Messe de Minuit : quand solidarité et chrétienté se font la belle plus vite qu’un Amen

Messe de Minuit : quand solidarité et chrétienté se font la belle plus vite qu’un Amen
Sylvain
Sylvain
publiée le 25/12/2024
En 2005, j’avais accepté, avec une naïveté confondante et une once d’espoir et de conviction, de participer à la messe de minuit de La Séguinière. Pas comme simple spectateur, non. J’étais le musicien, le technicien, et le créateur de l’ambiance visuelle et sonore. Une mission titanesque qui, rétrospectivement, aurait mérité un contrat en bonne et due forme ou au moins une prime de Noël. Spoiler : je n’avais eu ni l’un ni l’autre.

Le projet avait tout pour séduire au départ : une salle municipale vaste, un prêtre enthousiaste que je connaissais depuis mes années lycée (merci à l’aumônerie pour ses bons moments à gratter de la guitare), et un public d’environ 1 000 âmes. Équipé de mon arsenal — guitare, ordinateur, vidéo-projecteur, écran géant et câbles en tous genres —, j’avais mobilisé non seulement du matériel de qualité, mais aussi mes compétences multiples en musique, en informatique et en logistique événementielle. Le tout, bien sûr, bénévolement. Mon athéisme, qui aurait pu poser problème à certains, n’avait pas freiné mon engagement. Ironique, n’est-ce pas ?

Un diaporama divin, mais des partenaires pas très "catholiques"...

Pour l’occasion, j’avais minutieusement préparé un diaporama destiné à projeter textes et images fournis par l’Abbé Nédixion. Un travail méticuleux impliquant des heures de tri, de synchronisation et d’ajustements techniques pour que tout soit parfait.

Pourtant, dès la mise en place, des grains de sable avaient grippé la machine : la chorale avait décidé de chanter… dos au public. Il m'avait fallu des trésors de diplomatie pour leur expliquer que la voix, comme la foi, est destinée à s’élever vers les fidèles. Puis, cerise sur le gâteau sonore : le claviériste jouait sur un synthétiseur probablement désaccordé, à moins que son talent pour les fausses notes n’avait été volontaire.

Malgré tout, la soirée démarrait et, contre toute attente, le spectacle avait tenu la route. La guitare était juste, les chants presque harmonieux, la diffusion du diaporama impeccable. Les fidèles avaient marmonné les cantiques avec plus ou moins de conviction. Bref, la magie de Noël avait opéré… du moins jusqu’à la bénédiction finale.

Un miracle : l’exode instantanée des fidèles

Et là, patatras. Une fois le dernier « Amen » prononcé, les portes s’étaient ouvertes et un flot humain s’était échappé, aspiré par la nuit glaciale. En une minute à peine, la salle était vide. Mille fidèles s’étaient évaporés, sans un regard en arrière, prêts à se régaler de dinde et de bûche, à échanger des « Joyeux Noël ». Même l'Abbé Nédixion, maître de cérémonie, s’était éclipsé avec une vélocité digne d’un champion de sprint, à faire rougir Usain Bolt, non sans un rapide « Merci pour tout ! ».

Quant à moi ? Je m’étais retrouvé seul.
Abandonné dans cette immense salle froide à ranger, face à un chantier monumental : débrancher et enrouler des dizaines de câbles, débrancher la sono, ranger quelques chaises pour faciliter l’accessibilité au débranchement et à l’équipement, éteindre le vidéo-projecteur et démonter l’écran géant de 6 m2. Tout cela, avec pour seule compagnie un silence qui, à mesure que je travaillais, s’était transformé en reproche : mais pourquoi diable avais-tu accepté tout ça ?

La solidarité chrétienne ? Un mythe urbain

Deux heures plus tard, enfin de retour chez moi, je avais raté le dessert familial. L’esprit alourdi, je réfléchis. Que restait-il de la solidarité et du partage prônés pendant cette Messe ? Rien. Pas un fidèle pour m’aider, pas même un mot de soutien, une main tendue, un geste, un minimum d'empathie. Que dalle !
Tout cela avait conforté une conclusion personnelle déjà bien ancrée : l’athéisme me semble décidément plus honnête. Plutôt que de prôner des valeurs que l’on oublie dès la sortie de l’église, il convoque la responsabilité de nos actes et du monde qu’on laisse derrière nous.

