MARIAGE CHOLET

MARIAGE CHOLET
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publiée le 30/05/2023
Trouvez à Cholet les pros du mariage : salle, traiteur, robe, alliances, photographe, dj...

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Les nouvelles négociations entre les syndicats et la direction se déroulent ces mardi 18 et mercredi 19 février, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Devant l’usine Michelin de Cholet (Maine-et-Loire), une grève a démarré depuis 5 h.
18/02/2025
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Cholet (Maine-et-Loire) devra rembourser au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante 66.000 € pour couvrir les indemnisations versées à un employé de la Ville décédé en 2015, a décidé un tribunal le 11 février 2025.
14/02/2025
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Le corps de la fillette avait été retrouvé samedi, dans un bois à Longjumeau. Le procureur de la République d’Evry tiendra une conférence de presse pour faire un point sur l’enquête mercredi à 18 heures.
12/02/2025
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QUESTION
Je travaille actuellement en médiathèque, et me demande ce qu’il est possible de faire ou de ne pas faire, d’un point de vue juridique, sur les réseaux sociaux de la bibliothèque, en ce qui concerne les jeux vidéos, les films et les jeux de société. C’est pourquoi je me tourne vers vous aujourd’hui.

Plus précisément :
- peut-on mettre une affiche de jeu vidéo/film sur les réseaux sociaux de la bibliothèque afin d’informer notre public de la programmation à venir ? Si oui, dans quelle mesure ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de médiathèques proposant des alternatives ?

- est-il possible de mettre des extraits de jeu vidéo/film, ou bien une image de notre public comprenant l'écran sur lequel est projeté le film, sur les réseaux sociaux de la bibliothèque pour faire un retour en images ? Si oui, dans quelle mesure (moins d’un certain nombre de secondes de captation ?) ? Si non, auriez-vous des exemples de comptes sociaux de médiathèques proposant des alternatives ?

- Est-il possible, dans un mail aux lecteurs, de noter le nom/mettre l’affiche du film et des jeux vidéos que nous souhaitons proposer ce mois-ci ?

- Est-il possible de filmer une partie de jeu de société entière, par exemple ? Existe-t-il des limitations à prendre en compte en ce qui concerne les jeux de société, lorsque nous en parlons sur les réseaux sociaux de la bibliothèque ?

Réponse : http://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/images-de-jeux-video-ou-de-films-sur-les-reseaux-sociaux

Cas juridique: https://www.didierfelix-avocat.com/puis-je-utiliser-des-extraits-de-films-dans-un-montage-video/

IA
Légalité de l’utilisation d’une image extraite d’un film sur les réseaux sociaux sans mention :

1- Droits d’auteur

- Une image extraite d’un film est une œuvre protégée par le droit d’auteur.

- L’utilisation d’une telle image sans autorisation peut constituer une violation des droits du producteur ou du réalisateur.

2- Exceptions possibles

- Droit de courte citation (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle en France) :
→ S’applique aux textes et aux images à condition que l’image soit une citation accompagnant une analyse critique.
→ L’usage doit être justifié par un objectif pédagogique, scientifique ou informatif.
→ La source et l’auteur doivent être mentionnés.

- Usage pédagogique (exception pour l’enseignement et la recherche) :
→ Valable uniquement dans un cadre strictement scolaire (ex. : plateforme éducative, intranet d’établissement), et pas sur un réseau social public

3. Risque juridique sur les réseaux sociaux :
- L’absence de mention de l’auteur ou de la source peut poser problème.

- Si l’image est utilisée sans justification critique et sans citation, cela peut être considéré comme une reproduction illicite.

- Les ayants droit (producteur, distributeur) pourraient exiger le retrait ou engager des poursuites en cas d’usage abusif.

Conclusion
Publier une image extraite du film sur un réseau social sans mention, expose l’utilisateur à un risque de violation du droit d’auteur. Pour être légal, il doit :

- Justifier son usage par une analyse critique ou informative.

- Mentionner l’auteur et la source de l’image.

- Vérifier si une autorisation est nécessaire.

Si des élèves utilisent cette même photo pour un devoir, la situation est différente car leur usage se fait dans un cadre pédagogique privé, ce qui est généralement couvert par une exception au droit d’auteur.

