Sythac | Plaquistes

Sythac | Plaquistes
Sylvain
Sylvain
publiée le 14/03/2021
Forte de son expérience, l’entreprise SYTHAC, a su développer un savoir-faire reconnu en placoplâtre, isolation intérieure et en menuiserie dans les travaux neufs et de rénovation

sythac.fr arrow_downward_alt
0
138,2k

Sylvain
Sylvain
J’ai récemment interagi avec un professeur agrégé de Sciences économiques et sociales, qui partage régulièrement ses réflexions sur LinkedIn. (lien en fin d’article)

Dans une de ses publications, il critiquait certains comportements de ses élèves en zone d’éducation prioritaire, notamment leur usage des smartphones pour tricher. Cette critique m’a interpellé à plusieurs niveaux : sur la posture du professeur, l’utilisation de LinkedIn comme tribune, et les contradictions entre ce qu’il reproche à ses élèves et ses propres pratiques.

✅ Une analogie frappante : le professeur et le commerçant
Le comportement de ce professeur m’a rappelé une situation improbable : imaginer un commerçant qui utiliserait Google Avis pour critiquer une partie de sa clientèle, en la catégorisant selon ses comportements ou son milieu social. Aucun commerçant, ni aucun professionnel d’ailleurs, ne se permettrait de critiquer publiquement sa clientèle. Pourquoi ? Parce que cela serait perçu comme contraire aux attentes professionnelles et éthiques.

Alors pourquoi un professeur, dont le rôle est de transmettre des savoirs et de guider ses élèves, se permet-il de publier des critiques publiques à leur égard ?

Certes, les élèves ne sont pas ses clients, mais ils sont les premiers bénéficiaires de son métier. Ce déséquilibre entre la critique publique et le rôle éducatif soulève une question essentielle : où tracer la limite entre l’observation pédagogique et le jugement public ?

✅ La similitude entre les élèves et le professeur : une quête de gratification
Dans sa publication, le professeur dénonçait l’usage des smartphones par ses élèves, qu’il percevait comme un moyen d’éviter l’effort intellectuel et, parfois, de tricher pour obtenir une meilleure note. Selon lui, ces élèves recherchent une gratification immédiate, quitte à compromettre l’intégrité du processus éducatif.

Mais en analysant son propre comportement sur LinkedIn, une similitude troublante apparaît : ce professeur utilise également la technologie pour son propre intérêt, en cherchant à obtenir des likes, des commentaires et des partages. Ces interactions nourrissent une forme de gratification personnelle, comparable à celle que recherchent ses élèves avec leurs téléphones. Ainsi, bien qu’il critique ces jeunes pour leur quête de récompenses rapides, lui-même tire parti d’un réseau social commercial pour accroître sa visibilité et promouvoir ses écrits.

✅ La triche : un comportement universel
L’un des points implicites de sa critique semblait associer la triche au milieu social des élèves en zone d’éducation prioritaire. Or, cela méconnaît une réalité fondamentale : tricher n’est pas le monopole des élèves en ZEP. Les élèves des établissements favorisés trichent tout autant, parfois avec des moyens encore plus sophistiqués.

Et cela ne s’arrête pas au monde scolaire. Même les créateurs de grandes plateformes comme LinkedIn manipulent les règles à leur avantage. L’amende infligée à LinkedIn pour abus de données personnelles est un exemple éloquent : les grands acteurs de la technologie, avec des ressources et des connaissances bien supérieures, trichent aussi pour maximiser leurs profits. Pourtant, ce professeur, qui critique la triche de ses élèves, semble peu préoccupé par l’éthique de la plateforme qu’il utilise intensément. Il continue d’y publier, sans remettre en question ce choix.

✅ Un refus implicite du dialogue
Lorsque j’ai commenté sa publication pour soulever ces points, il a répondu qu’il "ne comprenait pas tout". Cependant, il n’a posé aucune question pour clarifier ou approfondir ma réflexion. Ce manque de curiosité et d’engagement m’a surpris. Si un professeur peut commenter sans chercher à comprendre pleinement un propos, comment peut-il attendre de ses élèves qu’ils fassent preuve de réflexion critique et prennent de la hauteur face aux contenus qu’ils consomment ?

✅ Une réflexion nécessaire : quel exemple pour les élèves ?
Cette expérience m’a fait réfléchir à la responsabilité des enseignants dans leur utilisation des outils numériques. Critiquer les comportements de ses élèves sans examiner ses propres pratiques crée une incohérence qui affaiblit la portée de son message.

Si les élèves utilisent leurs téléphones pour tricher, ils se nuisent à eux-mêmes. Mais LinkedIn, une plateforme commerciale exploitant les données de millions d’utilisateurs, cause des torts bien plus larges. Pourtant, ce professeur semble accorder peu d’importance à cet aspect, préférant se concentrer sur les fautes de ses élèves plutôt que sur les limites de son propre outil.