Et la prochaine fois ?
Si je devais refaire une Messe de Minuit, je m’assurerais de prêcher une homélie percutante : « Celui qui range après la fête est plus proche du Royaume des Cieux. » Peut-être que là, on viendrait m’aider. Mais ne comptez plus sur moi pour revenir avec ma guitare, mon matériel ou ma foi en une solidarité illusoire.

Joyeux Noël, donc, à ceux qui savent que le véritable partage va au-delà des mots murmurés entre deux cantiques. Moi, je garde mon énergie pour des causes plus authentiques.

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Commentaires
26/12/2024 15:23
Eh oui la solidarité pour certains ne va que dans un sens … Ils acceptent sans “broncher” ce qui leur est donné (on se demande même s’ils comprennent quoi que ce soit) et ne percutent pas qu’ils pourraient eux aussi “aider” à leur mesure ….

Sylvain
Sylvain
J’ai récemment interagi avec un professeur agrégé de Sciences économiques et sociales, qui partage régulièrement ses réflexions sur LinkedIn. (lien en fin d’article)

Dans une de ses publications, il critiquait certains comportements de ses élèves en zone d’éducation prioritaire, notamment leur usage des smartphones pour tricher. Cette critique m’a interpellé à plusieurs niveaux : sur la posture du professeur, l’utilisation de LinkedIn comme tribune, et les contradictions entre ce qu’il reproche à ses élèves et ses propres pratiques.

✅ Une analogie frappante : le professeur et le commerçant
Le comportement de ce professeur m’a rappelé une situation improbable : imaginer un commerçant qui utiliserait Google Avis pour critiquer une partie de sa clientèle, en la catégorisant selon ses comportements ou son milieu social. Aucun commerçant, ni aucun professionnel d’ailleurs, ne se permettrait de critiquer publiquement sa clientèle. Pourquoi ? Parce que cela serait perçu comme contraire aux attentes professionnelles et éthiques.

Alors pourquoi un professeur, dont le rôle est de transmettre des savoirs et de guider ses élèves, se permet-il de publier des critiques publiques à leur égard ?

Certes, les élèves ne sont pas ses clients, mais ils sont les premiers bénéficiaires de son métier. Ce déséquilibre entre la critique publique et le rôle éducatif soulève une question essentielle : où tracer la limite entre l’observation pédagogique et le jugement public ?

✅ La similitude entre les élèves et le professeur : une quête de gratification
Dans sa publication, le professeur dénonçait l’usage des smartphones par ses élèves, qu’il percevait comme un moyen d’éviter l’effort intellectuel et, parfois, de tricher pour obtenir une meilleure note. Selon lui, ces élèves recherchent une gratification immédiate, quitte à compromettre l’intégrité du processus éducatif.

Mais en analysant son propre comportement sur LinkedIn, une similitude troublante apparaît : ce professeur utilise également la technologie pour son propre intérêt, en cherchant à obtenir des likes, des commentaires et des partages. Ces interactions nourrissent une forme de gratification personnelle, comparable à celle que recherchent ses élèves avec leurs téléphones. Ainsi, bien qu’il critique ces jeunes pour leur quête de récompenses rapides, lui-même tire parti d’un réseau social commercial pour accroître sa visibilité et promouvoir ses écrits.

✅ La triche : un comportement universel
L’un des points implicites de sa critique semblait associer la triche au milieu social des élèves en zone d’éducation prioritaire. Or, cela méconnaît une réalité fondamentale : tricher n’est pas le monopole des élèves en ZEP. Les élèves des établissements favorisés trichent tout autant, parfois avec des moyens encore plus sophistiqués.

Et cela ne s’arrête pas au monde scolaire. Même les créateurs de grandes plateformes comme LinkedIn manipulent les règles à leur avantage. L’amende infligée à LinkedIn pour abus de données personnelles est un exemple éloquent : les grands acteurs de la technologie, avec des ressources et des connaissances bien supérieures, trichent aussi pour maximiser leurs profits. Pourtant, ce professeur, qui critique la triche de ses élèves, semble peu préoccupé par l’éthique de la plateforme qu’il utilise intensément. Il continue d’y publier, sans remettre en question ce choix.

