Chef-d’œuvre monumental du cinéma muet, cette fresque d'Abel Gance de 1927 a été maintes fois remontée, au point qu'il a longtemps été impossible de déterminer sa forme originelle.
Le réalisateur et chercheur Georges Mourier, aidé de son équipe, est venu à bout de sa restauration après seize ans d'un travail acharné. Présenté en ouverture de la sélection Cannes Classics, dans l'une des plus belles salles du festival, la salle Debussy, ce Mardi 14 Mai.
Georges Mourier, réalisateur qui s'est occupé de sa restauration pour la Cinémathèque française. Abel Gance lui-même, submergé par une démesure qu'il avait pourtant orchestrée, semblait avoir perdu le fil d'un film dont il a multiplié les versions (il y aurait 22 versions différentes).
Un travail d'orfèvre qui renaît, un nouveau pan du cinéma de patrimoine préservé.