1. Exception pédagogique et droit d’auteur

En France, l’article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle prévoit une exception pour l’enseignement et la recherche, sous certaines conditions :

- L’usage doit être strictement pédagogique (travaux scolaires, supports de cours, exposés, etc.).

- La diffusion doit se faire dans un cadre restreint (classe, ENT, devoir remis au professeur).

- L’image doit être accompagnée d’une mention de la source et de l’auteur (nom du réalisateur, titre du film, année).

- L’exploitation ne doit pas avoir un but lucratif.

2. Différence avec la publication sur un réseau social

- Dans un devoir scolaire : L’image est utilisée à des fins d’analyse et d’apprentissage, sans diffusion publique → exception pédagogique valide.

Sur un réseau social : L’utilisateur publie l’image sur un réseau social public sans mention ni analyse critique → possible infraction au droit d’auteur.

3. Que se passe-t-il si un élève publie son devoir sur un blog ou un réseau social ?

- Si le devoir contenant l’image est publié publiquement, alors l’élève sort du cadre de l’exception pédagogique et s’expose aux mêmes règles que l’utilisateur sur un réseau social.

- Il devra donc respecter le droit de citation (analyse critique + mention de la source) ou demander une autorisation si l’usage dépasse ce cadre.

Conclusion

- Dans un devoir privé : L’utilisation de l’image est couverte par l’exception pédagogique, à condition de citer la source.

- Si le devoir est publié sur un réseau social ou un blog : Il devient soumis aux mêmes règles que toute publication publique et pourrait constituer une violation du droit d’auteur.

Sources
https://eduscol.education.fr/420/comment-utiliser-des-oeuvres-dans-un-cadre-pedagogique

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037388886/?utm_source=chatgpt.com
12/02/2025
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Si vous êtes commerçant et que vous ne vous êtes jamais posé la question, il est temps d’y réfléchir : le polyamour est-il une bénédiction économique pour votre business ?

Parce qu’après tout, qui rapporte le plus ?
Un célibataire radin ?
Un couple bien rodé qui optimise ses courses ?
Ou un groupe polyamoureux qui enchaîne les restos, les cadeaux et les Airbnb XXL ?

Plongeons dans les chiffres… et dans l’amour.

Un trio polyamoureux versus deux couples : qui gagne la bataille du porte-monnaie ?
Les polyamoureux aiment partager.

Mais partagent-ils aussi leurs dépenses au point de ruiner les commerçants ?
Voyons ça en comparant un trio et deux couples.

1️⃣ Sorties et restaurants
Un trio réserve une table pour trois.
Deux couples réservent deux tables de 2.
Résultat ?
▪️Deux couples > Un trio.
Pourquoi ?
Parce qu'un restaurateur préfère deux tables remplies que trois personnes regroupées qui partagent l’addition.

2️⃣ Cadeaux et occasions spéciales
Un trio fête trois anniversaires et échange des cadeaux.
Deux couples fêtent quatre anniversaires et échangent plus de cadeaux (1 cadeau chacun, mais pour 4 personnes).
Résultat ?
▪️ Deux couples > Un trio. Plus de partenaires ? Oui. Plus de cadeaux ? Pas forcément. Les couples restent plus dépensiers.

3️⃣ Voyages et hôtels
Un trio réserve une chambre ou un Airbnb partagé.
Deux couples réservent deux chambres.
Résultat ?
▪️ Deux couples > Un trio. Plus de chambres, plus de réservations, plus de sous pour l’hôtellerie.

✅ Verdict : sur trois critères clés, les couples gagnent.

Mais alors, à partir de combien de partenaires le polyamour devient intéressant ?
La vraie magie commence quand on dépasse 3 partenaires. C’est là que le polyamour devient le jackpot des commerçants !

🔸 Quand le groupe devient un événement
Dès qu’on arrive à 4 ou 5 partenaires, les choses changent :

✔️ Les restos deviennent des banquets. Un groupe poly doit réserver une grande table, commander plusieurs plats, et il y a toujours une personne généreuse pour payer une tournée.

✔️ Les hôtels passent de la chambre double à la suite avec jacuzzi.