En fin de compte, ce que je reproche à ce professeur, ce n’est pas d’observer et de critiquer ses élèves, mais de ne pas appliquer à lui-même la rigueur qu’il exige d’eux. Pour inspirer ses élèves à réfléchir et à prendre de la hauteur, il doit commencer par montrer l’exemple.

✅ Une question ouverte : la place des enseignants dans l’ère numérique
Cette situation soulève une question plus large : dans un monde dominé par les technologies et les réseaux sociaux, quel rôle les enseignants doivent-ils jouer ? Sont-ils là pour critiquer les outils et comportements des élèves, ou pour leur montrer comment utiliser ces outils de manière constructive et responsable ? Un enseignant qui publie sur un réseau social commercial devrait aussi encourager une réflexion critique sur l’éthique de ces plateformes. C’est cette cohérence, cette exemplarité, qui peut véritablement inciter les élèves à réfléchir et à grandir.

Voir la publication LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/jean-latreille-70488312b_nous-sommes-trop-riches-pour-ne-pas-devenir-activity-7288506402308833280-VzGV?utm_medium=ios_app&utm_source=social_share_send&utm_campaign=copy_link
04/02/2025
50
491
Sylvain
Sylvain
19€
« Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j’ai pensé que je venais d’un milieu social aisé. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres. »

Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs.

Gérald Bronner, né le 22 mai 1969 à Nancy, est un sociologue français, professeur de sociologie à Sorbonne Université. Ses travaux de recherche portent principalement sur les croyances collectives et les représentations sociales. Il est membre de l'Académie nationale de médecine depuis 2017, ainsi que de l'Académie des technologies et de l'Institut universitaire de France.
29/01/2025
387
17k
Sylvain
Sylvain
Bienvenue dans le merveilleux monde des étiquettes inutiles, où chaque nuance relationnelle doit désormais avoir son propre terme, comme si notre humanité dépendait de notre capacité à inventer des mots absurdes.

Aujourd’hui, la nouvelle star du dictionnaire de l’absurde est le terme “célicouple”, cette perle linguistique destinée à qualifier les gens qui… tenez-vous bien… sont en couple mais ne vivent pas ensemble. Un choc, n’est-ce pas ?

Alors, récapitulons :
- Célibataire, selon le dictionnaire classique (vous savez, celui qu’on utilisait avant qu’Internet ne décide qu’il était trop limité), signifie sans relation amoureuse.
- Couple, ce mot si clair, désigne deux personnes engagées dans une relation amoureuse ou conjugale.

Mais apparemment, pour certains, dire “on est en couple mais on vit chacun chez soi” était trop épuisant, alors on a décidé de piocher dans le sac des contradictions pour accoucher de “célicouple”.

Laissez-moi vous expliquer : on prend “célibataire” (qui veut dire “pas en couple”) et on y colle “couple” (qui veut dire “pas célibataire”).
Voilà, une belle dissonance cognitive emballée dans un néologisme digne d’un brainstorming un peu trop arrosé.

Apparemment, l’humanité a besoin de se compliquer la vie en créant des concepts inutiles. Dire “je suis en couple, mais on vit chacun chez soi”, c’était trop simple. Non, il fallait inventer un mot qui ferait lever les sourcils et provoquer des débats inutiles lors des dîners en famille. Imaginez la scène :

- Alors, tu es toujours célibataire ?
- Non, mamie, je suis célicouple.
- Hein ?
- On est en couple, mais on ne vit pas ensemble
- Ah, donc vous êtes juste… en couple ?- Non, mamie. C’est plus compliqué que ça.

Et voilà, mamie vient de perdre cinq minutes de sa vie à essayer de comprendre un concept qui n’existait pas il y a dix ans.

Le véritable souci avec ce terme, c’est qu’il véhicule une idée idiote : celle qu’un couple ne serait valide que s’il partage un toit. Donc, si vous êtes en couple, mais que vous vivez chacun dans votre appartement, vous seriez encore un peu célibataire.

Sérieusement ?
Dois-je aussi rappeler que les couples à distance ou les couples qui choisissent de ne pas cohabiter par choix personnel ou logistique existent depuis la nuit des temps ?

Le concept de “célicouple” insinue qu’il faudrait un mot spécial pour expliquer qu’on est capable de s’aimer sans avoir besoin de partager la salle de bain ou le frigo. Comme si le fait de ne pas voir les chaussettes sales de l’autre sur le tapis remettait en question la validité de votre relation.

