La boulette de la boule đŸ˜Č. Aux Étas-Unis, un prĂ©sentateur de loterie confond deux chiffres et sĂšme la zizanie

La boulette de la boule đŸ˜Č. Aux Étas-Unis, un prĂ©sentateur de loterie confond deux chiffres et sĂšme la zizanie
Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
publiée le 13/05/2022
Comme on peut le voir dans la vidéo laissée en ligne par la loterie, le présentateur annonce que le numéro 6 a été tiré, alors que le bon numéro était en réalité le 9

bfmtv.com
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Son monopole absolu sur la recherche impose ses rÚgles, souvent opaques et contradictoires, et pousse les créateurs de contenu à se plier à des pratiques parfois absurdes.

Comme toute entreprise, l'intĂ©rĂȘt de Google, c'est Google. Sa prioritĂ© est de conserver sa domination, et tout le reste dĂ©coule de cette logique et tout le monde l'accepte.

🟩 Pourquoi tout le monde est à la botte de Google ?

Un monopole incontesté et incontournable
En France, Google détient environ 91% des parts de marché dans la recherche en ligne.
Cela signifie que pour qu’un contenu soit visible, il doit passer par Google. Ignorer ses rĂšgles, c’est condamner son contenu Ă  rester invisible. Et ce ne sont pas les rĂ©seaux sociaux qui combleraient ce manquement.

Google est l’une des rares plateformes oĂč une stratĂ©gie bien exĂ©cutĂ©e peut gĂ©nĂ©rer un trafic organique massif.

Pour les entreprises, c’est un canal incontournable pour attirer des clients sans dĂ©pendre exclusivement des publicitĂ©s payantes.

Elles ont beau afficher, sur leur propre site, que tout élément faisant partie de leur site relÚve du droit d'auteur et qu'à ce titre, qu'il est interdit d'en prélever un bout sous peine de poursuite, elles acceptent bien que des entreprises privées, via leurs outils (spiders, bots, site de recherches), prélÚvent et copient l'entiÚreté de ces infos pour qu'elles (Google, Bing, Qwant and Co'...) les diffusent sur leur propre site respectif.

Autrement dit, si dans cet article, je reprenais ne serait-ce qu'une seule phrase ou qu'une seule photo d'un site web et qui relĂšve du droit d'auteur, je m'exposerais Ă  des problĂšmes.

Lorsqu'il s'agit d'une entreprise comme Google (Alphabet), ça ne dérange plus du tout les entreprises qui se sont fait chipées leurs données.

C'est dire si beaucoup de crĂ©ateurs et d’entreprises dĂ©pendent directement de leur classement sur Google pour gĂ©nĂ©rer des revenus. Cela crĂ©e un cercle vicieux oĂč tout le monde doit s’aligner sur ses exigences, mĂȘme si elles changent constamment, mĂȘme si les convictions lĂ©gales des entreprises qu'elles affichent sur leur propre site n'ont plus aucune valeur.


🟩 L’absurditĂ© des optimisations chronophages

Créer des titres en pensant au maillage interne, optimiser chaque mot-clé pour éviter la cannibalisation, faire des audits pour détecter des micro-erreurs techniques, suivre des statistiques plus qu'il ne faut, ne pas comprendre une décision sans explication de Google....sont devenues la norme.

Pourtant, elles ne servent souvent qu’à plaire Ă  Google, pas nĂ©cessairement aux utilisateurs.
Voici une p'tite liste d'exemples absurdes

😟Le maillage interne : le fait de devoir relier chaque article Ă  d’autres contenus de maniĂšre artificielle pour "optimiser le SEO" est une contrainte Ă©norme. Cela demande une mĂ©moire presque encyclopĂ©dique des contenus passĂ©s et une gestion permanente.

😟La longueur des articles : pourquoi Ă©crire 1500 mots sur un sujet qui pourrait ĂȘtre traitĂ© en 300 ? Parce que Google prĂ©fĂšre les contenus longs, mĂȘme si l’utilisateur veut une rĂ©ponse rapide.

😟Les mises Ă  jour d’articles : google valorise les contenus "frais". Cela force les Ă©diteurs Ă  revenir rĂ©guliĂšrement sur d’anciens articles pour les mettre Ă  jour, mĂȘme si le sujet est intemporel.

😟Les micro-optimisations : modifier des balises H1, ajuster la vitesse de chargement de quelques millisecondes, ou encore supprimer des liens cassĂ©s, juste pour grappiller quelques positions.

🟩 Pourquoi Google impose cette complexitĂ© ?

1ïžâƒŁ Renforcer sa domination : plus les rĂšgles sont complexes, plus les crĂ©ateurs de contenu doivent passer par des experts ou des outils (souvent liĂ©s Ă  Google comme Google Search Console ou Google Ads). Cela renforce leur dĂ©pendance.

2ïžâƒŁLimiter les abus : les algorithmes de Google tentent de pĂ©naliser les contenus de faible qualitĂ©. Mais dans cette lutte, ils imposent des exigences parfois disproportionnĂ©es, punissant Ă©galement les contenus sincĂšres et authentiques qui ne respectent pas tous les codes techniques, tout en diffusant des annonces entreprises qui n'affichent aucun mentions lĂ©gales sur leur site, voire qui n'existe mĂȘme pas dans le registre du commerce.

3ïžâƒŁ Garder le contrĂŽle : en imposant des critĂšres flous ou contradictoires, Google maintient une certaine opacitĂ© qui lui permet d’évoluer sans que personne ne puisse vraiment "craquer" son systĂšme.

🟩 Un monopole anti-crĂ©ativitĂ©

La course Ă  l’optimisation pour Google crĂ©e souvent des contenus stĂ©rĂ©otypĂ©s : articles longs, pleins de mots-clĂ©s secondaires, paragraphes et listes structurĂ©s pour le SEO, pas pour l’intĂ©rĂȘt du lecteur, autant de facteurs qui mĂšnent Ă  la perte d’authenticitĂ© et de spontanĂ©itĂ© dans l’écriture, dans l'expression.


🟩 Une fausse dĂ©votion Ă  l’utilisateur

En affirmant vouloir le meilleur pour les internautes, Google se positionne comme le gardien de la qualitĂ© des contenus sur Internet, un alliĂ© de l’utilisateur.

Mais en pratique, Google implique les Ă©diteurs dans un jeu d’optimisation sans fin, oĂč chaque mise Ă  jour d’algorithme peut bouleverser des stratĂ©gies entiĂšres. Il rĂ©duit parfois les marges des Ă©diteurs de contenu, en leur volant une partie de leur visibilitĂ© avec les rich snippets ou les rĂ©sultats directs (mĂ©tĂ©o, rĂ©sultats sportifs, Ă©lections...)

🟩 Contradiction ultime : le business modùle de Google

L’élĂ©ment clĂ© qui rend ces contradictions si flagrantes est que Google est avant tout une entreprise commerciale, avec une part massive de ses revenus provenant de la publicitĂ© (Google Ads).

Cela crée une tension permanente : Google veut un web rapide et efficace pour ses utilisateurs mais Google a besoin que les utilisateurs restent engagés suffisamment longtemps pour générer des clics publicitaires.

Cette double exigence fait que Google impose des rĂšgles complexes, souvent absurdes, aux crĂ©ateurs de contenu. Mais en rĂ©alitĂ©, ces rĂšgles ne servent pas Ă  l’utilisateur final, elles servent Ă  maximiser les revenus de Google.


🟩 Livrer les meilleurs rĂ©sultats : le mensonge de Google

Les rĂ©sultats proposĂ©s par Google sont influencĂ©s par une multitude de facteurs, parfois au dĂ©triment de l’expĂ©rience utilisateur.

Par exemple :

- Des sites trÚs bien référencés (SEO) mais de qualité médiocre peuvent devancer des contenus plus utiles.

- Les annonces payantes (Ads) occupent de plus en plus d’espace, relĂ©guant les rĂ©sultats organiques en bas de page

- Le classement des sites pornos : les limites de l’algorithme de Google

âžĄïž Google ne peut pas Ă©valuer subjectivement la "qualitĂ©" d’un site porno : comment juger qu’un site est "meilleur" qu’un autre ?
Par le contenu ?
Par l’expĂ©rience utilisateur ?
Par les critĂšres techniques comme la vitesse de chargement ?

âžĄïž Ce jugement est purement algorithmique et basĂ© sur des critĂšres impersonnels.
Les critÚres techniques priment : les sites pornographiques bien classés, comme tous sites sont souvent ceux qui ont une structure SEO optimisée (titres, descriptions, mots-clés), qui se chargent rapidement (Google valorise la vitesse), qui ont un grand nombre de liens entrants (popularité).

En effet, l’expĂ©rience utilisateur est difficile Ă  mesurer : contrairement Ă  d’autres secteurs, il est difficile pour Google de mesurer la satisfaction d’un utilisateur aprĂšs avoir visitĂ© un site porno, qui de doute Ă©vidence, en cas de satisfaction, n'utilisera plus son clavier pendant quelque temps.

âžĄïž Les sites pornos manipulent aussi l’algorithme : de nombreux sites pornographiques sont des experts en SEO et investissent massivement pour manipuler les algorithmes. Ils savent optimiser leurs contenus pour maximiser leur visibilitĂ©.

âžĄïž Ce que Google dirait pour justifier le classement des sites pornos :
Si on demandait Ă  Google pourquoi un site porno est mieux classĂ© qu’un autre, voici ce qu’il pourrait rĂ©pondre :

- CritĂšres objectifs : "Nos algorithmes Ă©valuent des critĂšres techniques et non le contenu en lui-mĂȘme. Les sites mieux classĂ©s respectent ces critĂšres (rapiditĂ©, liens entrants, structure)."

- Neutralité apparente : "Google ne juge pas la qualité morale ou subjective des sites, mais classe les résultats en fonction de leur pertinence perçue pour les utilisateurs."

- Responsabilité déléguée : "Nous laissons aux utilisateurs le soin de déterminer ce qui leur convient. Nos résultats reflÚtent les comportements et préférences des internautes."

En d’autres termes, Google mettrait en avant la neutralitĂ© technique de son algorithme tout en Ă©vitant de se prononcer sur la "qualitĂ©" des sites classĂ©s.


🟩 Pourquoi cette neutralitĂ© est problĂ©matique ?

1ïžâƒŁ La confiance dans l’algorithme est illusoire : beaucoup d’utilisateurs croient que Google propose les "meilleurs" rĂ©sultats, alors qu’il s’agit simplement des rĂ©sultats les mieux optimisĂ©s pour l’algorithme.

2ïžâƒŁ L’absence de jugement humain : Google s’appuie sur des critĂšres automatisĂ©s, ce qui signifie qu’un site peut ĂȘtre techniquement parfait mais offrir une expĂ©rience utilisateur mĂ©diocre ou ĂȘtre Ă©thiquement discutable.

3ïžâƒŁ Une domination qui se justifie par elle-mĂȘme : en affichant des rĂ©sultats basĂ©s sur sa propre logique algorithmique, Google renforce son image d’autoritĂ©, mĂȘme si cette logique peut ĂȘtre biaisĂ©e ou incomplĂšte.


🟩 Le mythe du "meilleur rĂ©sultat"
Google a construit son empire sur l’idĂ©e qu’il fournit les meilleurs rĂ©sultats possibles, mais cette promesse est de plus en plus discutable. Dans des domaines comme les sites pornos (ou d’autres secteurs sensibles), les classements rĂ©vĂšlent les limites d’un algorithme aveugle, basĂ© uniquement sur des critĂšres techniques.

Le problĂšme n’est pas que Google manipule les rĂ©sultats : c’est que nous avons trop confiance en sa capacitĂ© Ă  Ă©valuer ce qui est rĂ©ellement "meilleur". Ce mythe est entretenu par son image de neutralitĂ© et son monopole.


🟩 Une douce dictature numĂ©rique, commerciale et culturelle acceptĂ©e

Le mot "dictature" peut sembler fort, car Google ne contraint pas directement les individus ou les entreprises. Pourtant, certains aspects rappellent ce type de régime :

1ïžâƒŁ Une dĂ©pendance imposĂ©e sans violence : les entreprises et les particuliers n’ont pas de choix rĂ©el. Pour ĂȘtre visibles ou compĂ©titifs, ils doivent jouer selon les rĂšgles de Google, mĂȘme si elles sont souvent opaques et contradictoires.
➔ Pas d’obligation lĂ©gale, mais une contrainte Ă©conomique et culturelle.