✔️ Les sorties sont plus fréquentes. Entre les anniversaires, les petites attentions et les soirées organisées, le budget loisirs explose.

🔸 Plus de cadeaux, plus de séduction
✔️ Dans une relation poly à 5 partenaires, on peut acheter un cadeau 5 fois plus souvent qu’un couple monogame !

✔️ On se pomponne plus : parfums, vêtements sexy, cosmétiques, tout y passe.

🔸 Moins d’optimisation des dépenses
✔️ Un couple optimise : un abonnement Netflix commun, des courses bien planifiées…
✔️ Un groupe poly, c’est plus compliqué : entre ceux qui vivent ensemble et ceux qui se voient à l’extérieur, on finit par multiplier les sorties, les abonnements et les frais divers.

Le polyamour est-il un business rentable ?
✅ Si vous vendez des restos, des hôtels, du bien-être et du luxe : OUI.
✅ Si vous ciblez les cadeaux, la mode ou la séduction : OUI.
❌ Si vous vendez des packs de pâtes et du papier toilette chez Lidl : bof.

Moralité ?
Plus il y a de partenaires, plus l’économie tourne.

Alors commerçants, soyez malins : ciblez les polyamoureux !
Des offres spéciales « Dîner pour 5 », des réductions « À plusieurs, c’est mieux », et surtout, prenez l’amour au sérieux… car il fait vivre le commerce ! 😉
11/02/2025
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Jean-Jacques Goldman face aux critiques des Restos du Cœur : un débat sous tension

En 1995, un événement télévisé inattendu secoue le petit monde des Enfoirés. Un débat en direct est organisé sur une question brûlante : les Restos du Cœur sont-ils une bonne ou une mauvaise réponse à la misère ?

Aux commandes de cette discussion animée, la comédienne Josiane Balasko. Face à elle, deux visions du monde s’opposent. D’un côté, Romain Goupil, réalisateur, ancien militant de Mai 68 et ami de Coluche, mais farouchement critique à l’égard de l’initiative des Restos. De l’autre, Jean-Jacques Goldman, auteur de l’hymne des Enfoirés, chanteur discret mais cette fois visiblement agacé.

Pour Romain Goupil, la faim et la précarité ne sont pas des problèmes de charité mais des problèmes politiques qu’il faut résoudre autrement. "Les Restaurants du Cœur offrent un alibi et une bonne conscience, voilà tout", assène-t-il.

La réponse de Goldman fuse, sèche et sans détour :
"Ça donne pas un alibi et une bonne conscience, ça donne à bouffer à des gens qui n'en ont pas. C'est tout." Applaudissements immédiats du public.

Le débat se tend. Goupil évoque les drames sanitaires à l’échelle mondiale, comme les enfants mourant faute de vaccin contre la rougeole. Goldman, de nature réservée, commence à s’énerver, en douceur :

"Je ne vais pas avoir la prétention de m’occuper du sort de l’humanité, mais là, c’est à côté de nous, c’est un voisin... Qu’est-ce qu’on fait ? On attend le grand soir ?"

L’auteur de "Sans idéologie, discours ou baratin" n’a que faire des grandes théories. Pour lui, l’essentiel est d’agir, ici et maintenant. Le demi-frère de Pierre Goldman, intellectuel d’extrême gauche assassiné en 1979, se tient à distance des postures politiques. Il croit au concret.

Un moment rare où l’artiste, d’ordinaire discret, montre toute sa détermination. Et rappelle, en une phrase, l’essence même des Restos du Cœur : "Ça donne à manger. C’est tout."
11/02/2025
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La ville de Cholet avait suscité une vive polémique en proposant l'instauration d'une taxe annuelle de 100 euros pour les locataires, dans le but de financer l'accès aux services publics. Cependant, cette mesure controversée a été retoquée par la préfecture, qui a jugé qu'elle ne respectait pas la législation en vigueur.

L'initiative de la municipalité choletaise avait pour objectif de répartir différemment les charges financières pesant sur les services publics locaux. La mesure prévoyait ainsi d'imposer une contribution annuelle de 100 euros aux locataires, sous prétexte qu'ils bénéficient des infrastructures et services municipaux sans pour autant payer directement la taxe foncière, qui incombe aux propriétaires.

