Sarah MARTIN notaire

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Sylvain
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publiée le 14/03/2021
2 bis square Jacques Daguerre - 49300 Cholet

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Suis-je multipotentiel ? Cet article vous donnera des informations sur les différentes particularités qui font des individus leur multipotentialité.
08/12/2024
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Classement des pays européens par âge moyen de départ du domicile familial

Suède : 19 ans
Danemark : 21 ans
Finlande : 21 ans
Estonie : 22,8 ans
France : 24 ans
Allemagne : 24,5 ans
Pays-Bas : 23 ans
Autriche : 25 ans
Portugal : 30 ans
Italie : 30 ans
Espagne : 30,4 ans
Grèce : 30,6 ans
Slovaquie : 31 ans
Croatie : 31,8 ans

Note : Ces données sont issues de diverses sources, notamment Eurostat et Statista, et reflètent les tendances observées jusqu’en 2023.

On observe que les jeunes des pays nordiques, tels que la Suède, le Danemark et la Finlande, quittent le domicile parental plus tôt, souvent avant 22 ans. À l’inverse, dans les pays d’Europe méridionale et des Balkans, comme le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Slovaquie et la Croatie, les jeunes restent généralement plus longtemps chez leurs parents, avec un âge moyen de départ autour de 30 ans.

En France, l’âge moyen de départ est de 24 ans, ce qui est relativement précoce par rapport à la moyenne européenne, estimée à environ 26,5 ans.

Plusieurs facteurs influencent ces différences :
• Contexte socioculturel : Les normes sociales et familiales varient selon les pays, influençant l’âge auquel les jeunes quittent le foyer parental.
• Situation économique : Le marché du travail, le taux de chômage des jeunes et le coût du logement jouent un rôle crucial dans la décision de partir du domicile parental.
• Politiques publiques : Les aides financières et les programmes de soutien à l’autonomie des jeunes diffèrent entre les pays, facilitant ou retardant le départ du foyer familial.

Ces éléments combinés expliquent les variations observées à travers l’Europe concernant l’âge moyen de départ du domicile parental.
07/12/2024
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La première utilité d’un comptoir de bar est de servir de point d’interaction entre les clients et le barman, permettant la préparation, la commande et le service des boissons ou des plats.

Il crée une séparation fonctionnelle entre la zone de travail du barman (où sont stockées et préparées les consommations) et l’espace des clients tout en offrant un espace où ces derniers peuvent s’appuyer, s’asseoir ou poser leurs consommations.

Il incarne également un espace convivial qui favorise les échanges sociaux.
06/12/2024
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Docteur Kevin répond aux grandes questions et aux idées reçues concernant les dents
04/12/2024
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Dans un contexte où les fraudes et abus se multiplient, la ville de Cholet et ses alentours sont actuellement la cible de démarchages abusifs.

Que ce soit par des messages électroniques, des appels téléphoniques ou des visites à domicile, ces pratiques visent à tromper les habitants pour obtenir des informations personnelles ou vendre des produits frauduleux.

Voir le message de la ville de Cholet : https://www.facebook.com/share/p/1UacHczD79/?mibextid=WC7FNe

Des pratiques trompeuses et fréquentes

Plusieurs habitants de Cholet ont récemment signalé des démarchages suspects.

Parmi les cas rapportés :

1. Messages frauduleux sur les panneaux solaires : Des messages électroniques ou SMS prétendent que des aides gouvernementales sont disponibles pour l’installation de panneaux solaires. Ces communications incitent les destinataires à cliquer sur des liens douteux pour revendre un supposé surplus énergétique. La municipalité rappelle qu’aucune initiative officielle de ce type n’est en cours et appelle à la prudence.

2. Ventes frauduleuses à domicile : des individus se présentant comme agents de collecte de Cholet Agglomération tentent de vendre des calendriers, torchons ou autres articles. Ces démarcheurs, parfois agressifs, n’ont aucune légitimité. La collectivité précise que ses agents ne vendent aucun produit et sont toujours munis d’une carte professionnelle pour justifier leur intervention.