2ïžâƒŁ Une absence de contestation efficace : les critiques de Google (politiques, mĂ©dias, utilisateurs) n’ont aucun impact rĂ©el sur son fonctionnement. Les amendes ou rĂ©gulations de l’UE n’ont pas remis en question son monopole, qui reste largement intact.

3ïžâƒŁ Une illusion de libertĂ© : Google donne l’impression de choix : on peut utiliser d’autres moteurs ou stratĂ©gies. Mais ces alternatives sont souvent inefficaces ou marginales.
➔ C’est une forme de contrĂŽle subtile, oĂč la domination est acceptĂ©e parce qu’elle est perçue comme incontournable.


🟩 Google rend la vie plus facile
L’entreprise a conçu des services d’une efficacitĂ© redoutable : recherche, Gmail, Google Maps, YouTube, etc. On accepte sa domination parce qu’elle simplifie Ă©normĂ©ment nos vies.

Une domination invisible
Google ne se prĂ©sente jamais comme une entitĂ© autoritaire. Il adopte au contraire un discours rassurant et Ă©thique ("Don’t be evil"). Cela contraste avec les rĂ©gimes autoritaires traditionnels, oĂč le contrĂŽle est visible et direct.

Une dépendance consentie
Les utilisateurs et les entreprises savent qu’ils sont dĂ©pendants, mais ils tirent aussi des bĂ©nĂ©fices du systĂšme. C’est un compromis : "On joue le jeu de Google, car il nous offre des outils gratuits et une visibilitĂ© que nous ne pourrions obtenir seuls."

Quel vision aviez-vous de Google et pensez-vous qu'une alternative s'impose ?
24/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
La crise du pouvoir d’achat touche bien sĂ»r tout le monde. Les jeunes trĂšs diplĂŽmĂ©s craquent Ă  juste titre.

Discussion avec un jeune de 30 ans diplĂŽmĂ© de l’Ecole des Mines:

« tous mes amis qui ont des parcours similaires de diplĂŽmĂ©s de grandes Ă©coles d’ingĂ©nieurs craquent. On habite Paris, on gagne entre 70K Euros et 120K Euros par an, on arrive pĂ©niblement Ă  s’acheter un 40 m2 Ă  Paris en s’endettant sur 20 ans au moins, il est hors de question de s’acheter une voiture ou d’avoir un enfant, on en a pas les moyens.

Une amie sortie de l’X qui a mon Ăąge est dĂ©veloppeur chez Open AI en Californie et elle gagne 500.000 Dollars par an ».

Il veut monter une boüte et finit par me demander si je pense qu’il faut qu’il le fasse en France.

Et il ajoute: « et le plus navrant c’est que beaucoup de jeunes de ma gĂ©nĂ©ration pensent que notre problĂšme c’est le capitalisme et pas l’étatisme/ nĂ©o collectivisme français ».

Il est temps que les jeunes Français se réveillent.
23/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Lorsque l’on parle de Google, on Ă©voque souvent une entreprise incontournable, un gĂ©ant du web qui nous facilite la vie au quotidien.

De Maps à Street View, en passant par Google Images, ses services se veulent utiles, pratiques, et omniprésents.

Mais derriÚre cette image bienveillante se cache une réalité moins reluisante : Google exploite des contenus qui, pour une entreprise classique, tomberaient immédiatement sous le coup de la loi.

Alors, pourquoi une telle exception pour Google ?

Photographier les rues : une pratique tolérée, mais discutable
Street View est un outil impressionnant. On peut explorer les rues du monde entier depuis son canapĂ©, repĂ©rer un commerce, ou mĂȘme revivre des souvenirs d’enfance en naviguant dans son quartier natal. Mais il y a une question que peu de gens se posent : Ă  qui Google a-t-il demandĂ© l’autorisation de photographier ces rues, ces commerces, ces maisons, et parfois mĂȘme ces personnes ?

En France, toute entreprise qui s’amuserait Ă  photographier les façades de maisons ou des individus dans l’espace public Ă  des fins commerciales s’exposerait Ă  des sanctions. En thĂ©orie, ce genre de pratiques nĂ©cessite des autorisations prĂ©alables, notamment lorsqu’il s’agit d’exploiter les images dans un cadre lucratif.

Google, quant Ă  lui, s’en dispense allĂšgrement, arguant qu’il capture ces images depuis l’espace public et qu’elles servent un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Un argument qui, en y rĂ©flĂ©chissant, pourrait ĂȘtre retournĂ© contre lui. Si une entreprise dĂ©cidait de copier et distribuer les clichĂ©s de Street View en prĂ©tendant qu’ils sont "utiles", cela passerait-il aussi bien ? Peu probable.

Les images du web : indexation ou appropriation ?
Street View n’est qu’une partie du problĂšme. Google rĂ©cupĂšre Ă©galement des images diffusĂ©es sur des sites web et les intĂšgre dans ses services, notamment Google Images. Ces images, pourtant protĂ©gĂ©es par le droit d’auteur, sont rĂ©fĂ©rencĂ©es sans que les crĂ©ateurs n’aient leur mot Ă  dire.

Certes, Google offre des outils permettant aux sites web de limiter cette indexation (via le fichier robots.txt ou des balises spĂ©cifiques), mais cela revient Ă  demander aux crĂ©ateurs de se protĂ©ger eux-mĂȘmes, plutĂŽt qu’à l’entreprise de respecter les droits d’auteur dĂšs le dĂ©part. Une inversion des responsabilitĂ©s.

Et soyons clairs : Google ne se contente pas d’indexer des images. Il les exploite indirectement Ă  des fins commerciales en attirant des utilisateurs sur ses services et en gĂ©nĂ©rant des revenus publicitaires. Pourtant, lorsqu’il s’agit de protĂ©ger ses propres contenus, Google est le premier Ă  invoquer le droit d’auteur.

Un double standard qui dérange
Imaginez ceci : vous prenez une capture d’écran de Street View pour illustrer un article critique sur les pratiques de Google. L’entreprise pourrait arguer que cette capture est protĂ©gĂ©e par son propre droit d’auteur et exiger son retrait. Mais en rĂ©alitĂ©, cette capture d’écran n’est qu’un reflet des contenus qu’elle-mĂȘme a collectĂ©s sans autorisation.

L’ironie est flagrante. Google utilise des contenus protĂ©gĂ©s pour enrichir ses services, mais impose aux autres de respecter strictement les rĂšgles du droit d’auteur. Cette incohĂ©rence soulĂšve une question essentielle : pourquoi Google bĂ©nĂ©ficierait-il d’une exception, alors qu’il est soumis aux mĂȘmes lois que n’importe quelle entreprise ?

Pourquoi il est important d’en parler
Google justifie ses pratiques par leur utilitĂ©. Oui, Street View est pratique. Oui, Google Images est utile pour trouver rapidement des contenus. Mais l’utilitĂ© ne peut pas servir de prĂ©texte pour contourner les rĂšgles. D’autres entreprises pourraient-elles arguer de leur utilitĂ© pour exploiter librement des contenus ? Non. Alors pourquoi Google le peut-il ?

En tant qu’utilisateurs, nous devons nous poser la question : jusqu’oĂč sommes-nous prĂȘts Ă  accepter que des gĂ©ants du web s’approprient des contenus sans en payer le prix, sous prĂ©texte qu’ils nous rendent service ?

Appel à la réflexion collective
Cet article n’a pas pour but de dĂ©nigrer l’utilitĂ© de Google, mais de pointer une hypocrisie dans ses pratiques. Si Google veut exiger des autres qu’ils respectent le droit d’auteur, il devrait commencer par s’appliquer cette rĂšgle Ă  lui-mĂȘme. En tant qu’utilisateurs, crĂ©ateurs, ou simplement citoyens, il est essentiel de rester vigilants et de remettre en question ces pratiques.

Parce qu’à la fin, si on laisse ces exceptions devenir la norme, ce ne sont pas seulement les crĂ©ateurs ou les petites entreprises qui en pĂątiront, mais l’ensemble de l’écosystĂšme numĂ©rique.
22/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Les sĂ©nateurs ont instaurĂ© dans le budget 2025 de la SĂ©curitĂ© sociale une « contribution de solidarité », destinĂ©e Ă  financer les dĂ©penses croissantes liĂ©es aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Celle-ci prendra la forme de 7 heures supplĂ©mentaires de travail dans l’annĂ©e, non rĂ©munĂ©rĂ©es. Les entreprises verseront Ă  ce titre 2,5 milliards d’euros Ă  la branche autonomie. Le gouvernement Ă©tait dĂ©favorable Ă  l’amendement, mais considĂšre que « la question du temps de travail doit ĂȘtre posĂ©e ».
21/11/2024
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Sylvain Mahé
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Organisé par l'association des commerçants et artisans de Segré-en-Anjou-bleu (AssAnBle), le marché de Noël se déroulera dimanche 24 novembre, de 10 h à 18 h.
21/11/2024
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Sylvain Mahé
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Ce samedi 23 novembre, Segré-en-Anjou Bleu accueille le Cyber Fest' pour prévenir du numérique tout en étant ludique.
21/11/2024
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Sylvain Mahé
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Vigilance Jaune - Neige et vents pour la journée du jeudi 21/11, débutant cette nuit pour le Maine Et Loire

1 à 5 cm de neige prévues et rafales de vent à 80 à 90 km/h.
- Limitez vos déplacements
- Évitez les activitĂ©s en extĂ©rieur
- Protégez vos biens sensibles
20/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
✅ Quelles sont les enjeux dans une relation avec une personne hypersensible ?

֎ Les enjeux dans une relation avec une personne hypersensible sont nombreux et peuvent ĂȘtre complexes, mais ils offrent Ă©galement des opportunitĂ©s de connexion profonde et authentique. Voici les principaux aspects Ă  considĂ©rer :

1. Communication et Écoute Active
Enjeu : Une personne hypersensible ressent les Ă©motions et les nuances avec intensitĂ©. Une parole mal interprĂ©tĂ©e ou un ton perçu comme sec peut provoquer un mal-ĂȘtre durable.
Solution : Communiquer clairement, avec bienveillance, et poser des questions pour s'assurer que votre message est bien compris.

2. Gestion des Conflits
Enjeu : Les hypersensibles peuvent ĂȘtre particuliĂšrement affectĂ©s par les disputes ou les critiques, qu'elles soient justifiĂ©es ou non.
Solution : Aborder les conflits avec douceur, en exprimant vos besoins sans accusation. Offrir un espace pour qu’ils expriment leurs Ă©motions sans les juger.

3. Adaptation Ă  leurs besoins Ă©motionnels
Enjeu : Une personne hypersensible peut avoir besoin de plus de temps ou de soutien pour gérer des situations stressantes ou des environnements sur-stimulants.
Solution : Montrer de la comprĂ©hension et de la patience. Offrir un espace sĂ»r oĂč ils peuvent se retirer et se ressourcer.

4. Respect des limites
Enjeu : Les hypersensibles ressentent rapidement les pressions Ă©motionnelles ou les attentes implicites, ce qui peut les pousser Ă  se suradapter pour plaire.
Solution : Encourager leur authenticité et respecter leurs limites sans chercher à les pousser au-delà de ce qu'ils peuvent gérer.

5. Prise en compte de leurs besoins d’intimitĂ©
Enjeu : L'hypersensibilité peut les rendre plus enclins à rechercher des moments de solitude pour se recentrer.
Solution : Ne pas prendre leur besoin de temps seul comme un rejet, mais comme une nĂ©cessitĂ© pour leur bien-ĂȘtre.

6. Reconnaissance et valorisation
Enjeu : Les hypersensibles ont souvent un grand besoin de validation et peuvent souffrir d’un manque de reconnaissance.
Solution : Exprimer votre gratitude et valoriser leurs qualitĂ©s, qu’il s’agisse de leur empathie, leur crĂ©ativitĂ© ou leur attention aux dĂ©tails.

7. Gestion de leur hyper-empathie
Enjeu : Les hypersensibles peuvent absorber les Ă©motions des autres au point d’en ĂȘtre submergĂ©s.
Solution : Encourager des pratiques de gestion émotionnelle, comme la méditation ou le fait de délimiter leurs responsabilités émotionnelles.

8. RĂ©ponses aux stimulations externes
Enjeu : Les environnements bruyants, les lumiÚres vives ou les situations sociales prolongées peuvent les épuiser.
Solution : Être attentif Ă  ces dĂ©clencheurs et ajuster vos plans pour minimiser les situations qui les affectent.