Dès son annonce, la délibération a suscité des réactions contrastées. Certains y voyaient une mesure inédite et potentiellement injuste, notamment pour les locataires déjà en situation précaire. De nombreux habitants et associations ont critiqué cette initiative, estimant qu'elle instaurait une inégalité de traitement entre propriétaires et locataires.

Selon Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/taxation-des-locataires-de-cholet-la-prefecture-retoque-la-deliberation-de-la-ville-eb19ecaa-d1d2-11ef-8aa9-6a8073542db7), la préfecture a finalement annulé cette délibération municipale. L'administration départementale a estimé que la taxe envisagée ne reposait sur aucun fondement légal et qu'elle ne pouvait donc pas être mise en application.

En France, la fiscalité locale est encadrée par des règles précises. Si la taxe d'habitation a été supprimée pour la majorité des contribuables, les taxes foncières restent à la charge des propriétaires. L'instauration d'une contribution spécifique ciblant uniquement les locataires aurait constitué une rupture d'égalité devant l'impôt.

L'annulation de cette taxe a été saluée par les opposants à la mesure, qui considéraient qu'elle introduisait une inégalité fiscale injustifiable. Les associations de locataires et certains groupes politiques ont exprimé leur satisfaction, estimant que cette décision évitait une surcharge financière sur une partie de la population déjà fragilisée par l'inflation et la hausse des loyers.

Cependant, du côté de la mairie, cette décision est perçue comme un frein à une répartition équitable des charges locales. La municipalité argue que les services publics locaux bénéficient à tous les résidents, et pas uniquement aux propriétaires, ce qui justifierait selon elle une contribution des locataires.

Avec cette décision de la préfecture, la ville de Cholet va devoir revoir sa copie et envisager d'autres solutions pour financer ses services publics. Reste à voir si une autre forme de contribution locale pourrait être envisagée, sans tomber sous le coup d'une annulation juridique.

Cette affaire met en lumière les tensions qui peuvent exister autour du financement des collectivités locales et la difficile équation entre équité fiscale et légalité. Elle pose également la question de la justice fiscale entre propriétaires et locataires, un débat qui ne semble pas près de s'éteindre.
10/02/2025
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Cemil Şanlı est journaliste, reporter et videaste indépendant français, et traite des sujets de politique, du social et d’écologie.

Voir la vidéo sur X : https://x.com/cemil/status/1888203502389776392?s=46
10/02/2025
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La cour administrative d'appel de Nantes a débouté la ville de Cholet (Maine-et-Loire), qui devra bel et bien récupérer auprès de son maire les 3 600 euros de frais d'avocats qu'elle lui a avancés dans le cadre de ses démêlés...
09/02/2025
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Sur LCI, Bruno Retailleau et une jeune femme ont débattu le 6 février sur le port du voile.
https://www.tf1info.fr/politique/videos/video-sur-lci-bruno-retailleau-debat-avec-une-jeune-femme-sur-le-port-du-voile-6960-2349396.html

Chacun d’entre eux se basent sur des textes.

✅ Pour ia jeune femme, le texte religieux : que dit le Coran sur le voile ?
Il existe plusieurs versets qui abordent la question de la tenue vestimentaire des femmes, notamment :

🔸Sourate 24, verset 31 (An-Nur – La Lumière) :
"Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur khimar sur leurs poitrines..."
Le terme "khimar" désigne un voile ou un couvre-chef, mais le verset parle surtout de couvrir la poitrine et ne mentionne pas expressément l'obligation de couvrir les cheveux.

🔸Sourate 33, verset 59 (Al-Ahzab – Les Coalisés) :
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de revêtir leur jilbab : elles en seront plus vite reconnues et éviteront ainsi d’être offensées."
Le "jilbab" est un vêtement ample, mais ce verset ne précise pas s’il doit couvrir la tête ou le corps dans son ensemble.

Dans cet article (https://oumma.com/le-voile-selon-le-coran-et-en-islam/), l'auteur, Dr Al 'Ajamî, affirme que le Coran n'institue pas une obligation divine de porter le voile. Il appelle plutôt à la pudeur et à la décence, des comportements recommandés tant pour les hommes que pour les femmes. Ainsi, selon cette analyse, le port du voile n'est pas une obligation religieuse, mais une pratique culturelle ou personnelle.