Les précautions à prendre

Pour se prémunir contre ces abus, il est essentiel de suivre quelques règles simples mais efficaces :

• Vérifiez toujours l’identité des démarcheurs : si une personne prétend représenter une institution, demandez une carte professionnelle ou un justificatif officiel. En cas de doute, contactez directement l’organisme concerné.

• Ne fournissez jamais d’informations personnelles ou bancaires : Les fraudeurs exploitent souvent ces données pour commettre d’autres actes malveillants.

• Évitez de cliquer sur des liens douteux : les messages électroniques ou SMS non sollicités doivent être ignorés, surtout s’ils proviennent d’expéditeurs inconnus.

• Inscrivez-vous sur Bloctel : cette liste d’opposition au démarchage téléphonique peut réduire le nombre d’appels indésirables.

Comment signaler un démarchage abusif ?

Si vous êtes victime ou témoin d’un démarchage suspect, vous pouvez le signaler aux autorités compétentes :

• Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) : cet organisme peut enquêter sur les pratiques abusives et prendre des mesures contre les fraudeurs.

• SignalConso : une plateforme officielle qui permet de signaler facilement les arnaques et démarchages abusifs (signal.conso.gouv.fr).

La vigilance, une protection essentielle

Face à l’ingéniosité des fraudeurs, la vigilance reste votre meilleure alliée.

Prenez le temps de vérifier chaque sollicitation et ne cédez pas à la pression des démarcheurs.

La ville de Cholet rappelle qu’en cas de doute ou d’insistance suspecte, il est préférable de ne pas répondre et de signaler l’incident.

En restant informés et prudents, les Choletais pourront mieux se protéger contre ces pratiques malhonnêtes qui ciblent les plus vulnérables.
01/12/2024
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En Australie, terre connue pour sa faune impressionnante et parfois redoutable, une scène effrayante a récemment été capturée en vidéo.

Une résidente du Queensland a eu une confrontation des plus inattendues avec un serpent imposant, qui a littéralement sauté à son visage alors qu’elle ouvrait la porte de son garage.

Un moment de panique
La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre le serpent bondissant vers la femme, provoquant une réaction instinctive de recul. Heureusement, l’animal n’était pas venimeux et l’incident s’est soldé sans blessure pour la résidente.

Néanmoins, la peur qu’elle a ressentie est bien compréhensible, dans un pays où les rencontres avec des reptiles impressionnants ne sont pas rares.

Une faune unique, mais intimidante
L’Australie abrite environ 140 espèces de serpents terrestres, dont certains sont parmi les plus venimeux au monde, comme le serpent brun de l’Est.

Cependant, le python en question, bien que spectaculaire par sa taille, est une espèce non venimeuse. Ces reptiles impressionnants peuvent atteindre jusqu’à 5 mètres de long et sont connus pour leur agilité.

Les pythons, en dépit de leur apparence effrayante, jouent un rôle crucial dans l’écosystème australien. Ils aident à réguler les populations de rongeurs et autres petits animaux. Ces interactions inattendues, bien qu’impressionnantes, rappellent que les humains partagent leur environnement avec une faune diverse et parfois imprévisible.

Comment réagir face à un serpent ?
Les experts recommandent de ne pas paniquer en cas de rencontre avec un serpent. Il est essentiel de rester immobile ou de s’éloigner lentement, sans faire de mouvements brusques. En Australie, des spécialistes en capture de serpents peuvent être appelés pour gérer ces situations en toute sécurité.

Un rappel des dangers et des merveilles de la nature australienne

Cette rencontre insolite met en lumière la cohabitation entre humains et animaux dans un pays où la nature règne en maître. Si l’incident s’est bien terminé pour la résidente, il rappelle la nécessité d’être vigilant, particulièrement dans les régions où les serpents sont courants.

Que ce soit pour ses plages idylliques ou sa faune extraordinaire, l’Australie continue de fasciner le monde entier, même à travers des histoires aussi effrayantes que captivantes.

Cet événement rappelle que vivre en Australie, c’est accepter une coexistence quotidienne avec une faune unique et souvent impressionnante. Si cette rencontre avec un python a pu provoquer une belle frayeur, elle illustre aussi la richesse de la biodiversité de ce continent fascinant.
30/11/2024
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Une décision en faveur d’une information responsable

Le quotidien régional Ouest-France, premier journal français par sa diffusion, a annoncé le 19 novembre 2024 la suspension de ses publications sur la plateforme X (anciennement Twitter).