✅ Un refus implicite du dialogue
Lorsque j’ai commenté sa publication pour soulever ces points, il a répondu qu’il "ne comprenait pas tout". Cependant, il n’a posé aucune question pour clarifier ou approfondir ma réflexion. Ce manque de curiosité et d’engagement m’a surpris. Si un professeur peut commenter sans chercher à comprendre pleinement un propos, comment peut-il attendre de ses élèves qu’ils fassent preuve de réflexion critique et prennent de la hauteur face aux contenus qu’ils consomment ?

✅ Une réflexion nécessaire : quel exemple pour les élèves ?
Cette expérience m’a fait réfléchir à la responsabilité des enseignants dans leur utilisation des outils numériques. Critiquer les comportements de ses élèves sans examiner ses propres pratiques crée une incohérence qui affaiblit la portée de son message.

Si les élèves utilisent leurs téléphones pour tricher, ils se nuisent à eux-mêmes. Mais LinkedIn, une plateforme commerciale exploitant les données de millions d’utilisateurs, cause des torts bien plus larges. Pourtant, ce professeur semble accorder peu d’importance à cet aspect, préférant se concentrer sur les fautes de ses élèves plutôt que sur les limites de son propre outil.

En fin de compte, ce que je reproche à ce professeur, ce n’est pas d’observer et de critiquer ses élèves, mais de ne pas appliquer à lui-même la rigueur qu’il exige d’eux. Pour inspirer ses élèves à réfléchir et à prendre de la hauteur, il doit commencer par montrer l’exemple.

✅ Une question ouverte : la place des enseignants dans l’ère numérique
Cette situation soulève une question plus large : dans un monde dominé par les technologies et les réseaux sociaux, quel rôle les enseignants doivent-ils jouer ? Sont-ils là pour critiquer les outils et comportements des élèves, ou pour leur montrer comment utiliser ces outils de manière constructive et responsable ? Un enseignant qui publie sur un réseau social commercial devrait aussi encourager une réflexion critique sur l’éthique de ces plateformes. C’est cette cohérence, cette exemplarité, qui peut véritablement inciter les élèves à réfléchir et à grandir.

Voir la publication LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/jean-latreille-70488312b_nous-sommes-trop-riches-pour-ne-pas-devenir-activity-7288506402308833280-VzGV?utm_medium=ios_app&utm_source=social_share_send&utm_campaign=copy_link
04/02/2025
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Sylvain
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19€
« Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j’ai pensé que je venais d’un milieu social aisé. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres. »

Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs.

Gérald Bronner, né le 22 mai 1969 à Nancy, est un sociologue français, professeur de sociologie à Sorbonne Université. Ses travaux de recherche portent principalement sur les croyances collectives et les représentations sociales. Il est membre de l'Académie nationale de médecine depuis 2017, ainsi que de l'Académie des technologies et de l'Institut universitaire de France.
29/01/2025
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Sylvain
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Bienvenue dans le merveilleux monde des étiquettes inutiles, où chaque nuance relationnelle doit désormais avoir son propre terme, comme si notre humanité dépendait de notre capacité à inventer des mots absurdes.

Aujourd’hui, la nouvelle star du dictionnaire de l’absurde est le terme “célicouple”, cette perle linguistique destinée à qualifier les gens qui… tenez-vous bien… sont en couple mais ne vivent pas ensemble. Un choc, n’est-ce pas ?

Alors, récapitulons :
- Célibataire, selon le dictionnaire classique (vous savez, celui qu’on utilisait avant qu’Internet ne décide qu’il était trop limité), signifie sans relation amoureuse.
- Couple, ce mot si clair, désigne deux personnes engagées dans une relation amoureuse ou conjugale.

Mais apparemment, pour certains, dire “on est en couple mais on vit chacun chez soi” était trop épuisant, alors on a décidé de piocher dans le sac des contradictions pour accoucher de “célicouple”.

Laissez-moi vous expliquer : on prend “célibataire” (qui veut dire “pas en couple”) et on y colle “couple” (qui veut dire “pas célibataire”).
Voilà, une belle dissonance cognitive emballée dans un néologisme digne d’un brainstorming un peu trop arrosé.

Apparemment, l’humanité a besoin de se compliquer la vie en créant des concepts inutiles. Dire “je suis en couple, mais on vit chacun chez soi”, c’était trop simple. Non, il fallait inventer un mot qui ferait lever les sourcils et provoquer des débats inutiles lors des dîners en famille. Imaginez la scène :

- Alors, tu es toujours célibataire ?
- Non, mamie, je suis célicouple.
- Hein ?
- On est en couple, mais on ne vit pas ensemble
- Ah, donc vous êtes juste… en couple ?- Non, mamie. C’est plus compliqué que ça.