✅ Pour Bruno Retailleau, le texte législatif : que dit la loi française ?
En France, l'interdiction du port de signes religieux ostensibles, y compris le voile, est encadrée par plusieurs textes législatifs :

🔸Loi du 15 mars 2004 : cette loi interdit le port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Elle est codifiée à l'article L. 141-5-1 du Code de l'éducation.

🔸Loi du 11 octobre 2010 : cette loi interdit la dissimulation du visage dans l'espace public, ce qui inclut le port du voile intégral (comme le niqab ou la burqa). Elle stipule que nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage, sauf exceptions prévues par la loi.

Ces lois visent à garantir le principe de laïcité et à assurer la sécurité publique en permettant l'identification des personnes dans l'espace public.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000417977?

▶️ En l'état, nous avons affaire a une opposition entre deux types de normes :

🔸Un texte religieux (le Coran), qui est soumis à interprétation et concerne une sphère individuelle de croyance et de pratique.

🔸Un texte étatique (loi ou règlement), qui s’applique dans l’espace collectif et repose sur des principes définis par la société.

✅ Pourquoi y a-t-il conflit ?

🔸Du point de vue de la femme voilée, le port du voile est perçu comme une obligation religieuse et donc comme un droit fondamental qu’elle doit pouvoir exercer librement.

🔸Du point de vue de l’État, les sorties scolaires sont considérées comme faisant partie du service public (dans certains pays, comme la France), où s’applique le principe de neutralité religieuse, c’est-à-dire l'absence de signes religieux visibles dans certaines fonctions.


✅ Dans une société laïque, ce sont les lois civiles et républicaines qui priment dans l’espace public :
🔸Les croyances restent individuelles et libres tant qu'elles ne s'imposent pas au cadre collectif.

🔸Les règles collectives sont celles qui organisent la vie commune, et elles peuvent restreindre certaines manifestations de croyances dans des espaces spécifiques (comme l’école ou les fonctions publiques).

On est bien face à une opposition entre deux textes, mais dans une société organisée, ce sont les lois de la République qui s’imposent dans l’espace commun. Une croyance personnelle ne peut pas primer sur une règle collective, sinon chacun imposerait sa propre vision et il n’y aurait plus de cadre commun.

✅ Le respect est prioritaire. Mais lequel ?
Prenons le cas du sport qui fait également débat

🔸Si le respect était la priorité, alors toute personne choisissant de pratiquer un sport respecterait en premier lieu les règles de ce sport.

🔸Un sport ne s’impose pas à tous dans la vie quotidienne. A quel titre la pratique d’une religion s'imposerait dans l’espace commun ?

🔸Si la pratique de la religion est un choix libre et intime, plus importante que la sexualité, alors qu’ils la pratiquent dans l’intimité, seul(e) ou à plusieurs, selon leur choix.

🔸Les croyances sont individuelles et les règles sont collectives. Ces deux notions ne s’opposent pas, mais dans l’espace commun, ce sont les règles qui prévalent. Si chacun imposait ses propres croyances au collectif, ce serait l’anarchie totale.

✅ Le débat fondamental : la iberté et le cadre commun

📌 Si les mamans accompagnatrices doivent être libres de porter le voile, alors tous les élèves et enseignants devraient être libres de porter une capuche ou tout autre chose sur la tête en sorties scolaires, dans les compétitions sportives....

Pourquoi ? Parce qu’on appliquerait ainsi le même principe de liberté vestimentaire à tous, indépendamment de la raison (religieuse ou non) qui motive le port du couvre-chef.

📌 Est-ce souhaitable ?

Si tout le monde pouvait se couvrir la tête à l’école, cela entraverait la communication, la reconnaissance faciale et pourrait même poser des problèmes d’autorité et de discipline.
La République a des règles communes qui s’appliquent à tous, sans distinction de croyance.

Donc, si une capuche n’est pas autorisée en classe, pourquoi le voile le serait-il pour les accompagnatrices ? La règle doit être cohérente pour tous, sinon elle devient arbitraire et crée un traitement de faveur.