Cette décision marque une prise de position forte face aux dérives observées sur le réseau social, notamment la désinformation, le harcèlement en ligne et la prolifération de contenus violents.

Une décision motivée par la responsabilité éditoriale

Dans son communiqué, Ouest-France a exprimé son inquiétude quant à l’absence de modération et au manque de régulation sur X. Le quotidien estime que, dans l’état actuel de la plateforme, il n’est ni opportun ni pertinent de continuer à y diffuser ses contenus.

La désinformation et les fausses informations qui circulent librement sur X compromettent, selon le journal, la qualité de l’information et le respect de l’éthique journalistique.

Une réduction progressive avant l’arrêt total.

Cette décision ne survient pas soudainement. Dès octobre 2023, Ouest-France avait réduit son activité sur X, passant de près de 200 tweets par jour à une vingtaine par semaine. Le journal s’était déjà interrogé sur la pertinence de sa présence sur une plateforme jugée de plus en plus hostile à une information de qualité.

Un mouvement plus large en Europe

Ouest-France n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, plusieurs médias européens, comme le quotidien britannique The Guardian, l’espagnol La Vanguardia ou encore le suédois Dagens Nyheter, ont pris des mesures similaires en se retirant de la plateforme X. Tous dénoncent un environnement qu’ils considèrent comme toxique, amplifié par un manque de régulation de la part de l’entreprise dirigée par Elon Musk.

Maintien des comptes ouverts pour éviter l’usurpation

Bien que le journal ait suspendu ses publications, il a indiqué qu’il garderait ses comptes ouverts pour prévenir toute tentative d’usurpation d’identité par de faux comptes. Une décision pragmatique dans un contexte où les médias sont souvent la cible de cyberattaques ou de manipulations en ligne.

Vers une réévaluation de la stratégie numérique

Cette suspension de publication ne signifie pas que Ouest-France abandonne les réseaux sociaux. Le quotidien a affirmé son engagement à trouver des canaux numériques qui garantissent la diffusion d’une information fiable et responsable, tout en évitant de contribuer à des environnements numériques jugés nuisibles.

Une réflexion sur l’avenir du journalisme en ligne

À travers cette décision, Ouest-France pose une question essentielle : comment les médias peuvent-ils préserver leur intégrité et leur crédibilité dans un écosystème numérique où les règles semblent de plus en plus floues ?

En suspendant ses activités sur X, le journal entend non seulement protéger ses lecteurs, mais également interpeller sur la nécessité d’un web plus régulé et respectueux des valeurs journalistiques.

Avec cette initiative, Ouest-France réaffirme son rôle de média engagé et responsable, privilégiant la qualité de l’information et le respect de son lectorat à une visibilité immédiate mais compromise.

Une démarche qui pourrait inspirer d’autres médias à suivre cette voie dans un contexte où la confiance des citoyens envers l’information est plus précieuse que jamais.
28/11/2024
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Son monopole absolu sur la recherche impose ses règles, souvent opaques et contradictoires, et pousse les créateurs de contenu à se plier à des pratiques parfois absurdes.

Comme toute entreprise, l'intérêt de Google, c'est Google. Sa priorité est de conserver sa domination, et tout le reste découle de cette logique et tout le monde l'accepte.

🟦 Pourquoi tout le monde est à la botte de Google ?

Un monopole incontesté et incontournable
En France, Google détient environ 91% des parts de marché dans la recherche en ligne.
Cela signifie que pour qu’un contenu soit visible, il doit passer par Google. Ignorer ses règles, c’est condamner son contenu à rester invisible. Et ce ne sont pas les réseaux sociaux qui combleraient ce manquement.

Google est l’une des rares plateformes où une stratégie bien exécutée peut générer un trafic organique massif.

Pour les entreprises, c’est un canal incontournable pour attirer des clients sans dépendre exclusivement des publicités payantes.

