ĂȘtre hystĂ©risĂ©e. Ce n’est pas tant l’IA elle-mĂȘme qui est un problĂšme, mais la maniĂšre dont elle est dĂ©veloppĂ©e, utilisĂ©e et rĂ©gulĂ©e. Tant que des intĂ©rĂȘts commerciaux primeront sur l’éthique, et que l’illusion de conscience ne sera pas bannie, des dĂ©rives continueront Ă  Ă©merger.

Une chose est certaine : nous ne pouvons pas rester passifs face Ă  ces enjeux. Une IA Ă©thique et responsable doit ĂȘtre une prioritĂ©, avant qu’il ne soit trop tard.
06/02/2025
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DĂ©voilĂ©e ce jeudi 6 fĂ©vrier, l'enquĂȘte de la plateforme Reech montre les rĂ©centes mutations dans le rapport des Français aux influenceurs sur les rĂ©seaux sociaux
06/02/2025
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