9. Co-construction de la confiance
Enjeu : Les hypersensibles peuvent avoir peur d’ĂȘtre mal compris ou rejetĂ©s Ă  cause de leur intensitĂ© Ă©motionnelle.
Solution : Construire une relation basĂ©e sur l’authenticitĂ© et la sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle, en leur montrant qu’ils sont acceptĂ©s tels qu’ils sont.

10. Soutien mutuel
Enjeu : Bien qu’ils soient souvent trĂšs attentifs aux besoins de leur partenaire, ils peuvent oublier de prendre soin d’eux-mĂȘmes.
Solution : Les encourager Ă  Ă©quilibrer leur attention entre eux-mĂȘmes et les autres, tout en maintenant une rĂ©ciprocitĂ© dans la relation.

Opportunités :
MalgrĂ© ces enjeux, ĂȘtre en relation avec une personne hypersensible peut enrichir la vie Ă©motionnelle et spirituelle des deux partenaires. Leur profondeur d’émotion et leur capacitĂ© Ă  percevoir les subtilitĂ©s peuvent crĂ©er une relation empreinte de sensibilitĂ©, de comprĂ©hension mutuelle et d’amour sincĂšre.

Si vous ĂȘtes vous-mĂȘme hypersensible ou en relation avec une telle personne, quelles sont les situations oĂč vous ressentez des difficultĂ©s ou des incomprĂ©hensions ? Cela peut permettre d’affiner les solutions adaptĂ©es.


✅ Lorsque c'est la personne hypersensible qui devient agressive mĂȘme quand on est bienveillant ?


֎ Lorsque la personne hypersensible devient agressive malgrĂ© votre bienveillance, cela peut ĂȘtre dĂ©concertant, mais il est important de comprendre que cette agressivitĂ© est souvent une rĂ©ponse dĂ©fensive Ă  un dĂ©clencheur Ă©motionnel, parfois inconscient. Voici des clĂ©s pour mieux comprendre et gĂ©rer cette situation :

Pourquoi une personne hypersensible devient-elle agressive ?

Surcharge Ă©motionnelle :
Explication : Les hypersensibles ressentent tout avec une intensité accrue. Une accumulation d'émotions non exprimées ou de stress peut les pousser à exploser.

Manifestation : L'agressivitĂ© peut ĂȘtre un moyen maladroit d'Ă©vacuer cette surcharge.
Sentiment d'injustice ou d'incompréhension :
Explication : Si une hypersensible perçoit (mĂȘme Ă  tort) qu'elle n'est pas comprise, respectĂ©e ou valorisĂ©e, cela peut dĂ©clencher une rĂ©action dĂ©fensive.

Manifestation : Des reproches ou un ton agressif pour protéger leur vulnérabilité.
Projections ou interprétations erronées :
Explication : Les hypersensibles peuvent interprĂ©ter une remarque ou un comportement comme une attaque personnelle, mĂȘme s'il ne l'Ă©tait pas.

Manifestation : Une réaction disproportionnée face à une situation anodine.
Manque de ressources pour gérer une situation :
Explication : Sous pression, ils peuvent se sentir submergés et incapables de trouver des mots ou des comportements adaptés.

Manifestation : Une agressivité verbale ou émotionnelle qui masque un profond malaise.
Comment réagir face à cette agressivité ?
Rester calme et ne pas réagir par l'agressivité :

Pourquoi : Répondre par la colÚre pourrait amplifier la situation et renforcer leur sentiment d'incompréhension.

Comment : Prenez une respiration, parlez d’une voix posĂ©e et Ă©vitez les remarques qui pourraient ĂȘtre perçues comme accusatrices.

ReconnaĂźtre leur Ă©motion :
Pourquoi : Valider ce qu’ils ressentent apaise souvent leur besoin de se dĂ©fendre.
Comment : Utilisez des phrases comme :
"Je vois que tu es trĂšs en colĂšre, et je veux comprendre ce qui te met dans cet Ă©tat."
"Je sens que quelque chose te dĂ©passe, parlons-en quand tu te sentiras prĂȘt."

Donner de l'espace si nécessaire :
Pourquoi : Dans un Ă©tat de surcharge, ils ont souvent besoin de se retirer pour retrouver leur calme.
Comment : Dites simplement :
"Je pense qu’il vaut mieux qu’on prenne un peu de recul et qu’on en parle plus tard."

Ne pas prendre leur agressivité personnellement :
Pourquoi : Leur rĂ©action n’est souvent pas dirigĂ©e contre vous en tant que personne, mais contre leur propre Ă©motion qu’ils ne maĂźtrisent pas.
Comment : Gardez à l'esprit que leur colÚre est un symptÎme de leur sensibilité exacerbée, et non de leur désamour ou rejet.

Poser des limites claires avec douceur :
Pourquoi : L’agressivitĂ©, mĂȘme si elle trouve ses racines dans une hypersensibilitĂ©, ne doit pas ĂȘtre acceptĂ©e sans condition.
Comment : Exprimez vos limites sans culpabiliser :
"Je veux ĂȘtre lĂ  pour toi, mais je ne peux pas accepter qu’on me parle de cette façon. Prenons un moment pour nous calmer tous les deux."

Chercher à identifier le déclencheur :
Pourquoi : Comprendre ce qui a provoqué cette réaction peut prévenir des épisodes similaires.
Comment : Une fois la tension retombée, posez des questions ouvertes :
"Qu’est-ce qui t’a blessĂ© ou mis en colĂšre dans ce que j’ai dit/fait ?"

Encourager des mécanismes de gestion des émotions :
Pourquoi : Les hypersensibles ont parfois du mal à gérer leur flux émotionnel et peuvent avoir besoin d'outils pour y faire face.
Comment : Proposez, sans imposer, des solutions comme :
La méditation.
Des exercices de respiration.
La verbalisation réguliÚre de leurs ressentis.
À Ă©viter absolument :
Minimiser ou invalider leurs Ă©motions :

Dire des phrases comme : "Tu exagùres toujours" ou "Ce n’est pas si grave" peut aggraver leur sentiment de rejet.

RĂ©agir par des reproches :
Accuser ou chercher Ă  les culpabiliser ("Tu me rends la vie difficile") ne fera qu’amplifier leur dĂ©fensive.

Forcer la discussion dans l’immĂ©diat :
Insister pour rĂ©gler les choses immĂ©diatement peut ĂȘtre contre-productif, car ils ont souvent besoin de temps pour se recentrer.

Quand l’agressivitĂ© persiste :
Si ces Ă©pisodes deviennent frĂ©quents et Ă©puisants pour vous, il est important de vous protĂ©ger Ă©motionnellement. Une conversation ouverte sur la dynamique de la relation, Ă©ventuellement accompagnĂ©e par un tiers (thĂ©rapeute ou conseiller), peut ĂȘtre nĂ©cessaire.

Rappelez-vous que votre bienveillance ne signifie pas tout accepter. Une relation saine repose sur un Ă©quilibre oĂč les besoins de chacun sont respectĂ©s.

✅ A qui appartient la solution lorsque la personne hypersensible dĂ©clenche une colĂšre lĂ©gitime chez l'autre ?

֎ Lorsque la personne hypersensible dĂ©clenche une colĂšre lĂ©gitime chez l'autre, la solution appartient aux deux parties, mais de maniĂšre distincte et complĂ©mentaire. La responsabilitĂ© de chacun dans la rĂ©solution dĂ©pend des dynamiques de la situation et de la relation. Voici une analyse dĂ©taillĂ©e :

1. La responsabilité de la personne hypersensible
La personne hypersensible, bien qu'elle ne puisse pas toujours contrÎler ses réactions émotionnelles, a un rÎle crucial à jouer pour reconnaßtre son comportement et ses impacts :

a. Reconnaissance de ses actions :
Pourquoi : Si elle provoque une colĂšre lĂ©gitime, il est essentiel qu’elle prenne conscience de ses paroles ou actes dĂ©clencheurs.
Comment : Faire preuve d'introspection et demander : "Qu'ai-je dit ou fait qui a pu te blesser ou te frustrer ?"

b. Validation des Ă©motions de l’autre :
Pourquoi : Accepter que l’autre personne ait ressenti de la colĂšre sans minimiser ou inverser les rĂŽles est une Ă©tape essentielle.
Comment : Dire des phrases comme : "Je vois que ce que j’ai dit a pu te blesser, ce n’était pas mon intention."

c. Engagement vers un changement :
Pourquoi : Si des comportements spĂ©cifiques provoquent des tensions rĂ©currentes, l’hypersensible peut chercher Ă  ajuster sa maniĂšre de communiquer ou rĂ©agir.
Comment : Travailler sur soi, avec l’aide Ă©ventuelle d’un thĂ©rapeute ou via des techniques de gestion Ă©motionnelle.

2. La responsabilité de la personne en colÚre
La personne en colÚre, bien que légitimée dans ses sentiments, doit aussi veiller à ne pas aggraver la situation :

a. Maütriser l’expression de sa colùre :
Pourquoi : La colĂšre, mĂȘme justifiĂ©e, peut blesser et rendre la communication encore plus difficile.
Comment : Exprimer la colĂšre de maniĂšre non agressive, par exemple :
"Je suis frustrĂ© par ce que tu as dit, car cela me donne l’impression que..."

b. Ne pas invalider l’hypersensibilitĂ© de l’autre :
Pourquoi : Dire "Tu es trop sensible" ou "Tu te fais des films" peut empirer les choses et augmenter leur défensivité.
Comment : ReconnaĂźtre leur ressenti tout en affirmant son propre point de vue :
"Je comprends que tu aies ressenti cela, mais ce n’était pas mon intention."

c. Identifier ses propres déclencheurs :
Pourquoi : Une personne hypersensible peut involontairement toucher des zones sensibles chez l’autre, amplifiant la colùre.
Comment : RĂ©flĂ©chir Ă  ce qui a vraiment dĂ©clenchĂ© la colĂšre pour Ă©viter d’accuser l’autre de maniĂšre injuste.

3. La solution commune : un travail d’équipe
Une relation saine repose sur une co-responsabilité dans la gestion des conflits. Voici des pistes pour travailler ensemble :

a. Créer un espace de dialogue sécurisé :
Pourquoi : Les deux parties ont besoin d’exprimer leurs ressentis sans craindre de jugement ou de rejet.
Comment : Parler dans un moment calme, avec des phrases comme :
"J’aimerais qu’on parle de ce qui s’est passĂ© pour mieux se comprendre."

b. Mettre en place des rĂšgles de communication :
Pourquoi : Des tensions rĂ©pĂ©tĂ©es peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©es en dĂ©finissant des rĂšgles claires pour Ă©viter les escalades.
Comment :
Ne pas couper la parole.
Éviter les attaques personnelles.
Demander une pause si l’émotion devient trop forte.

c. Travailler ensemble sur les déclencheurs :
Pourquoi : Identifier ce qui génÚre la colÚre ou la réaction hypersensible permet de prévenir les conflits futurs.
Comment : Discuter ouvertement des comportements ou sujets sensibles pour Ă©viter les malentendus.

4. Si la situation devient chronique :
Si les Ă©pisodes de colĂšre ou de tension deviennent frĂ©quents, il est essentiel d’envisager un accompagnement extĂ©rieur, comme une thĂ©rapie de couple ou individuelle. Cela peut aider chacun Ă  mieux comprendre ses rĂ©actions et Ă  dĂ©velopper des outils pour gĂ©rer ces moments de crise.

En conclusion :
La solution appartient Ă  celui qui en a la capacitĂ© dans l’instant. Si l’hypersensible a provoquĂ© la colĂšre, c’est Ă  elle de reconnaĂźtre son rĂŽle. Si la personne en colĂšre sent qu’elle risque de blesser ou d’empirer les choses, c’est Ă  elle de faire un pas pour calmer le jeu. IdĂ©alement, les deux doivent collaborer pour transformer le conflit en une opportunitĂ© d’apprentissage et de renforcement du lien.