Elles ont beau afficher, sur leur propre site, que tout élément faisant partie de leur site relève du droit d'auteur et qu'à ce titre, qu'il est interdit d'en prélever un bout sous peine de poursuite, elles acceptent bien que des entreprises privées, via leurs outils (spiders, bots, site de recherches), prélèvent et copient l'entièreté de ces infos pour qu'elles (Google, Bing, Qwant and Co'...) les diffusent sur leur propre site respectif.

Autrement dit, si dans cet article, je reprenais ne serait-ce qu'une seule phrase ou qu'une seule photo d'un site web et qui relève du droit d'auteur, je m'exposerais à des problèmes.

Lorsqu'il s'agit d'une entreprise comme Google (Alphabet), ça ne dérange plus du tout les entreprises qui se sont fait chipées leurs données.

C'est dire si beaucoup de créateurs et d’entreprises dépendent directement de leur classement sur Google pour générer des revenus. Cela crée un cercle vicieux où tout le monde doit s’aligner sur ses exigences, même si elles changent constamment, même si les convictions légales des entreprises qu'elles affichent sur leur propre site n'ont plus aucune valeur.


🟦 L’absurdité des optimisations chronophages

Créer des titres en pensant au maillage interne, optimiser chaque mot-clé pour éviter la cannibalisation, faire des audits pour détecter des micro-erreurs techniques, suivre des statistiques plus qu'il ne faut, ne pas comprendre une décision sans explication de Google....sont devenues la norme.

Pourtant, elles ne servent souvent qu’à plaire à Google, pas nécessairement aux utilisateurs.
Voici une p'tite liste d'exemples absurdes

😟Le maillage interne : le fait de devoir relier chaque article à d’autres contenus de manière artificielle pour "optimiser le SEO" est une contrainte énorme. Cela demande une mémoire presque encyclopédique des contenus passés et une gestion permanente.

😟La longueur des articles : pourquoi écrire 1500 mots sur un sujet qui pourrait être traité en 300 ? Parce que Google préfère les contenus longs, même si l’utilisateur veut une réponse rapide.

😟Les mises à jour d’articles : google valorise les contenus "frais". Cela force les éditeurs à revenir régulièrement sur d’anciens articles pour les mettre à jour, même si le sujet est intemporel.

😟Les micro-optimisations : modifier des balises H1, ajuster la vitesse de chargement de quelques millisecondes, ou encore supprimer des liens cassés, juste pour grappiller quelques positions.

🟦 Pourquoi Google impose cette complexité ?

1️⃣ Renforcer sa domination : plus les règles sont complexes, plus les créateurs de contenu doivent passer par des experts ou des outils (souvent liés à Google comme Google Search Console ou Google Ads). Cela renforce leur dépendance.

2️⃣Limiter les abus : les algorithmes de Google tentent de pénaliser les contenus de faible qualité. Mais dans cette lutte, ils imposent des exigences parfois disproportionnées, punissant également les contenus sincères et authentiques qui ne respectent pas tous les codes techniques, tout en diffusant des annonces entreprises qui n'affichent aucun mentions légales sur leur site, voire qui n'existe même pas dans le registre du commerce.

3️⃣ Garder le contrôle : en imposant des critères flous ou contradictoires, Google maintient une certaine opacité qui lui permet d’évoluer sans que personne ne puisse vraiment "craquer" son système.

🟦 Un monopole anti-créativité

La course à l’optimisation pour Google crée souvent des contenus stéréotypés : articles longs, pleins de mots-clés secondaires, paragraphes et listes structurés pour le SEO, pas pour l’intérêt du lecteur, autant de facteurs qui mènent à la perte d’authenticité et de spontanéité dans l’écriture, dans l'expression.


🟦 Une fausse dévotion à l’utilisateur

En affirmant vouloir le meilleur pour les internautes, Google se positionne comme le gardien de la qualité des contenus sur Internet, un allié de l’utilisateur.

Mais en pratique, Google implique les éditeurs dans un jeu d’optimisation sans fin, où chaque mise à jour d’algorithme peut bouleverser des stratégies entières. Il réduit parfois les marges des éditeurs de contenu, en leur volant une partie de leur visibilité avec les rich snippets ou les résultats directs (météo, résultats sportifs, élections...)