Et voilà, mamie vient de perdre cinq minutes de sa vie à essayer de comprendre un concept qui n’existait pas il y a dix ans.

Le véritable souci avec ce terme, c’est qu’il véhicule une idée idiote : celle qu’un couple ne serait valide que s’il partage un toit. Donc, si vous êtes en couple, mais que vous vivez chacun dans votre appartement, vous seriez encore un peu célibataire.

Sérieusement ?
Dois-je aussi rappeler que les couples à distance ou les couples qui choisissent de ne pas cohabiter par choix personnel ou logistique existent depuis la nuit des temps ?

Le concept de “célicouple” insinue qu’il faudrait un mot spécial pour expliquer qu’on est capable de s’aimer sans avoir besoin de partager la salle de bain ou le frigo. Comme si le fait de ne pas voir les chaussettes sales de l’autre sur le tapis remettait en question la validité de votre relation.

Soyons sérieux deux minutes.
Il est peut-être temps d’accepter une vérité simple : être en couple ne nécessite pas un contrat de colocation. Si vous êtes amoureux, engagés, mais que vous vivez chacun chez vous, vous êtes tout simplement un couple. Pas besoin de rajouter une couche de sémantique pseudo-intellectuelle. Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous ne vivez pas ensemble, vous pouvez leur répondre :
- parce qu’on aime nos espaces personnels
- parce qu’on n’a pas besoin de partager un loyer pour s’aimer
- parce que c’est notre choix, et qu’on n’a pas besoin d’inventer un mot bizarre pour le justifier.

Le mot “célicouple” est un symptôme de notre obsession pour les étiquettes inutiles. Mais soyons clairs : ce mot est à peu près aussi nécessaire qu’un parapluie sous un toit. Si vous êtes en couple mais ne vivez pas ensemble, dites simplement que vous êtes en couple. Et si quelqu’un vous demande des explications supplémentaires, soyez fiers de répondre que vous n’avez pas besoin d’un mot bizarre pour décrire votre relation.

Parce qu’au final, ce n’est pas votre adresse qui fait la solidité de votre couple, mais l’engagement que vous y mettez. Allez, je vous laisse, j’ai un appel urgent à passer à l’Académie Française pour leur demander d’arrêter ce massacre linguistique.
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Sylvain
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La consultation du médecin généraliste est passée de 26,50 à 30 euros depuis le 22 décembre. D'autres consultations (gynécologue, pédiatre, psychiatre, endocrinologue...) bénéficient aussi de revalorisations à la même date. Ces hausses sont prises en charge par l'Assurance Maladie et les complémentaires santé (mutuelles). Il s'agit de rendre la médecine plus attractive pour les professionnels de santé et ainsi redynamiser l'installation de cabinets médicaux.


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« Déterminés à faire reconnaître leur droit au respect et à la considération », les salariés de l’agence France Travail du Carteron à Cholet ont déposé un préavis de grève « à partir du jeudi 23 janvier ».
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Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, le Sénat a refusé toute économie sur la ligne agricole… à l’exception de la suppression de l’Agence Bio. En période d’urgence écologique, les sénateurs sacrifient l’agriculture biologique pour assurer le maintien coûte-que-coûte de tous les soutiens à l’agro-industrie.

Ce choix est terrifiant, par son cynisme assumé et méprisant, et par ses conséquences sur les évolutions nécessaires des pratiques agricoles.

Exprimez votre colère et votre refus de cette régression à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique en interpellant avant le 30 janvier les membres de la Commission mixte paritaire.
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Alignée en finale avec le relais mixte français, Cloé Ollivier (Cholet ST) a remporté la médaille d’or aux championnats d’Europe de short-track à Dresden (Allemagne) ce dimanche 19 janvier à l’issue d’un improbable scénario et d’une course marquée par de nombreuses chutes et la disqualification de l’Italie.
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Sylvain
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Hier soir lors du Conseil de Communauté, les élus de Cholet Agglomération ont voté une aide de 10.000€, en soutien aux sinistrés de Mayotte, victimes du cyclone Chido, le 14 décembre dernier.
L'aide financière sera versée à l’ONG Acted, qui intervient sur place.

Source : https://x.com/choletagglo/status/1881657021587730637
21/01/2025
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