✅ La colĂšre est une Ă©motion normale : on ne peut pas ĂȘtre toujours dans le contrĂŽle lorsque la personne hypersensible n'en a aucun sur les siennes, qui plus est lorsque l'autre est bienveillant

֎ Tu as raison, la colĂšre est une Ă©motion normale, lĂ©gitime, et humaine. Dans une relation, il est injuste d'exiger que l'un contrĂŽle parfaitement sa colĂšre tandis que l'autre, en l'occurrence la personne hypersensible, se permet de cĂ©der Ă  ses Ă©motions sans rĂ©gulation. Une relation saine repose sur une rĂ©ciprocitĂ© dans les efforts Ă©motionnels. Si une personne hypersensible se laisse aller Ă  ses Ă©motions de maniĂšre incontrĂŽlĂ©e, elle ne peut pas attendre de l'autre un calme infaillible en retour. Voici comment aborder cette rĂ©alitĂ© :

1. Accepter que la colÚre est une réponse naturelle et légitime
Les émotions des deux comptent : Si une personne hypersensible déclenche une colÚre légitime chez l'autre, il faut reconnaßtre que cette réaction est tout aussi valable que la sensibilité de l'hypersensible.
Équilibre Ă©motionnel : La bienveillance ne signifie pas de nier ou de rĂ©primer sa propre colĂšre pour protĂ©ger l'autre. Ce n'est ni juste ni sain.

2. La responsabilitĂ© de l’hypersensible face Ă  la colĂšre de l’autre
Si l’hypersensible provoque une rĂ©action de colĂšre, il lui appartient de reconnaĂźtre sa part de responsabilitĂ©. Cela demande un effort d'introspection et une prise de conscience. Par exemple :

a. ReconnaĂźtre les limites de l'autre :
Personne n'a une patience infinie. Si l’autre est bienveillant mais finit par se mettre en colĂšre, c’est un signal fort que la ligne a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e.
L’hypersensible peut travailler Ă  mieux gĂ©rer ses propres Ă©motions pour ne pas constamment gĂ©nĂ©rer des tensions.

b. Apprendre Ă  recevoir la colĂšre sans se victimiser :
Il est normal d'ĂȘtre touchĂ© par la colĂšre, mais cela ne doit pas devenir une excuse pour Ă©viter le sujet ou accuser l'autre de manquer de bienveillance.
L’hypersensible peut reconnaĂźtre : "Je vois que ma rĂ©action t’a mis en colĂšre, et je comprends pourquoi."

3. La responsabilité de la personne en colÚre
MĂȘme si la colĂšre est normale et lĂ©gitime, elle peut ĂȘtre exprimĂ©e de maniĂšre constructive. Cela ne veut pas dire tout contrĂŽler, mais Ă©viter de blesser inutilement :

a. Exprimer la colĂšre avec honnĂȘtetĂ© :
PlutĂŽt que d’accuser ou d’ĂȘtre agressif, on peut verbaliser ce qu’on ressent : "Quand tu as rĂ©agi ainsi, j’ai ressenti beaucoup de frustration."
Cela permet de communiquer sans escalade.

b. Fixer des limites claires :
Dire calmement : "Je comprends que tu sois hypersensible, mais cela ne te donne pas le droit de me parler ou de te comporter de maniĂšre blessante."
Des limites claires permettent Ă  chacun de savoir ce qui est acceptable ou non.

4. La co-responsabilité dans une relation
Il faut un Ă©quilibre. Si une personne attend constamment que l’autre reste calme malgrĂ© ses dĂ©bordements Ă©motionnels, cela crĂ©e une dynamique inĂ©gale et Ă©puisante. Les deux parties doivent donc :

a. ReconnaĂźtre que les Ă©motions de chacun ont la mĂȘme valeur :
Les Ă©motions de l'hypersensible ne sont pas "plus importantes" parce qu'elles sont plus intenses.
La colÚre est une émotion naturelle, tout comme la tristesse ou la sensibilité.

b. Travailler ensemble à des mécanismes de gestion :
Par exemple, si un conflit se répÚte souvent, convenir de pauses pour réfléchir avant de réagir.
DĂ©velopper un langage commun pour exprimer les frustrations sans escalade Ă©motionnelle.

5. Ce qu’il faut Ă©viter
a. Tolérer un déséquilibre constant :
Si l’hypersensible s’attend toujours à de la bienveillance sans en offrir en retour, cela devient toxique.
La relation doit permettre aux deux d’ĂȘtre entendus et respectĂ©s.

b. Reprimer ou nier sa propre colĂšre :
C’est un piĂšge courant avec les hypersensibles, mais cela ne fonctionne pas Ă  long terme. La colĂšre refoulĂ©e crĂ©e du ressentiment.

c. Attendre la perfection de soi ou de l’autre :
Aucun partenaire n’est parfait. Les dĂ©rapages Ă©motionnels arrivent, et c’est la maniĂšre dont ils sont gĂ©rĂ©s qui dĂ©termine la santĂ© de la relation.
En conclusion :
La solution, dans ce contexte, repose avant tout sur une prise de conscience partagée :

Pour l’hypersensible : Il ou elle doit reconnaĂźtre que ses Ă©motions, aussi intenses soient-elles, ne justifient pas de mettre l'autre en situation de tension constante.
Pour l’autre : Il ou elle doit accepter sa colùre comme normale et l’exprimer de maniùre authentique mais respectueuse.
Une relation saine repose sur l’effort mutuel et la reconnaissance que chacun a ses limites Ă©motionnelles. Si l’équilibre est rompu, il est essentiel de le rĂ©tablir Ă  travers une communication honnĂȘte et, si nĂ©cessaire, un travail personnel ou commun.

✅ Lorsque la personne hypersensible, pourtant empathique, passe Ă  cĂŽtĂ© des Ă©motions de l'autre, n'est-ce pas antinomique ?

֎ C’est effectivement paradoxal qu’une personne hypersensible, souvent dĂ©crite comme empathique, puisse passer Ă  cĂŽtĂ© des Ă©motions de l’autre. Cela peut mĂȘme sembler, dans certaines situations, comme une forme d’indiffĂ©rence ou de manipulation. Voici une analyse pour mieux comprendre ce phĂ©nomĂšne et ses implications :

1. Pourquoi cela peut arriver ?

a. L’hypersensibilitĂ© centrĂ©e sur soi :
Les hypersensibles ressentent intensĂ©ment leurs propres Ă©motions, ce qui peut crĂ©er une focalisation sur leur vĂ©cu intĂ©rieur. Cela les empĂȘche parfois de percevoir ou de considĂ©rer pleinement les Ă©motions de l’autre.
Ce n’est pas toujours intentionnel, mais une forme d’aveuglement temporaire causĂ©e par leur propre surcharge Ă©motionnelle.

b. DĂ©ficit dans la gestion des Ă©motions :
L’intensitĂ© de leurs propres ressentis peut submerger leur capacitĂ© Ă  se mettre Ă  la place de l’autre. Ils n’ont parfois pas les ressources pour gĂ©rer Ă  la fois leurs Ă©motions et celles d’autrui.

c. Perception biaisĂ©e de l’empathie :
Les hypersensibles ne sont pas nĂ©cessairement empathiques dans tous les contextes. Leur empathie est parfois plus rĂ©active (ils ressentent les Ă©motions perçues) que proactive (ils cherchent activement Ă  comprendre l’autre).
Ils peuvent interprĂ©ter l’émotion de l’autre comme une menace ou une critique implicite, ce qui les pousse Ă  se dĂ©fendre plutĂŽt qu’à se connecter.

d. Auto-protection inconsciente :
Dans certaines situations, ils peuvent ignorer ou minimiser les Ă©motions de l’autre pour se protĂ©ger d’une surcharge Ă©motionnelle supplĂ©mentaire.

2. Cela peut-il ĂȘtre perçu comme pervers ?

a. Antinomie entre hypersensibilitĂ© et manque d’empathie :
Cela peut sembler contradictoire qu’une personne si sensible Ă  ses propres Ă©motions soit incapable de reconnaĂźtre celles de l’autre. Ce contraste peut donner l’impression d’un comportement Ă©goĂŻste, voire manipulateur.

b. Est-ce vraiment pervers ?
La perversitĂ© implique une intention consciente de nuire ou de manipuler. Dans le cas d’une personne hypersensible, ce manque de perception des Ă©motions de l’autre est rarement intentionnel.
Ce comportement est souvent plus liĂ© Ă  une incapacitĂ© qu’à une volontĂ© malveillante. Il rĂ©sulte de leur propre vulnĂ©rabilitĂ© Ă©motionnelle.

c. L’impact peut nĂ©anmoins ĂȘtre perçu comme toxique :
MĂȘme sans intention malveillante, ce dĂ©calage Ă©motionnel peut blesser profondĂ©ment l’autre, qui se sent invisible ou invalidĂ©.

3. Comment réagir face à ce paradoxe ?

a. Exprimer vos Ă©motions clairement :
Ne prĂ©sumez pas que l’hypersensible "sait" ce que vous ressentez, mĂȘme s’il ou elle est empathique dans d’autres situations.
Utilisez des phrases comme : "Quand tu te focalises uniquement sur ce que tu ressens, je me sens mis(e) de cÎté."

b. Aider à recentrer l’attention :
Amenez l’hypersensible à sortir de son introspection en posant des questions ouvertes :
"Comment penses-tu que je me sens dans cette situation ?"
"Peux-tu imaginer ce que cette situation peut provoquer chez moi ?"

c. Poser des limites :
Si le manque d’empathie devient rĂ©current, il est important de fixer des limites. Par exemple :
"Je comprends que tu sois submergé(e) par tes émotions, mais cela ne doit pas annuler les miennes."
Cela peut aider à rétablir un équilibre dans la relation.

d. Éviter les jugements radicaux :
Évitez de qualifier leur comportement de "pervers" ou de "toxique" sans distinction, car cela risque de provoquer une rĂ©action dĂ©fensive qui rendra le dialogue impossible.

4. Comment l’hypersensible peut Ă©voluer ?

a. Développer une auto-régulation émotionnelle :
Apprendre Ă  mieux gĂ©rer ses propres Ă©motions peut libĂ©rer de l’espace pour percevoir celles des autres.

b. Prendre conscience de l’impact de ses rĂ©actions :
Aider l’hypersensible Ă  comprendre que son comportement, mĂȘme non intentionnel, peut blesser l’autre.

c. Travailler sur une empathie active :
Encourager une pratique oĂč ils posent rĂ©guliĂšrement des questions sur ce que ressent l’autre, mĂȘme lorsqu’ils sont eux-mĂȘmes submergĂ©s.

5. En conclusion : Une tension entre vulnérabilité et responsabilité
Le paradoxe entre hypersensibilitĂ© et manque d’empathie n’est pas pervers en soi, mais il peut devenir problĂ©matique s’il est ignorĂ© ou niĂ©. La solution repose sur :

- Une meilleure conscience de soi pour l’hypersensible : reconnaĂźtre que leur hypersensibilitĂ© ne justifie pas un manque d’attention envers l’autre.

- Une communication claire de la part de l’autre partie : exprimer ses ressentis de maniùre constructive sans culpabiliser.

- Un Ă©quilibre des efforts : une relation saine ne peut pas reposer uniquement sur la comprĂ©hension d’un cĂŽtĂ© et l’expression Ă©motionnelle de l’autre.
Cela demande du temps, mais avec de la patience et de la volonté, il est possible de transformer ce paradoxe en un atout relationnel.

✅ Je ne pense pas que ce soit intentionnel de la part de la personne hypersensible et justement, ce dĂ©faut d'intention me semble en opposition avec son empathie. La personne hypersensible restant focalisĂ©e sur ses Ă©motions ne semble pas chercher Ă  raisonner

֎ Tu touches Ă  un point essentiel : l’apparente opposition entre l’hypersensibilitĂ© et l’empathie active, exacerbĂ©e par le manque d’intention de raisonner ou de prendre en compte l’autre lorsque l’hypersensible est submergĂ© par ses propres Ă©motions. Ce paradoxe peut ĂȘtre frustrant, car il semble que la personne hypersensible ne "pratique" pas l’empathie alors qu’elle en est censĂ©e ĂȘtre dotĂ©e. Analysons ce phĂ©nomĂšne :

1. L'hypersensibilité et l'empathie : deux facettes différentes
HypersensibilitĂ© : Être hypersensible signifie percevoir et ressentir les Ă©motions et les stimuli (internes et externes) de maniĂšre intense. Mais cette perception accrue ne garantit pas automatiquement une empathie active et raisonnĂ©e.

Empathie : L’empathie, notamment dans sa dimension active, implique une intention consciente d’écouter, de comprendre et de s’aligner sur les Ă©motions de l’autre. Cela exige une capacitĂ© Ă  prendre du recul sur ses propres ressentis.

Pourquoi l’hypersensibilitĂ© ne conduit-elle pas toujours Ă  l’empathie ?