🟦 Contradiction ultime : le business modèle de Google

L’élément clé qui rend ces contradictions si flagrantes est que Google est avant tout une entreprise commerciale, avec une part massive de ses revenus provenant de la publicité (Google Ads).

Cela crée une tension permanente : Google veut un web rapide et efficace pour ses utilisateurs mais Google a besoin que les utilisateurs restent engagés suffisamment longtemps pour générer des clics publicitaires.

Cette double exigence fait que Google impose des règles complexes, souvent absurdes, aux créateurs de contenu. Mais en réalité, ces règles ne servent pas à l’utilisateur final, elles servent à maximiser les revenus de Google.


🟦 Livrer les meilleurs résultats : le mensonge de Google

Les résultats proposés par Google sont influencés par une multitude de facteurs, parfois au détriment de l’expérience utilisateur.

Par exemple :

- Des sites très bien référencés (SEO) mais de qualité médiocre peuvent devancer des contenus plus utiles.

- Les annonces payantes (Ads) occupent de plus en plus d’espace, reléguant les résultats organiques en bas de page

- Le classement des sites pornos : les limites de l’algorithme de Google

➡️ Google ne peut pas évaluer subjectivement la "qualité" d’un site porno : comment juger qu’un site est "meilleur" qu’un autre ?
Par le contenu ?
Par l’expérience utilisateur ?
Par les critères techniques comme la vitesse de chargement ?

➡️ Ce jugement est purement algorithmique et basé sur des critères impersonnels.
Les critères techniques priment : les sites pornographiques bien classés, comme tous sites sont souvent ceux qui ont une structure SEO optimisée (titres, descriptions, mots-clés), qui se chargent rapidement (Google valorise la vitesse), qui ont un grand nombre de liens entrants (popularité).

En effet, l’expérience utilisateur est difficile à mesurer : contrairement à d’autres secteurs, il est difficile pour Google de mesurer la satisfaction d’un utilisateur après avoir visité un site porno, qui de doute évidence, en cas de satisfaction, n'utilisera plus son clavier pendant quelque temps.

➡️ Les sites pornos manipulent aussi l’algorithme : de nombreux sites pornographiques sont des experts en SEO et investissent massivement pour manipuler les algorithmes. Ils savent optimiser leurs contenus pour maximiser leur visibilité.

➡️ Ce que Google dirait pour justifier le classement des sites pornos :
Si on demandait à Google pourquoi un site porno est mieux classé qu’un autre, voici ce qu’il pourrait répondre :

- Critères objectifs : "Nos algorithmes évaluent des critères techniques et non le contenu en lui-même. Les sites mieux classés respectent ces critères (rapidité, liens entrants, structure)."

- Neutralité apparente : "Google ne juge pas la qualité morale ou subjective des sites, mais classe les résultats en fonction de leur pertinence perçue pour les utilisateurs."

- Responsabilité déléguée : "Nous laissons aux utilisateurs le soin de déterminer ce qui leur convient. Nos résultats reflètent les comportements et préférences des internautes."

En d’autres termes, Google mettrait en avant la neutralité technique de son algorithme tout en évitant de se prononcer sur la "qualité" des sites classés.


🟦 Pourquoi cette neutralité est problématique ?

1️⃣ La confiance dans l’algorithme est illusoire : beaucoup d’utilisateurs croient que Google propose les "meilleurs" résultats, alors qu’il s’agit simplement des résultats les mieux optimisés pour l’algorithme.

2️⃣ L’absence de jugement humain : Google s’appuie sur des critères automatisés, ce qui signifie qu’un site peut être techniquement parfait mais offrir une expérience utilisateur médiocre ou être éthiquement discutable.

3️⃣ Une domination qui se justifie par elle-même : en affichant des résultats basés sur sa propre logique algorithmique, Google renforce son image d’autorité, même si cette logique peut être biaisée ou incomplète.


🟦 Le mythe du "meilleur résultat"
Google a construit son empire sur l’idée qu’il fournit les meilleurs résultats possibles, mais cette promesse est de plus en plus discutable. Dans des domaines comme les sites pornos (ou d’autres secteurs sensibles), les classements révèlent les limites d’un algorithme aveugle, basé uniquement sur des critères techniques.