Soyons sérieux deux minutes.
Il est peut-être temps d’accepter une vérité simple : être en couple ne nécessite pas un contrat de colocation. Si vous êtes amoureux, engagés, mais que vous vivez chacun chez vous, vous êtes tout simplement un couple. Pas besoin de rajouter une couche de sémantique pseudo-intellectuelle. Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous ne vivez pas ensemble, vous pouvez leur répondre :
- parce qu’on aime nos espaces personnels
- parce qu’on n’a pas besoin de partager un loyer pour s’aimer
- parce que c’est notre choix, et qu’on n’a pas besoin d’inventer un mot bizarre pour le justifier.

Le mot “célicouple” est un symptôme de notre obsession pour les étiquettes inutiles. Mais soyons clairs : ce mot est à peu près aussi nécessaire qu’un parapluie sous un toit. Si vous êtes en couple mais ne vivez pas ensemble, dites simplement que vous êtes en couple. Et si quelqu’un vous demande des explications supplémentaires, soyez fiers de répondre que vous n’avez pas besoin d’un mot bizarre pour décrire votre relation.

Parce qu’au final, ce n’est pas votre adresse qui fait la solidité de votre couple, mais l’engagement que vous y mettez. Allez, je vous laisse, j’ai un appel urgent à passer à l’Académie Française pour leur demander d’arrêter ce massacre linguistique.
28/01/2025
22
19k
Sylvain
Sylvain
En janvier, Cholet Agglomération déploie des points d’apport volontaire de biodéchets, pour les déchets alimentaires. Un dispositif expérimenté dans un premier temps sur certains secteurs du centre-ville de Cholet
28/01/2025
32
20k
Sylvain
Sylvain
Alors que l’appel à la grève est maintenu sur le site Michelin de Cholet (Maine-et-Loire) après la montée en pression de la semaine dernière, une action dont les contours sont pour l’heure gardés secrets est prévue jeudi 30 janvier 2025
28/01/2025
30
20k
Sylvain
Sylvain
TRIBUNE. Les réseaux sociaux (X, TikTok, Facebook, etc.), par leur nombre d’utilisateurs et leur pouvoir d’addiction, ont acquis une influence considérable qui menace l’équilibre même des démocraties, affirment, dans une tribune au « Monde », une centaine de personnalités, parmi lesquelles Marc Levy, Pascal Ory, Marjane Satrapi ou Rebecca Zlotowski.
26/01/2025
20
21k
Sylvain
Sylvain
« Nous devons nous inquiéter et nous élever face aux dérives hallucinantes des géants américains des technologies numériques » Par François-Xavier Lefranc, directeur de la publication de Ouest-France
26/01/2025
16
21k
Sylvain
Sylvain
La consultation du médecin généraliste est passée de 26,50 à 30 euros depuis le 22 décembre. D'autres consultations (gynécologue, pédiatre, psychiatre, endocrinologue...) bénéficient aussi de revalorisations à la même date. Ces hausses sont prises en charge par l'Assurance Maladie et les complémentaires santé (mutuelles). Il s'agit de rendre la médecine plus attractive pour les professionnels de santé et ainsi redynamiser l'installation de cabinets médicaux.


Découvrir et comprendre toutes les hausses tarifaires 👇
24/01/2025
10
27k
Sylvain
Sylvain
« Déterminés à faire reconnaître leur droit au respect et à la considération », les salariés de l’agence France Travail du Carteron à Cholet ont déposé un préavis de grève « à partir du jeudi 23 janvier ».
22/01/2025
36
30k
Sylvain
Sylvain
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, le Sénat a refusé toute économie sur la ligne agricole… à l’exception de la suppression de l’Agence Bio. En période d’urgence écologique, les sénateurs sacrifient l’agriculture biologique pour assurer le maintien coûte-que-coûte de tous les soutiens à l’agro-industrie.

Ce choix est terrifiant, par son cynisme assumé et méprisant, et par ses conséquences sur les évolutions nécessaires des pratiques agricoles.

Exprimez votre colère et votre refus de cette régression à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique en interpellant avant le 30 janvier les membres de la Commission mixte paritaire.
22/01/2025
60
30k
Sylvain
Sylvain
Alignée en finale avec le relais mixte français, Cloé Ollivier (Cholet ST) a remporté la médaille d’or aux championnats d’Europe de short-track à Dresden (Allemagne) ce dimanche 19 janvier à l’issue d’un improbable scénario et d’une course marquée par de nombreuses chutes et la disqualification de l’Italie.
21/01/2025
4
33k
Sylvain
Sylvain
Hier soir lors du Conseil de Communauté, les élus de Cholet Agglomération ont voté une aide de 10.000€, en soutien aux sinistrés de Mayotte, victimes du cyclone Chido, le 14 décembre dernier.
L'aide financière sera versée à l’ONG Acted, qui intervient sur place.

Source : https://x.com/choletagglo/status/1881657021587730637
21/01/2025
0
29k


Partagez la carte
Copier
Voir toutes les cartes