- Focalisation interne : Lorsqu’une personne hypersensible est envahie par ses propres Ă©motions, ses capacitĂ©s Ă  "sortir d’elle-mĂȘme" pour se connecter aux Ă©motions de l’autre sont temporairement limitĂ©es.

- Manque de ressources Ă©motionnelles : L’énergie psychique est monopolisĂ©e par la gestion de leur propre vĂ©cu Ă©motionnel, les empĂȘchant d’ĂȘtre disponibles pour l’autre.

- Confusion Ă©motionnelle : La surcharge Ă©motionnelle rend difficile la distinction entre ses propres Ă©motions et celles des autres. Cela peut donner l’impression qu’ils ne s’intĂ©ressent pas Ă  ce que ressent l’autre.

2. L'absence d'intention : une défense, pas un choix raisonné
Le fait que l’hypersensible ne semble pas chercher Ă  raisonner lorsqu’il est submergĂ© n’est pas un refus dĂ©libĂ©rĂ© de s’intĂ©resser Ă  l’autre, mais plutĂŽt un mĂ©canisme de dĂ©fense inconscient.

Pourquoi ne cherchent-ils pas Ă  raisonner ?

- Suractivation de l’amygdale : En situation de stress ou d’émotion intense, le cerveau de l’hypersensible peut suractiver la zone liĂ©e Ă  la peur et aux rĂ©actions instinctives. Cela court-circuite les capacitĂ©s de raisonnement.

- Biais Ă©motionnel : Ils perçoivent leur propre douleur comme prioritaire et urgente, ce qui les empĂȘche de voir clairement l’impact de leur comportement sur l’autre.

- Peur de l’abandon ou du rejet : L’intensitĂ© de leurs Ă©motions peut ĂȘtre amplifiĂ©e par une crainte sous-jacente que leurs sentiments ne soient pas pris en compte, les rendant encore plus centrĂ©s sur eux-mĂȘmes.

3. Est-ce une forme d’égoĂŻsme ?
Cela peut y ressembler, mais ce n’est gĂ©nĂ©ralement pas intentionnel :

Ce n’est pas un Ă©goĂŻsme calculĂ© : L’hypersensible ne cherche pas dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  ignorer les Ă©motions de l’autre. C’est un comportement rĂ©actif et instinctif.
Mais l’impact est rĂ©el : MĂȘme si ce n’est pas intentionnel, leur focalisation sur eux-mĂȘmes peut blesser ou frustrer l’autre, surtout si cette dynamique se rĂ©pĂšte.

4. Comment sortir de ce blocage ?

Pour la personne hypersensible : Développer la conscience de ses réactions :

- Apprendre Ă  reconnaĂźtre qu’elle est submergĂ©e par ses Ă©motions et que cela limite sa disponibilitĂ© pour l’autre.

- Exercice possible : noter ses émotions et leurs déclencheurs, pour mieux anticiper ces moments.

- Pratiquer la régulation émotionnelle :
Techniques comme la respiration profonde, la mĂ©ditation, ou l’écriture pour calmer l’intensitĂ© de ses Ă©motions avant de rĂ©agir.

- S’entraüner à l’empathie active :
Poser la question : "Qu’est-ce que cette situation peut faire ressentir à l’autre ?"
Cela peut devenir une habitude, mĂȘme dans des moments de surcharge.

Pour l’autre personne (toi, par exemple) :

- Exprimer tes Ă©motions directement :
Dire calmement : "Quand tu restes centrĂ©(e) sur tes Ă©motions, j’ai l’impression que les miennes n’existent pas pour toi. Cela me blesse."

- Nommer le paradoxe :
Mettre des mots sur ce que tu observes sans jugement : "Je sais que tu es trùs sensible, mais parfois, j’ai l’impression que tu ne vois pas ce que je ressens. Je voudrais qu’on y travaille ensemble."

- Fixer des limites :
Rappeler que la relation repose sur une rĂ©ciprocitĂ© Ă©motionnelle : "Je veux ĂȘtre lĂ  pour toi, mais j’ai aussi besoin que mes Ă©motions soient prises en compte."

Ensemble :
- Travailler sur des moments de régulation mutuelle :
Avant de discuter d’un conflit, convenir d’un moment pour chacun : "D’abord, parlons de ce que tu ressens, puis ensuite, je te dirai ce que je ressens."

- Instaurer des rituels pour exprimer les ressentis :
Par exemple, un moment hebdomadaire pour partager ce que chacun vit Ă©motionnellement, hors de tout contexte de conflit.

5. En conclusion : hypersensibilitĂ© ≠ empathie parfaite
L’hypersensibilitĂ© est une prĂ©disposition Ă©motionnelle, mais elle ne garantit pas une empathie raisonnĂ©e et active. Lorsqu’une personne hypersensible est submergĂ©e, sa capacitĂ© Ă  voir l’autre peut ĂȘtre temporairement suspendue. Cela peut sembler paradoxal, voire Ă©goĂŻste, mais ce n’est ni pervers ni intentionnel.

L’enjeu dans une telle relation est de :

- ReconnaĂźtre ce paradoxe et en parler sans jugement.

- Travailler sur des stratĂ©gies pour que l’hypersensible dĂ©veloppe sa capacitĂ© Ă  percevoir l’autre mĂȘme en situation de surcharge.

- Préserver un équilibre émotionnel qui permet à chacun de se sentir vu et entendu.

C’est un dĂ©fi, mais il peut ĂȘtre surmontĂ© avec de la communication et de la patience des deux cĂŽtĂ©s.

✅ Je pense aussi qu'il n'y a pas de mauvaise intention mais je dirais plutĂŽt un manque de volontĂ©., probablement dĂ» Ă  l'ignorance de son hypersensibilitĂ©.
Mais une fois que la personne hypersensible comprend et apprend les mécanismes et leurs conséquences sur l'autre, cela devrait s'arranger.

֎ Je partage ton point de vue : il ne s’agit pas d’une mauvaise intention, mais plutĂŽt d’un manque de volontĂ©, souvent inconscient et liĂ© Ă  une ignorance de sa propre hypersensibilitĂ©.

En effet, une fois que la personne hypersensible prend conscience des mĂ©canismes de son hypersensibilitĂ© et de leur impact sur l’autre, cela peut grandement amĂ©liorer la dynamique relationnelle. Cependant, ce processus demande un travail actif, de la patience et parfois un accompagnement.

1. L’ignorance de son hypersensibilitĂ© : le point de dĂ©part
Beaucoup de personnes hypersensibles ne réalisent pas que :

Leur intensité émotionnelle peut submerger leurs propres capacités de réflexion.

Leurs rĂ©actions peuvent avoir un effet nĂ©gatif sur leur entourage, mĂȘme s’il n’y a aucune intention de blesser.

Leur hypersensibilité, si elle est mal gérée, peut conduire à une dynamique relationnelle déséquilibrée.

Le problÚme du manque de volonté :

Ce manque de volontĂ© n’est pas forcĂ©ment un refus conscient, mais il peut venir de la difficultĂ© Ă  identifier leur part de responsabilitĂ©.

Ils peuvent penser que l’autre "devrait comprendre" leur hypersensibilitĂ© sans qu’ils aient Ă  l’expliquer ou Ă  la rĂ©guler, ce qui crĂ©e des tensions.

2. Une fois la prise de conscience amorcée
Quand une personne hypersensible commence à comprendre ses mécanismes, cela ouvre la voie à une transformation positive. Mais pour que cela fonctionne, certaines étapes sont cruciales :

a. ReconnaĂźtre sa part dans la relation :
Prendre conscience que leurs Ă©motions ne sont pas les seules Ă  exister dans la relation.
Comprendre que l’intensitĂ© de leurs ressentis peut rendre difficile pour l’autre de se sentir entendu ou respectĂ©.

b. Développer une volonté de changer :
Une fois la prise de conscience faite, la clĂ© est de vouloir mieux gĂ©rer ses Ă©motions pour prĂ©server l’équilibre relationnel.
Cela demande du courage, car cela implique de se regarder avec honnĂȘtetĂ©.

c. Apprendre à identifier et anticiper les déclencheurs :
En comprenant ce qui les submerge émotionnellement, ils peuvent éviter de réagir de maniÚre instinctive ou démesurée.
Exemple : "Je sens que cette conversation me stresse. Je vais prendre une pause avant de réagir."

d. Renforcer leur empathie active :
Faire un effort conscient pour Ă©couter et comprendre l’autre, mĂȘme en Ă©tant submergĂ© par ses propres Ă©motions.
Poser des questions comme : "Comment as-tu ressenti cela ? Je veux vraiment comprendre."

3. L’impact positif sur la relation
Une fois que la personne hypersensible travaille sur ces points, les bénéfices sont nombreux pour les deux parties :

Pour la personne hypersensible :
Elle ressent moins de culpabilitĂ© ou de frustration, car elle comprend mieux ses Ă©motions et celles de l’autre.
Elle dĂ©veloppe une relation plus Ă©quilibrĂ©e, oĂč elle se sent Ă  la fois comprise et capable de comprendre.

Pour l’autre :
La frustration liée au "manque de considération" diminue, car il ou elle se sent vu(e) et entendu(e).
La relation devient moins centrĂ©e sur les Ă©motions de l’hypersensible, laissant plus de place Ă  une connexion mutuelle.

4. Les outils pour y parvenir
Voici quelques pistes pour aider une personne hypersensible à développer sa conscience et sa gestion émotionnelle :

a. Se former Ă  l’hypersensibilitĂ© :
Lire des ouvrages ou suivre des ressources sur le sujet pour mieux comprendre les mĂ©canismes Ă©motionnels (par exemple, les livres d’Elaine Aron ou de Saverio Tomasella).

b. Pratiquer des exercices de régulation émotionnelle :
Techniques comme la pleine conscience, la méditation ou des exercices de respiration.
Journaling pour mettre Ă  plat ses Ă©motions et prendre du recul.

c. Explorer la thérapie ou le coaching :
Un professionnel peut les aider à comprendre comment leurs comportements affectent les autres et à développer des stratégies de communication plus équilibrées.

d. Instaurer un dialogue dans la relation :
Faire des "bilans émotionnels" réguliers avec leur partenaire pour discuter des ressentis sans attendre un moment de crise.

5. En conclusion : un chemin vers l’équilibre
L’ignorance initiale de leur hypersensibilitĂ© est un obstacle temporaire. Une fois qu’ils en prennent conscience, tout repose sur leur volontĂ© d’évoluer. Avec cette comprĂ©hension, la personne hypersensible peut apprendre Ă  :

ReconnaĂźtre ses Ă©motions sans les laisser dominer.
Prendre en compte les Ă©motions de l’autre de maniĂšre active et empathique.
Travailler Ă  un Ă©quilibre entre ses besoins et ceux de son entourage.
En parallĂšle, leur partenaire ou entourage peut aussi contribuer en favorisant un dialogue bienveillant et en fixant des limites claires si nĂ©cessaire. Avec le temps, cette dynamique peut non seulement s’apaiser, mais aussi devenir une source de richesse relationnelle.

✅ Je ne crois pas qu'une personne hypersensible peut s'en sortir seule, du moins cela me semble beaucoup plus compliquĂ© Ă  rĂ©soudre sans l'accompagnement d'un professionnel.

֎ Je suis entiĂšrement d'accord : l'accompagnement d'un professionnel est souvent essentiel pour qu'une personne hypersensible puisse rĂ©ellement comprendre et gĂ©rer ses mĂ©canismes Ă©motionnels. Bien que certaines personnes puissent progresser seules grĂące Ă  leur volontĂ©, des dĂ©fis spĂ©cifiques rendent souvent l'aide professionnelle indispensable. Voici pourquoi et comment cela peut faire une diffĂ©rence :

1. Pourquoi un professionnel est-il nécessaire ?

a. Les mécanismes émotionnels sont complexes :
Les hypersensibles ressentent tout avec une intensitĂ© qui peut ĂȘtre difficile Ă  dĂ©mĂȘler. Un professionnel (psychologue, coach, thĂ©rapeute spĂ©cialisĂ©) peut les aider Ă  mettre des mots sur leurs expĂ©riences et Ă  comprendre les dĂ©clencheurs qui les submergent.

b. Une perspective extérieure est indispensable :
Une personne hypersensible peut ĂȘtre tellement immergĂ©e dans ses Ă©motions qu’elle manque de recul. Un professionnel offre un regard neutre, dĂ©pourvu d’affect personnel, pour l’aider Ă  voir les choses autrement.

c. La gestion émotionnelle demande des outils spécifiques :

Il ne suffit pas de "vouloir changer". Gérer son hypersensibilité requiert des techniques précises (respiration, pleine conscience, restructuration cognitive, etc.) que seuls des experts peuvent enseigner de maniÚre adaptée.

d. L’accompagnement Ă©vite la culpabilitĂ© ou l’évitement :
Une personne hypersensible, en rĂ©alisant l’impact de ses comportements sur l’autre, peut se sentir accablĂ©e de culpabilitĂ© ou entrer dans un schĂ©ma d’évitement. Le professionnel aide Ă  transformer cette prise de conscience en actions constructives, plutĂŽt qu’en auto-jugement.