Le problème n’est pas que Google manipule les résultats : c’est que nous avons trop confiance en sa capacité à évaluer ce qui est réellement "meilleur". Ce mythe est entretenu par son image de neutralité et son monopole.


🟦 Une douce dictature numérique, commerciale et culturelle acceptée

Le mot "dictature" peut sembler fort, car Google ne contraint pas directement les individus ou les entreprises. Pourtant, certains aspects rappellent ce type de régime :

1️⃣ Une dépendance imposée sans violence : les entreprises et les particuliers n’ont pas de choix réel. Pour être visibles ou compétitifs, ils doivent jouer selon les règles de Google, même si elles sont souvent opaques et contradictoires.
➔ Pas d’obligation légale, mais une contrainte économique et culturelle.

2️⃣ Une absence de contestation efficace : les critiques de Google (politiques, médias, utilisateurs) n’ont aucun impact réel sur son fonctionnement. Les amendes ou régulations de l’UE n’ont pas remis en question son monopole, qui reste largement intact.

3️⃣ Une illusion de liberté : Google donne l’impression de choix : on peut utiliser d’autres moteurs ou stratégies. Mais ces alternatives sont souvent inefficaces ou marginales.
➔ C’est une forme de contrôle subtile, où la domination est acceptée parce qu’elle est perçue comme incontournable.


🟦 Google rend la vie plus facile
L’entreprise a conçu des services d’une efficacité redoutable : recherche, Gmail, Google Maps, YouTube, etc. On accepte sa domination parce qu’elle simplifie énormément nos vies.

Une domination invisible
Google ne se présente jamais comme une entité autoritaire. Il adopte au contraire un discours rassurant et éthique ("Don’t be evil"). Cela contraste avec les régimes autoritaires traditionnels, où le contrôle est visible et direct.

Une dépendance consentie
Les utilisateurs et les entreprises savent qu’ils sont dépendants, mais ils tirent aussi des bénéfices du système. C’est un compromis : "On joue le jeu de Google, car il nous offre des outils gratuits et une visibilité que nous ne pourrions obtenir seuls."

Quel vision aviez-vous de Google et pensez-vous qu'une alternative s'impose ?
24/11/2024
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La crise du pouvoir d’achat touche bien sûr tout le monde. Les jeunes très diplômés craquent à juste titre.

Discussion avec un jeune de 30 ans diplômé de l’Ecole des Mines:

« tous mes amis qui ont des parcours similaires de diplômés de grandes écoles d’ingénieurs craquent. On habite Paris, on gagne entre 70K Euros et 120K Euros par an, on arrive péniblement à s’acheter un 40 m2 à Paris en s’endettant sur 20 ans au moins, il est hors de question de s’acheter une voiture ou d’avoir un enfant, on en a pas les moyens.

Une amie sortie de l’X qui a mon âge est développeur chez Open AI en Californie et elle gagne 500.000 Dollars par an ».

Il veut monter une boîte et finit par me demander si je pense qu’il faut qu’il le fasse en France.

Et il ajoute: « et le plus navrant c’est que beaucoup de jeunes de ma génération pensent que notre problème c’est le capitalisme et pas l’étatisme/ néo collectivisme français ».

Il est temps que les jeunes Français se réveillent.
23/11/2024
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Lorsque l’on parle de Google, on évoque souvent une entreprise incontournable, un géant du web qui nous facilite la vie au quotidien.

De Maps à Street View, en passant par Google Images, ses services se veulent utiles, pratiques, et omniprésents.

Mais derrière cette image bienveillante se cache une réalité moins reluisante : Google exploite des contenus qui, pour une entreprise classique, tomberaient immédiatement sous le coup de la loi.

Alors, pourquoi une telle exception pour Google ?

Photographier les rues : une pratique tolérée, mais discutable
Street View est un outil impressionnant. On peut explorer les rues du monde entier depuis son canapé, repérer un commerce, ou même revivre des souvenirs d’enfance en naviguant dans son quartier natal. Mais il y a une question que peu de gens se posent : à qui Google a-t-il demandé l’autorisation de photographier ces rues, ces commerces, ces maisons, et parfois même ces personnes ?