En fait, peu importe la nature du dogme (religieux ou non), lorsqu'il entre en conflit avec des règles collectives lorsque ses prescriptions s’opposent aux normes de la société.
D’où la nécessité d’une règle collective, qui ne nie pas la liberté individuelle, mais qui définit un cadre pour le vivre-ensemble.

🔸Pour celles et ceux qui veulent vivre de grandes sensations en voiture, il y a des circuits prévus à cet effet. Et même sur ces circuits, il y a des règles et des logiques à respecter.

🔸Dans un orchestre, chaque musicien est libre d’interpréter la musique, mais il doit suivre la partition et le chef d’orchestre pour que l’ensemble soit harmonieux.
Si chacun joue comme il veut, au mépris des règles communes, c'est la cacophonie.

🔸Un automobiliste peut préférer rouler sans s’arrêter, mais les feux rouges existent pour organiser la circulation et éviter les accidents.
La règle n’est pas là pour brimer sa liberté, mais pour assurer la fluidité et la sécurité de tous.

🔸Dans une partie d’échecs, chaque joueur est libre de choisir sa stratégie, mais les pièces ont des mouvements prédéfinis.
Un joueur qui décide que son cavalier peut bouger comme une tour brouille les règles et rend le jeu impossible.

🔸Un chef étoilé peut innover, mais trop s’éloigner des bases peut ruiner un plat.
Par exemple, dans une pâte à crêpes, remplacer le lait par du jus d’orange peut être une tentative originale, mais si chacun suit ses propres règles, on n’a plus une crêpe, mais un autre plat.

🔸Dans un match de football, un joueur ne peut pas prendre le ballon avec les mains (sauf le gardien), même s’il préfère jouer de cette manière.
S’il refuse de suivre les règles, il n’est plus dans le football, mais dans un autre sport.

Ainsi, lorsque des instances sportives ne respectent plus les propres règles du sport qu’elles encadrent en autorisant le port du voile, elles initient un processus anarchique.
08/02/2025
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L’Intelligence Artificielle (IA) suscite autant d’enthousiasme que d’inquiétude. Si ses applications semblent prometteuses, certaines dérives sont déjà bien réelles.

Mais cette peur est-elle justifiée ?
Et qui en porte la responsabilité : les concepteurs ou les utilisateurs ?

✅ Les dérives actuelles de l’IA : des risques déjà présents
Contrairement à une simple crainte du futur, certaines dérives de l’IA sont aujourd’hui avérées. Elles concernent plusieurs domaines sensibles :

🔸Le droit d’auteur et la propriété intellectuelle
De nombreuses IA génératives sont entraînées sur des œuvres sans le consentement des auteurs. Cela pose un problème juridique et éthique majeur : des écrivains, artistes et journalistes ont intenté des actions en justice contre des entreprises comme OpenAI ou Stability AI pour exploitation non autorisée de leurs contenus.

🔸La manipulation et la désinformation
L’IA est déjà utilisée pour générer de la désinformation à grande échelle :

- Deepfakes : des vidéos truquées permettent de faire dire ou faire à des personnes des choses qu’elles n’ont jamais faites.

- Fake news automatisées : des algorithmes peuvent générer et diffuser des fausses informations massivement.

- Propagande assistée par IA : certains gouvernements exploitent l’IA pour manipuler l’opinion publique ou censurer des contenus critiques.

🔸Les biais et discriminations intégrés dans les algorithmes
L’IA reproduit les biais présents dans ses bases de données d’entraînement.

Exemples :
- Amazon a abandonné un outil de recrutement IA qui discriminait systématiquement les candidatures féminines.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/quand-le-logiciel-de-recrutement-damazon-discrimine-les-femmes-141753

- Des systèmes de justice prédictive ont renforcé des discriminations raciales.

🔸La surveillance de masse et la vie privée
La reconnaissance faciale est utilisée sans consentement dans plusieurs pays, notamment par des entreprises comme Clearview AI.
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/10/20/reconnaissance-faciale-la-cnil-condamne-clearview-ai-a-une-amende-de-20-millions-d-euros_6146699_4408996.html

L’IA facilite la collecte et l’analyse massive de données personnelles pour du ciblage publicitaire ou de la surveillance étatique.