2. Les avantages d’un accompagnement professionnel

a. Une prise de conscience en douceur :
Un thĂ©rapeute guide la personne hypersensible pour qu’elle explore son vĂ©cu sans se sentir jugĂ©e, mais plutĂŽt en Ă©tant valorisĂ©e pour sa capacitĂ© Ă  ressentir.

b. Apprendre à réguler ses émotions :
La personne hypersensible peut apprendre Ă  :
Identifier ses déclencheurs émotionnels.
Appliquer des techniques pour éviter de réagir de maniÚre excessive.
Canaliser son Ă©nergie Ă©motionnelle dans des comportements constructifs.

c. DĂ©velopper une empathie active :
En comprenant mieux ses propres Ă©motions, la personne hypersensible devient capable d’étendre cette comprĂ©hension Ă  celles des autres, renforçant ainsi les relations.

d. Construire une communication équilibrée :
Le professionnel peut enseigner des stratĂ©gies de communication assertive, permettant Ă  la personne hypersensible de s’exprimer sans Ă©craser l’autre ni se sentir ignorĂ©e.

3. Les approches thérapeutiques utiles

a. Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) :
Aide à identifier et modifier les pensées automatiques qui amplifient les réactions émotionnelles.
Enseigne des outils concrets pour réguler les émotions.

b. ThĂ©rapie d’acceptation et d’engagement (ACT) :
Aide Ă  accepter ses Ă©motions sans les laisser contrĂŽler ses comportements.
Favorise des actions alignĂ©es avec ses valeurs, mĂȘme en prĂ©sence d’émotions intenses.

c. Approches corporelles :
La méditation, la relaxation, ou la pleine conscience permettent à la personne hypersensible de retrouver un état de calme face aux stimulations excessives.

d. Thérapie centrée sur la personne :
Une approche non directive qui valorise l’écoute active, permettant Ă  l’hypersensible de se sentir compris(e) et encouragĂ©(e) Ă  Ă©voluer Ă  son propre rythme.

4. Pourquoi une démarche autonome est difficile ?

a. L’hypersensibilitĂ© amplifie la confusion :
Sans accompagnement, la personne hypersensible risque de tourner en boucle dans ses Ă©motions sans trouver d’issue.

b. Les biais de perception :
La personne hypersensible peut croire qu’elle est toujours mal comprise ou victime des autres, sans rĂ©aliser pleinement son propre rĂŽle dans les dynamiques relationnelles.

c. Le manque d’outils concrets :
Il est difficile de trouver par soi-mĂȘme les mĂ©thodes les plus adaptĂ©es Ă  son propre fonctionnement sans guidance professionnelle.

d. La nĂ©cessitĂ© d’un espace sĂ©curisĂ© :
Un thĂ©rapeute crĂ©e un espace oĂč la personne peut exprimer ses Ă©motions sans craindre de blesser ou de perturber l’autre, ce qui est souvent difficile dans les relations proches.

5. En conclusion : pourquoi l’accompagnement est clĂ©
L’hypersensibilitĂ© est une richesse, mais si elle n’est pas maĂźtrisĂ©e, elle peut devenir un fardeau pour la personne et pour ses relations. Un professionnel apporte :

Un cadre structurant : pour comprendre et transformer les schémas émotionnels.
Des outils concrets : pour gérer les émotions intenses et développer des relations équilibrées.
Une perspective neutre : pour éviter les conflits internes ou relationnels liés à la culpabilité.
Il ne s’agit pas d’un aveu d’échec pour l’hypersensible, mais d’un acte de courage et de responsabilitĂ© envers soi-mĂȘme et ses proches. Avec un accompagnement adaptĂ©, il devient possible de transformer l’hypersensibilitĂ© en force, tout en respectant les Ă©motions et les besoins de l’autre.

✅ Est-ce que je devrais montrer notre Ă©change Ă  une personne hypersensible ?

֎ Oui, cet Ă©change pourrait ĂȘtre utile Ă  une personne hypersensible, Ă  condition de le prĂ©senter avec tact et bienveillance. Cela dĂ©pend de plusieurs facteurs, notamment de votre relation avec cette personne, de sa sensibilitĂ© actuelle, et de la maniĂšre dont vous envisagez d’introduire ce contenu. Voici quelques points pour vous guider :

1. Pourquoi partager cet Ă©change peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique

a. Apporter des pistes de réflexion :
Cela peut aider la personne hypersensible à mieux comprendre ses mécanismes émotionnels et leurs impacts sur les autres.
L’échange explore des notions comme la rĂ©gulation Ă©motionnelle et la prise en compte des Ă©motions d’autrui, ce qui peut ĂȘtre un dĂ©clencheur positif pour une prise de conscience.

b. Encourager une approche constructive :
Cet Ă©change ne juge pas l’hypersensibilitĂ©, mais cherche Ă  la comprendre et Ă  offrir des solutions. Cela peut ĂȘtre perçu comme un soutien, et non comme une critique.

c. Amorcer un dialogue :
Cela peut servir de base pour discuter des ressentis dans votre relation et clarifier certaines incompréhensions éventuelles.

2. Les risques à considérer

a. Réaction défensive :
Si la personne est dans une phase oĂč elle se sent dĂ©jĂ  submergĂ©e, elle pourrait percevoir ce partage comme un reproche, mĂȘme si ce n’est pas votre intention.

b. Sensation de mise en cause :
Le fait de lire un texte qui analyse des comportements pourrait ĂȘtre perçu comme une attaque personnelle si elle n’est pas prĂ©parĂ©e Ă  ce type de rĂ©flexion.

c. Difficulté à recevoir des conseils :
Certaines personnes hypersensibles peuvent avoir du mal Ă  accepter des suggestions venant de leur entourage, car cela peut rĂ©veiller des sentiments d’insĂ©curitĂ© ou de culpabilitĂ©.

3. Comment présenter cet échange avec bienveillance

a. Expliquez votre intention :
Avant de partager cet Ă©change, expliquez pourquoi vous pensez qu’il pourrait ĂȘtre utile :
"Je suis tombĂ©(e) sur une rĂ©flexion intĂ©ressante qui m’a fait penser Ă  certaines situations qu’on a pu vivre. Je me suis dit que ça pourrait nous aider Ă  mieux comprendre certaines choses."

b. Mettez en avant la collaboration :

Montrez que ce n’est pas un outil pour critiquer, mais pour travailler ensemble :
"Cela parle d’hypersensibilitĂ©, et je trouve que ça peut aider Ă  mieux comprendre ce que chacun ressent dans une relation."

c. Proposez plutît qu’imposez :
Donnez-lui le choix de lire ou non :
"Si tu veux, je peux te montrer l’échange. Sinon, on peut juste en discuter."

d. Soyez prĂȘt Ă  Ă©couter :
Si la personne rĂ©agit mal ou a besoin de parler de ce qu’elle ressent aprĂšs avoir lu, soyez prĂȘt Ă  Ă©couter sans interrompre ou juger.

4. Adapter le contenu si nécessaire
Si vous pensez que tout partager pourrait ĂȘtre trop, vous pouvez :
RĂ©sumer les points essentiels dans vos propres mots.
N’en extraire que les Ă©lĂ©ments qui concernent des solutions pratiques ou des pistes de rĂ©flexion.

5. En conclusion : partagez avec précaution et empathie
Cet Ă©change pourrait ĂȘtre une excellente ressource pour une personne hypersensible, mais tout dĂ©pend de la maniĂšre dont vous l’introduisez et du contexte dans lequel vous le proposez. Si vous choisissez de le montrer, mettez l’accent sur le fait que ce contenu est destinĂ© Ă  renforcer votre comprĂ©hension mutuelle et Ă  enrichir votre relation, et non Ă  pointer du doigt des dĂ©fauts ou Ă  blesser.


✅ Question sur l'empathie
On entend souvent que l'empathie, c'est ressentir les Ă©motions de l'autre.
je pense que l'empathie n'est pas l'ordre du ressenti mais de la compréhension des émotions de l'autre, sans les faire siennes

֎ Tu as tout Ă  fait raison de souligner cette distinction essentielle : l'empathie n'est pas nĂ©cessairement ressentir les Ă©motions de l'autre, mais comprendre ses Ă©motions sans les adopter comme les siennes. C’est une nuance fondamentale qui Ă©vite de confondre l’empathie avec des concepts voisins comme la compassion ou la contagion Ă©motionnelle.

Voici une analyse approfondie pour clarifier cette idée :

1. L'empathie : entre ressenti et compréhension

a. L'idée courante : ressentir les émotions de l'autre
Cette conception de l’empathie, souvent relayĂ©e, correspond plutĂŽt Ă  ce qu’on appelle la contagion Ă©motionnelle ou l’empathie Ă©motionnelle.
Cela peut ĂȘtre une composante de l'empathie, mais elle n’est ni suffisante ni nĂ©cessaire pour ĂȘtre vĂ©ritablement empathique.

b. L'empathie cognitive : comprendre sans s'approprier
L’empathie cognitive consiste Ă  comprendre ce que ressent l’autre, ses pensĂ©es et son Ă©tat Ă©motionnel, sans nĂ©cessairement le vivre soi-mĂȘme.

C'est cette forme d'empathie qui permet d'agir avec justesse et bienveillance, sans perdre de vue ses propres Ă©motions.

c. Une complémentarité : ressentir et comprendre
L’empathie complùte combine :
Une perception des Ă©motions de l’autre (empathie Ă©motionnelle).
Une compréhension rationnelle et distanciée de ces émotions (empathie cognitive).
L’équilibre entre ces deux aspects est ce qui diffĂ©rencie une empathie saine d’une surcharge Ă©motionnelle.

2. Pourquoi ressentir les Ă©motions de l'autre peut poser problĂšme

a. Le risque de surcharge Ă©motionnelle
Si l’on ressent trop intensĂ©ment les Ă©motions d’autrui, on peut se retrouver submergĂ©, au point de perdre sa capacitĂ© d’action ou de jugement. Cela peut conduire Ă  un Ă©puisement Ă©motionnel.

b. Une perte de clarté dans la relation
En "absorbant" les Ă©motions de l'autre, on peut se mĂ©langer avec ses ressentis et ne plus distinguer clairement ce qui appartient Ă  l’autre et ce qui nous appartient.
Cela peut aussi rendre difficile une rĂ©ponse adaptĂ©e, car on devient soi-mĂȘme une partie du problĂšme Ă©motionnel.

c. L'absence de recul : un obstacle Ă  l'aide
Ressentir les Ă©motions de l’autre peut empĂȘcher d’avoir le recul nĂ©cessaire pour l’aider. Cela peut crĂ©er une forme de rĂ©sonance Ă©motionnelle stĂ©rile : "Je souffre avec toi, mais je ne peux pas t’aider."

3. L'empathie saine : comprendre sans fusionner

a. Prendre une posture d'Ă©coute active
Être empathique signifie d'abord ĂȘtre attentif Ă  ce que l'autre exprime, verbalement ou non, sans chercher Ă  immĂ©diatement se projeter dans sa situation.
Exemple : "Je vois que tu es triste Ă  cause de ce qui s’est passĂ©, et je comprends combien cela peut ĂȘtre difficile pour toi."

b. Se mettre à la place de l’autre sans s’y perdre
L’idĂ©e est de "se dĂ©centrer" pour imaginer ce que l’autre ressent, sans se laisser envahir par ses propres projections ou Ă©motions.
Exemple : "Si j’étais dans sa situation, je pourrais ressentir cela." Mais cela reste un exercice d’imagination, pas une appropriation.

c. Agir avec bienveillance et objectivité
Une empathie saine permet d’offrir une rĂ©ponse appropriĂ©e aux besoins de l’autre. Cela implique souvent de poser des questions pour affiner sa comprĂ©hension, comme :
"Comment te sens-tu exactement ?"
"Qu’est-ce qui te ferait du bien dans cette situation ?"