En France, toute entreprise qui s’amuserait à photographier les façades de maisons ou des individus dans l’espace public à des fins commerciales s’exposerait à des sanctions. En théorie, ce genre de pratiques nécessite des autorisations préalables, notamment lorsqu’il s’agit d’exploiter les images dans un cadre lucratif.

Google, quant à lui, s’en dispense allègrement, arguant qu’il capture ces images depuis l’espace public et qu’elles servent un intérêt général. Un argument qui, en y réfléchissant, pourrait être retourné contre lui. Si une entreprise décidait de copier et distribuer les clichés de Street View en prétendant qu’ils sont "utiles", cela passerait-il aussi bien ? Peu probable.

Les images du web : indexation ou appropriation ?
Street View n’est qu’une partie du problème. Google récupère également des images diffusées sur des sites web et les intègre dans ses services, notamment Google Images. Ces images, pourtant protégées par le droit d’auteur, sont référencées sans que les créateurs n’aient leur mot à dire.

Certes, Google offre des outils permettant aux sites web de limiter cette indexation (via le fichier robots.txt ou des balises spécifiques), mais cela revient à demander aux créateurs de se protéger eux-mêmes, plutôt qu’à l’entreprise de respecter les droits d’auteur dès le départ. Une inversion des responsabilités.

Et soyons clairs : Google ne se contente pas d’indexer des images. Il les exploite indirectement à des fins commerciales en attirant des utilisateurs sur ses services et en générant des revenus publicitaires. Pourtant, lorsqu’il s’agit de protéger ses propres contenus, Google est le premier à invoquer le droit d’auteur.

Un double standard qui dérange
Imaginez ceci : vous prenez une capture d’écran de Street View pour illustrer un article critique sur les pratiques de Google. L’entreprise pourrait arguer que cette capture est protégée par son propre droit d’auteur et exiger son retrait. Mais en réalité, cette capture d’écran n’est qu’un reflet des contenus qu’elle-même a collectés sans autorisation.

L’ironie est flagrante. Google utilise des contenus protégés pour enrichir ses services, mais impose aux autres de respecter strictement les règles du droit d’auteur. Cette incohérence soulève une question essentielle : pourquoi Google bénéficierait-il d’une exception, alors qu’il est soumis aux mêmes lois que n’importe quelle entreprise ?

Pourquoi il est important d’en parler
Google justifie ses pratiques par leur utilité. Oui, Street View est pratique. Oui, Google Images est utile pour trouver rapidement des contenus. Mais l’utilité ne peut pas servir de prétexte pour contourner les règles. D’autres entreprises pourraient-elles arguer de leur utilité pour exploiter librement des contenus ? Non. Alors pourquoi Google le peut-il ?

En tant qu’utilisateurs, nous devons nous poser la question : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que des géants du web s’approprient des contenus sans en payer le prix, sous prétexte qu’ils nous rendent service ?

Appel à la réflexion collective
Cet article n’a pas pour but de dénigrer l’utilité de Google, mais de pointer une hypocrisie dans ses pratiques. Si Google veut exiger des autres qu’ils respectent le droit d’auteur, il devrait commencer par s’appliquer cette règle à lui-même. En tant qu’utilisateurs, créateurs, ou simplement citoyens, il est essentiel de rester vigilants et de remettre en question ces pratiques.

Parce qu’à la fin, si on laisse ces exceptions devenir la norme, ce ne sont pas seulement les créateurs ou les petites entreprises qui en pâtiront, mais l’ensemble de l’écosystème numérique.
22/11/2024
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Les sénateurs ont instauré dans le budget 2025 de la Sécurité sociale une « contribution de solidarité », destinée à financer les dépenses croissantes liées aux personnes âgées dépendantes. Celle-ci prendra la forme de 7 heures supplémentaires de travail dans l’année, non rémunérées. Les entreprises verseront à ce titre 2,5 milliards d’euros à la branche autonomie. Le gouvernement était défavorable à l’amendement, mais considère que « la question du temps de travail doit être posée ».
21/11/2024
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Organisé par l'association des commerçants et artisans de Segré-en-Anjou-bleu (AssAnBle), le marché de Noël se déroulera dimanche 24 novembre, de 10 h à 18 h.
21/11/2024
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