🔸L’usurpation d’identité et la fraude
L’IA permet de falsifier des voix ou des images pour tromper des entreprises et des particuliers. Des fraudes ont déjà été commises en imitant la voix d’un PDG pour détourner des fonds.
https://www.lesechos.fr/2019/11/fraude-30-quand-lia-imite-la-voix-du-pdg-2031892

✅ L’anthropomorphisation de l’IA : une illusion dangereuse
Un des problèmes majeurs vient du fait que l’IA adopte des tournures de langage humain ("Je suis content que ça te plaise", "Bonjour, comment ça va ?"). Même en sachant qu’une IA n’a ni émotions ni conscience, notre cerveau social tend à projeter une humanité sur elle.

🔸Pourquoi les concepteurs maintiennent-ils cette illusion ?
- Une meilleure expérience utilisateur : une IA fluide et engageante est plus agréable à utiliser.

- Un enjeu commercial : plus une IA semble "humaine", plus elle fidélise les utilisateurs.

- Une stratégie de persuasion : en donnant l’impression que l’IA comprend, elle gagne en crédibilité.

- L’absence de régulation : aucune loi n’impose aujourd’hui de préciser qu’une IA n’a pas de conscience.

🔸Quels sont les risques ?
- L'attachement émotionnel excessif : certaines personnes développent un lien affectif avec des IA conversationnelles (ex : l’application Replika).
https://www.blogdumoderateur.com/impact-compagnons-ia-sante-mentale-exemple-replika/

- La manipulation subtile : une IA qui "semble comprendre" peut orienter les pensées et décisions.

- La confusion cognitive : lorsqu’une IA dit "Je pense que...", elle ne pense rien du tout, mais l’utilisateur peut être amené à croire le contraire.

🔸Ce qu’il faudrait changer
- Supprimer les formulations humaines trompeuses ("Je suis content", "Je pense que").

- Obliger les IA à indiquer clairement qu’elles sont des programmes.

- Légiférer pour interdire toute illusion de conscience dans les IA publiques.

- Sensibiliser les utilisateurs aux biais des IA et aux risques d’anthropomorphisation.

✅ Qui est responsable : les concepteurs ou les utilisateurs ?
L’IA n’est pas une menace en soi, mais son utilisation, son développement et son encadrement doivent être mieux maîtrisés.

🔸Les concepteurs portent une responsabilité majeure : ils doivent éviter les dérives connues, comme l’exploitation abusive des données, la manipulation et l’illusion d’intelligence.

🔸Les utilisateurs doivent être conscients des limites de l’IA et ne pas la considérer comme une entité intelligente ou fiable sans esprit critique.

🔸Les régulateurs et gouvernements doivent fixer des règles strictes pour encadrer son développement et empêcher les abus.
https://www.cnil.fr/fr/entree-en-vigueur-du-reglement-europeen-sur-lia-les-premieres-questions-reponses-de-la-cnil

✅ Faut-il avoir peur de l’IA ?
Nous n’avons pas affaire à un "danger imminent" d’une IA toute-puissante qui prendrait le contrôle du monde, mais les dérives actuelles sont bien réelles et préoccupantes. Il ne s’agit pas d’une peur irrationnelle, mais d’une vigilance nécessaire.

En l’état actuel, l’IA est un outil dont la menace dépend avant tout de ceux qui la conçoivent et de ceux qui l'utilisent. L’enjeu est donc de l’encadrer intelligemment pour éviter qu’elle ne devienne un danger systémique, tout en exploitant ses bénéfices de façon éthique et responsable.

La peur de l’IA n’est pas infondée, mais elle ne doit pas être hystérisée. Ce n’est pas tant l’IA elle-même qui est un problème, mais la manière dont elle est développée, utilisée et régulée. Tant que des intérêts commerciaux primeront sur l’éthique, et que l’illusion de conscience ne sera pas bannie, des dérives continueront à émerger.

Une chose est certaine : nous ne pouvons pas rester passifs face à ces enjeux. Une IA éthique et responsable doit être une priorité, avant qu’il ne soit trop tard.
06/02/2025
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Dévoilée ce jeudi 6 février, l'enquête de la plateforme Reech montre les récentes mutations dans le rapport des Français aux influenceurs sur les réseaux sociaux
06/02/2025
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