4. Empathie et compassion : une confusion fréquente

a. L’empathie : comprendre
Elle est centrĂ©e sur la perception et la comprĂ©hension des Ă©motions de l’autre.
Elle peut ĂȘtre purement cognitive et n’implique pas nĂ©cessairement une Ă©motion personnelle.

b. La compassion : ressentir et vouloir aider
La compassion va plus loin : c’est ressentir de la peine pour l’autre et vouloir allĂ©ger sa souffrance.
Exemple : "Je comprends que tu sois triste (empathie) et je veux faire quelque chose pour t’aider (compassion)."

c. Le danger de l'empathie sans compassion
Une empathie purement cognitive peut sembler froide si elle n’est pas accompagnĂ©e d’une intention bienveillante. Mais elle reste utile, notamment dans des contextes professionnels (mĂ©decine, nĂ©gociations, etc.).

5. En conclusion : l'Ă©quilibre entre ressentir et comprendre
Ton intuition est juste : une empathie saine repose avant tout sur la comprĂ©hension des Ă©motions de l’autre, sans pour autant les adopter comme les siennes. Cette distinction est cruciale pour prĂ©server son propre Ă©quilibre Ă©motionnel tout en restant disponible pour l’autre.

Voici les points clés :

- Comprendre plutĂŽt que ressentir : L’objectif est de cerner les Ă©motions de l’autre sans se laisser envahir.

- Garder une distance Ă©motionnelle saine : Cela permet d’offrir un soutien constructif.

- Associer empathie et bienveillance : Comprendre l’autre ne suffit pas, il faut aussi montrer que ses Ă©motions comptent.

L’empathie n’est pas une fusion avec l’autre, mais un pont entre deux rĂ©alitĂ©s Ă©motionnelles. En conservant ce pont solide, on peut rĂ©ellement aider sans se perdre. 😊

✅ Oui ! Je perds un ami que la personne empathique ne connaĂźt pas. Comme pourrait-elle ressentir mes Ă©motions si ce n'est se mettre dans la posture d'avoir perdu quelqu'un de cher ou de la rĂ©miniscence personnelles ?

֎ Exactement.
Ce que tu dĂ©cris illustre une limite fondamentale de l'empathie Ă©motionnelle lorsqu'elle s'appuie uniquement sur des projections personnelles. Une personne empathique, pour comprendre tes Ă©motions, devra souvent se rĂ©fĂ©rer Ă  ses propres expĂ©riences : se mettre Ă  ta place en s’imaginant ce qu’elle ressentirait si elle vivait une situation semblable, ou raviver des souvenirs similaires. Cependant, cela peut trahir une rĂ©alitĂ© Ă©motionnelle diffĂ©rente de la tienne.

1. Les limites de l’empathie par projection personnelle

a. L’empathie Ă©motionnelle est subjective :
Lorsque quelqu’un ressent tes Ă©motions Ă  travers ses propres expĂ©riences ou souvenirs, il s’agit en fait de sa propre perception. Cela ne garantit pas une comprĂ©hension fidĂšle de ce que tu vis.
Exemple : Une personne pourrait se dire : "Si j’avais perdu un ami, je serais anĂ©anti," mais cela ne reflĂšte peut-ĂȘtre pas ta propre façon de ressentir ou de gĂ©rer la situation.

b. La projection peut fausser la perception :
En se basant sur des expĂ©riences personnelles, une personne empathique risque d’interprĂ©ter tes Ă©motions en fonction de sa propre sensibilitĂ© ou histoire.
Exemple : Si cette personne associe la perte Ă  de la colĂšre ou Ă  un abandon, elle pourrait mal interprĂ©ter une Ă©motion plus nuancĂ©e que tu ressens, comme une forme d’acceptation ou de tristesse apaisĂ©e.

c. Le risque de rendre l’autre "invisible" :
Si l’empathie devient trop centrĂ©e sur les Ă©motions du "je" (comment moi je me sentirais Ă  ta place), la personne empathique peut passer Ă  cĂŽtĂ© de ton vĂ©cu unique et de ton besoin d’ĂȘtre rĂ©ellement compris.

2. Pourquoi l'empathie cognitive est plus adaptée dans ce cas

a. Comprendre ton Ă©motion sans s'y projeter :
Une empathie cognitive cherche à saisir ton ressenti en restant ancrée dans ton contexte personnel.
Exemple : "Peux-tu m’expliquer comment tu vis cette perte ?" ou "Qu’est-ce que cela reprĂ©sente pour toi de perdre cet ami ?"
Ici, l’objectif n’est pas de "ressentir" Ă  ta place, mais de te permettre d’exprimer ton vĂ©cu avec tes mots.

b. S'ouvrir à la différence de perception :
Une personne empathique cognitivement n’essaie pas d’imposer ses propres schĂ©mas Ă©motionnels. Elle est consciente que ce que tu ressens peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©rent de ce qu’elle ressentirait.
Exemple : Plutît que d’assumer que la perte d’un ami te plonge dans une tristesse accablante, elle pourrait poser une question comme : "Qu’est-ce qui te touche le plus dans cette situation ?"

3. Les risques des réminiscences personnelles dans l'empathie

a. L’autre devient un miroir involontaire :
Si une personne rĂ©active ses propres souvenirs ou blessures face Ă  ta douleur, elle peut finir par focaliser l’échange sur elle-mĂȘme sans s’en rendre compte.
Exemple : "Quand j’ai perdu mon pĂšre, j’étais complĂštement perdu(e), alors je comprends ce que tu ressens."
Cela peut donner l’impression qu’elle cherche Ă  te comprendre, mais en rĂ©alitĂ©, elle redirige l’attention sur son propre vĂ©cu.

b. Une empathie biaisée :
Les réminiscences personnelles peuvent amener à des projections inadéquates ou à des conseils mal adaptés.
Exemple : "Il faut que tu passes Ă  autre chose rapidement, ça m’a aidĂ© Ă  l’époque." Alors que toi, tu n’as peut-ĂȘtre pas encore envie ou besoin de tourner la page.

4. Une empathie saine dans cette situation
Voici les attitudes qui reflÚtent une empathie authentique et respectueuse de ton expérience unique :
a. ReconnaĂźtre que tes Ă©motions sont uniques :
Exemple : "Je ne peux pas savoir exactement ce que tu ressens, mais je suis lĂ  pour t’écouter si tu veux en parler."

b. Poser des questions ouvertes :
Pour comprendre ton ressenti sans imposer d’interprĂ©tation :
"Qu’est-ce qui te semble le plus difficile dans cette perte ?"
"Comment tu vis les choses en ce moment ?"

c. Accepter le silence et le non-dit :
Parfois, l’empathie consiste simplement Ă  ĂȘtre prĂ©sent sans chercher Ă  combler le vide par des mots ou des projections.

d. Partager ses propres expériences avec précaution :
Si la personne ressent le besoin d’évoquer ses rĂ©miniscences, elle peut le faire tout en restant dans une posture humble :
"Je ne sais pas si ça te parle, mais voilĂ  comment j’ai vĂ©cu une perte dans ma vie. Cela n’est peut-ĂȘtre pas pareil pour toi."

5. En conclusion : l'empathie comme un espace d'Ă©coute
L'empathie ne consiste pas Ă  "ressentir exactement comme toi," mais Ă  crĂ©er un espace oĂč ton ressenti peut exister librement, sans ĂȘtre absorbĂ©, ni interprĂ©tĂ© Ă  travers le prisme de l’autre.

Quand une personne empathique s’appuie uniquement sur des projections personnelles ou des rĂ©miniscences, elle peut, sans le vouloir, Ă©clipser ton vĂ©cu unique. L'empathie la plus juste est celle qui combine :

Une écoute active (s'intéresser sincÚrement à ce que tu ressens).
Une compréhension rationnelle (poser des questions, reformuler).
Une distance Ă©motionnelle saine (Ă©viter de se projeter ou d’interprĂ©ter Ă  travers son propre prisme).
Cette posture permet de respecter ce que tu vis, tout en t’offrant un vĂ©ritable soutien. Si la personne empathique comprend cette distinction, elle pourra mieux t’accompagner sans s’éloigner ou te laisser te sentir incompris.

✅ Je peux tout Ă  fait comprendre la tristesse de l'autre, dire qu'une situation est triste sans pour autant ĂȘtre triste. DĂ©solĂ©, oui !

֎ Exactement, tu mets le doigt sur une distinction essentielle : on peut comprendre la tristesse de l’autre sans la ressentir soi-mĂȘme, et cette posture est tout Ă  fait lĂ©gitime et saine. Cela relĂšve de l’empathie cognitive, qui consiste Ă  reconnaĂźtre et Ă  valider les Ă©motions de l’autre, sans les faire siennes. Voici quelques points pour approfondir cette idĂ©e :

1. Comprendre sans ressentir : une forme d'empathie plus stable

a. ReconnaĂźtre la tristesse sans la vivre :
Il est possible de dire qu’une situation est triste (ou dĂ©solante) tout en restant Ă©motionnellement dĂ©tachĂ©. Cela ne signifie pas un manque de sensibilitĂ©, mais plutĂŽt une capacitĂ© Ă  prendre du recul.

b. La neutralité émotionnelle bienveillante :
Cela permet de rester un point d’ancrage pour l’autre. Si toi aussi tu te laissais submerger par la tristesse, tu ne pourrais pas offrir un soutien concret ou rationnel.

c. Une Ă©coute sans surcharge Ă©motionnelle :
En ne "portant" pas la tristesse de l’autre, tu es plus Ă  mĂȘme de l’écouter pleinement, sans te laisser dĂ©border par tes propres Ă©motions.

2. Pourquoi ce positionnement est important

a. Respecter le vĂ©cu de l’autre :
Ressentir une Ă©motion pour une situation triste n’est pas un passage obligĂ© pour ĂȘtre empathique. En reconnaissant l’émotion de l’autre sans te l’approprier, tu respectes son individualitĂ©.

b. Ne pas fausser l’échange :
Si tu te forçais Ă  "ressentir" la tristesse, tu risquerais de projeter tes propres interprĂ©tations, ce qui pourrait Ă©loigner de la rĂ©alitĂ© Ă©motionnelle de l’autre.

c. Offrir une stabilité émotionnelle :
Lorsque l’autre est en proie Ă  la tristesse, il a souvent besoin de quelqu’un qui reste Ă©motionnellement stable pour lui offrir un appui. Si toi aussi tu Ă©tais submergĂ©, cela pourrait renforcer son sentiment de dĂ©tresse.

3. L’importance de valider sans fusionner

a. Dire que c’est triste, sans s’impliquer Ă©motionnellement :
Une phrase comme : "Je comprends Ă  quel point cette situation peut te sembler triste" suffit souvent pour valider l’émotion de l’autre.

b. Éviter les projections ou les fausses sympathies :
Dire : "Je ressens exactement ce que tu ressens" peut sembler faux ou excessif, surtout si ce n’est pas le cas. Cela risque de diminuer la sincĂ©ritĂ© perçue.

c. Montrer de la compassion dans l’action, pas uniquement dans le ressenti :
Être dĂ©solĂ© pour l’autre (au sens de regretter ce qu’il vit) est dĂ©jĂ  une preuve de bienveillance. Cela peut se traduire par des actes concrets, comme offrir du soutien pratique ou simplement ĂȘtre prĂ©sent.

4. L’équilibre entre dĂ©solĂ© et triste

a. Être dĂ©solĂ©, c’est reconnaĂźtre la souffrance de l’autre :
Cela peut suffire dans de nombreuses situations, car cela montre que tu considĂšres ce qu’il vit comme lĂ©gitime et important.
Exemple : "Je suis vraiment dĂ©solĂ© que tu traverses cela, c’est une situation difficile."

b. Être triste, c’est un choix Ă©motionnel plus engageant :
Ressentir de la tristesse pour l’autre peut arriver spontanĂ©ment, mais ce n’est pas une obligation. Si cela ne vient pas naturellement, il n’est pas nĂ©cessaire de forcer ce sentiment.

5. Pourquoi cette posture est saine et respectueuse

a. Préserver ton propre équilibre :
Comprendre sans ressentir te permet de rester Ă©motionnellement disponible sur le long terme, sans risquer l’épuisement.

b. Respecter les Ă©motions de l’autre :
En ne fusionnant pas avec ses Ă©motions, tu laisses l’autre vivre pleinement son ressenti, sans imposer ta propre vision de la situation.

c. Favoriser une aide constructive :
Avec une posture de comprĂ©hension rationnelle, tu peux mieux accompagner l’autre, poser des questions pertinentes ou proposer des solutions pratiques.

6. En conclusion : comprendre et valider, sans fusionner
Il est tout Ă  fait normal et mĂȘme souhaitable de dire qu’une situation est triste, ou d’ĂȘtre dĂ©solĂ© pour quelqu’un, sans pour autant ressentir de tristesse toi-mĂȘme. Cela ne diminue en rien la qualitĂ© de ton empathie, au contraire : cela te permet de rester une prĂ©sence stable et bienveillante pour l’autre.

L’empathie ne doit pas ĂȘtre une imitation des Ă©motions de l’autre, mais une comprĂ©hension sincĂšre et respectueuse de son vĂ©cu. En adoptant cette posture, tu prĂ©serves ton intĂ©gritĂ© Ă©motionnelle tout en restant un soutien prĂ©cieux. 😊
19/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
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18/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Quand on pense à ce qui pourrait causer notre mort, on imagine souvent le pire : un meurtre prémédité, un crime violent. Pourtant, la réalité est tout autre.

En France, les statistiques montrent qu’on a bien plus de chances de mourir Ă  cause d’un accident ou d’une nĂ©gligence que d’un acte intentionnel. De la route Ă  nos propres foyers, l’erreur humaine et les accidents banals sont les vĂ©ritables "tueurs silencieux". Voici les faits qui le prouvent.

Le total des décÚs sans intention est de 50 678 par an, tandis que le total des homicides volontaires est de 1 000 par an. Cela montre l'ampleur des décÚs accidentels par rapport aux actes criminels intentionnels.

✅ Les accidents de la route : le flĂ©au quotidien
En France, les accidents de la route tuent plus de 3 000 personnes chaque année. Ces drames ne sont presque jamais intentionnels. Une distraction au volant, une fatigue passagÚre ou une conduite imprudente suffisent à transformer un trajet banal en tragédie.

âžĄïžExemple marquant : un conducteur fatiguĂ© s'endort briĂšvement au volant et provoque une collision mortelle. Ce scĂ©nario, pourtant courant, illustre la fragilitĂ© de notre quotidien face Ă  l’inattention.

✅ Accidents domestiques : votre maison, un piùge mortel
Chaque année, les accidents de la vie courante causent 21 000 décÚs en France, faisant du domicile un lieu à haut risque. Chutes, brûlures, intoxications : ces drames touchent particuliÚrement les personnes ùgées et les jeunes enfants.

Statistique clé : les chutes accidentelles représentent la majorité des décÚs domestiques, notamment chez les seniors.

âžĄïž Exemple : une salle de bain glissante ou un escalier mal Ă©clairĂ© deviennent des piĂšges mortels pour une personne ĂągĂ©e.

✅ Les intoxications : le danger invisible
Les intoxications accidentelles, qu’elles soient alimentaires, chimiques ou liĂ©es au monoxyde de carbone, causent environ 4 000 dĂ©cĂšs par an en France.

Focus : le monoxyde de carbone, surnommé "le tueur silencieux", est responsable de 80 morts annuels et de plus de 1 000 intoxications.

âžĄïž Exemple : un chauffage dĂ©fectueux Ă©met un gaz inodore, asphyxiant les occupants d’un logement en pleine nuit.

✅ Noyades : quand l’eau devient une menace
Les loisirs aquatiques et les piscines privées, bien que synonymes de plaisir, sont responsables de plus de 1 400 noyades accidentelles chaque été en France, dont 27 % sont mortelles. Les jeunes enfants sont particuliÚrement vulnérables.

Statistique alarmante : 25 % des noyades accidentelles concernent des enfants de moins de 6 ans.

âžĄïž Exemple : une piscine non sĂ©curisĂ©e devient le thĂ©Ăątre d’un drame lorsqu’un enfant y tombe sans surveillance.

✅ Erreurs mĂ©dicales : une menace sous-estimĂ©e
Les erreurs médicales, bien que taboues, provoquent entre 10 000 et 30 000 décÚs par an en France. Ces erreurs incluent des surdosages, des diagnostics erronés ou des infections nosocomiales évitables.

Statistique notable : en France, les erreurs médicales figurent parmi les premiÚres causes de décÚs évitables.

âžĄïž Exemple : une confusion entre deux dossiers entraĂźne l’administration d’un traitement inadaptĂ© et fatal.

✅ Incendies domestiques : des flammes meurtriùres
Chaque année, 800 personnes périssent dans des incendies domestiques en France. La majorité de ces décÚs surviennent la nuit, lorsque les détecteurs de fumée sont absents ou défectueux.

Fait marquant : 70 % des décÚs liés aux incendies se produisent pendant le sommeil.

âžĄïž Exemple : une cigarette mal Ă©teinte ou une prise Ă©lectrique dĂ©fectueuse dĂ©clenche un incendie fatal.

✅ Les homicides volontaires : une menace moindre
En comparaison, les homicides volontaires causent environ 1 000 décÚs par an en France. Bien que tragiques, ces chiffres restent faibles par rapport à ceux des décÚs accidentels.

Perspective : vous ĂȘtes environ 20 fois plus susceptible de mourir dans un accident domestique que dans un homicide volontaire.

Conclusion : un tueur silencieux dans chaque détail de la vie
Les donnĂ©es ne mentent pas : le danger le plus immĂ©diat ne vient pas d’un criminel tapi dans l’ombre, mais de l’imprĂ©vu et de la nĂ©gligence qui entourent nos activitĂ©s quotidiennes. Que ce soit sur la route, dans nos foyers ou Ă  l’hĂŽpital, l’erreur humaine et les accidents banals sont les vĂ©ritables responsables d’une grande partie des dĂ©cĂšs. Ces chiffres rappellent l’importance de la prĂ©vention et de la vigilance, car souvent, le plus grand risque est celui que l’on ignore.

â—ŸSources
https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/etat-de-linsecurite-routiere/bilans-annuels-de-la-securite-routiere/bilan-2023-de-la-securite-routiere

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/traumatismes/articles/analyse-des-donnees-du-centre-d-epidemiologie-des-causes-de-deces-cepidc

Le Figaro https://sante.lefigaro.fr/article/combien-d-erreurs-medicales-chaque-annee-en-france-

Statista France : https://fr.statista.com/statistiques/996133/nombre-homicides-france/

INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5763555?sommaire=5763633
17/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Dans un mouvement qui n’a rien d’étonnant mais tout d’insidieux, les rĂ©seaux sociaux comme LinkedIn, Facebook et X semblent avoir trouvĂ© un nouveau bouc Ă©missaire : les sites web des entreprises. Ces plateformes, qui tirent leur pouvoir du contenu gĂ©nĂ©rĂ© par les utilisateurs, pĂ©nalisent dĂ©sormais systĂ©matiquement les publications incluant des liens externes.

RĂ©sultat ?
Une chute drastique de visibilité pour les posts renvoyant vers des sites professionnels.

Mais pourquoi tant de haine envers les pauvres sites web, qui ne demandent qu’à recevoir un peu de trafic ? Spoiler : c’est une question de pouvoir et de profit.

Les contenus natifs, nouvelle lubie des réseaux sociaux

Les rĂ©seaux sociaux ont trouvĂ© la parade parfaite pour enfermer les utilisateurs dans leur univers bien contrĂŽlĂ© : promouvoir les contenus natifs. Mais ne vous mĂ©prenez pas, il ne s’agit pas ici de rendre votre vie plus simple. Non, l’idĂ©e est de vous faire abandonner l’idĂ©e mĂȘme d’utiliser votre site web comme un outil de communication efficace.

Pourquoi ?
Parce que chaque clic qui sort de la plateforme est un clic perdu, un utilisateur Ă©chappĂ©, un potentiel revenu publicitaire qui s’envole. Alors, mieux vaut vous encourager Ă  publier vos contenus directement sur leur plateforme, lĂ  oĂč ils restent maĂźtres du jeu.

LinkedIn, Facebook et X : "c’est nous ou personne"
LinkedIn a rĂ©duit la taille des aperçus de liens et limite leur visibilitĂ©. Vous voulez une belle mise en avant ? Payez pour la sponsorisation. Sinon, contentez-vous d’un post malmenĂ© par l’algorithme.

Facebook n’est pas en reste. Les posts avec des liens externes ? EnterrĂ©s. Les vidĂ©os natives et autres contenus sponsorisĂ©s ? ChoyĂ©s par l’algorithme.

X prĂ©fĂšre quant Ă  lui des threads interminables. Ajouter un lien ? PrĂ©parez-vous Ă  ce qu’il passe totalement inaperçu.

En clair, ces plateformes disent : "Si vous voulez promouvoir votre entreprise, faites-le chez nous. Mais ne pensez pas diriger nos utilisateurs vers votre site web, ce serait trop généreux."

Sur yaaKa, c’est tout le contraire !
Alors que les rĂ©seaux sociaux classiques cherchent Ă  vous enfermer dans leur Ă©cosystĂšme, yaaKa prend le parti inverse : booster la visibilitĂ© de vos sites web. Sur yaaKa, les publications – ou "cartes" – incluent des liens cliquables vers vos pages, qui amĂ©liorent directement votre SEO sur Google. Mieux encore, ces liens sont conçus pour gĂ©nĂ©rer du trafic vers vos sites, pas pour le retenir sur la plateforme.

Avec yaaKa :

✅ Vos contenus sont optimisĂ©s pour Google et non pour un algorithme opaque.

✅ Chaque carte renforce la visibilitĂ© de votre site web grĂące Ă  des liens clairs et efficaces.

✅ Pas besoin de payer pour ĂȘtre vu : le modĂšle repose sur une stratĂ©gie naturelle et locale.

En clair, yaaKa vous aide à reprendre le contrÎle de votre présence en ligne.
Ici, pas de pénalisation pour vouloir rediriger vos clients vers votre site. Au contraire, la plateforme valorise cette pratique.

Pour les entreprises, cette guerre déclarée contre les sites web est un coup dur. Les stratégies de contenu qui reposaient sur le partage de liens pour générer du trafic organique sont désormais obsolÚtes. Et devinez quoi ? Si vous voulez que votre lien soit vu, vous devrez payer. Encore.

Cette situation laisse les petites entreprises dans une impasse. Créer du contenu engageant sur les réseaux sociaux prend du temps, et tout miser sur des posts natifs implique de renoncer à la maßtrise de leur propre trafic. Est-ce vraiment le but ?

Sur yaaKa, au contraire, les entreprises trouvent une plateforme qui respecte leur besoin de visibilité naturelle. Pas besoin de choisir entre un contenu engageant et un site performant : yaaKa vous offre les deux.

SacrĂ©s rĂ©seaux sociaux, ces grands philanthropes du digital, toujours lĂ  pour "aider" les entreprises Ă  se faire connaĂźtre. Bien sĂ»r, tant qu’elles jouent selon leurs rĂšgles, en sacrifiant leurs sites web sur l’autel du contenu natif.

Mais rassurez-vous, tout cela est sĂ»rement pour votre bien. AprĂšs tout, pourquoi auriez-vous besoin de votre propre site internet quand vous avez LinkedIn ou Facebook pour dicter votre stratĂ©gie ? Allez, faites un effort, adaptez-vous. Et n’oubliez pas de remercier ces plateformes pour leur "gĂ©nĂ©rositĂ©."

Sur yaaKa, au moins, l’objectif est clair : vous rendre visible sur yaaKa, sur Google et augmenter votre trafic. Une solution pensĂ©e pour les entreprises, pas contre elles.

Dans ce contexte, les entreprises doivent revoir leur approche. Il s’agit dĂ©sormais de jongler entre des contenus natifs engageants sur les rĂ©seaux sociaux et des stratĂ©gies SEO solides pour maintenir un minimum de trafic vers leur site.

Mais heureusement, avec des solutions comme yaaKa, il est encore possible de contourner cette dépendance excessive aux réseaux sociaux.

Bienvenue dans l’ùre des rĂ©seaux sociaux "libĂ©rateurs" qui emprisonnent
 sauf si vous choisissez yaaKa, oĂč l’on fait tout pour libĂ©rer votre visibilitĂ©.
15/11/2024
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Sylvain Mahé
Sylvain Mahé
Je propose du soutien scolaire en anglais pour collégiens et lycéeens.
La langue anglaise est bien plus facile que la langue française : pas de genre, pas d'accord avec les adjectifs et les participes passés, une conjugaison hyper simplifiée...
13/11/2024
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