Bonne annĂ©e 2025 đŸ„‚ Soyez bien vu (e) dans chacune de vos relations sociales

Bonne annĂ©e 2025 đŸ„‚ Soyez bien vu (e) dans chacune de vos relations sociales
Sylvain
Sylvain
publiée le 02/01/2025
Je vous souhaite une année 2025 remplie de moments de sens, de partage, d'empathie et de réussite dans vos relations sociales, qu'elles soient amicales, parentales, amoureuses ou professionnelles.

Ensemble, faisons de cette annĂ©e une pĂ©riode oĂč chacun trouve sa place, oĂč chacun est reconnu et considĂ©rĂ© pour qui et ce qui il est.

Que chacun soit bien vu 😉

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Sylvain
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J’ai rĂ©cemment interagi avec un professeur agrĂ©gĂ© de Sciences Ă©conomiques et sociales, qui partage rĂ©guliĂšrement ses rĂ©flexions sur LinkedIn. (lien en fin d’article)

Dans une de ses publications, il critiquait certains comportements de ses Ă©lĂšves en zone d’éducation prioritaire, notamment leur usage des smartphones pour tricher. Cette critique m’a interpellĂ© Ă  plusieurs niveaux : sur la posture du professeur, l’utilisation de LinkedIn comme tribune, et les contradictions entre ce qu’il reproche Ă  ses Ă©lĂšves et ses propres pratiques.

✅ Une analogie frappante : le professeur et le commerçant
Le comportement de ce professeur m’a rappelĂ© une situation improbable : imaginer un commerçant qui utiliserait Google Avis pour critiquer une partie de sa clientĂšle, en la catĂ©gorisant selon ses comportements ou son milieu social. Aucun commerçant, ni aucun professionnel d’ailleurs, ne se permettrait de critiquer publiquement sa clientĂšle. Pourquoi ? Parce que cela serait perçu comme contraire aux attentes professionnelles et Ă©thiques.

Alors pourquoi un professeur, dont le rĂŽle est de transmettre des savoirs et de guider ses Ă©lĂšves, se permet-il de publier des critiques publiques Ă  leur Ă©gard ?

Certes, les Ă©lĂšves ne sont pas ses clients, mais ils sont les premiers bĂ©nĂ©ficiaires de son mĂ©tier. Ce dĂ©sĂ©quilibre entre la critique publique et le rĂŽle Ă©ducatif soulĂšve une question essentielle : oĂč tracer la limite entre l’observation pĂ©dagogique et le jugement public ?

✅ La similitude entre les Ă©lĂšves et le professeur : une quĂȘte de gratification
Dans sa publication, le professeur dĂ©nonçait l’usage des smartphones par ses Ă©lĂšves, qu’il percevait comme un moyen d’éviter l’effort intellectuel et, parfois, de tricher pour obtenir une meilleure note. Selon lui, ces Ă©lĂšves recherchent une gratification immĂ©diate, quitte Ă  compromettre l’intĂ©gritĂ© du processus Ă©ducatif.

Mais en analysant son propre comportement sur LinkedIn, une similitude troublante apparaĂźt : ce professeur utilise Ă©galement la technologie pour son propre intĂ©rĂȘt, en cherchant Ă  obtenir des likes, des commentaires et des partages. Ces interactions nourrissent une forme de gratification personnelle, comparable Ă  celle que recherchent ses Ă©lĂšves avec leurs tĂ©lĂ©phones. Ainsi, bien qu’il critique ces jeunes pour leur quĂȘte de rĂ©compenses rapides, lui-mĂȘme tire parti d’un rĂ©seau social commercial pour accroĂźtre sa visibilitĂ© et promouvoir ses Ă©crits.

✅ La triche : un comportement universel
L’un des points implicites de sa critique semblait associer la triche au milieu social des Ă©lĂšves en zone d’éducation prioritaire. Or, cela mĂ©connaĂźt une rĂ©alitĂ© fondamentale : tricher n’est pas le monopole des Ă©lĂšves en ZEP. Les Ă©lĂšves des Ă©tablissements favorisĂ©s trichent tout autant, parfois avec des moyens encore plus sophistiquĂ©s.

Et cela ne s’arrĂȘte pas au monde scolaire. MĂȘme les crĂ©ateurs de grandes plateformes comme LinkedIn manipulent les rĂšgles Ă  leur avantage. L’amende infligĂ©e Ă  LinkedIn pour abus de donnĂ©es personnelles est un exemple Ă©loquent : les grands acteurs de la technologie, avec des ressources et des connaissances bien supĂ©rieures, trichent aussi pour maximiser leurs profits. Pourtant, ce professeur, qui critique la triche de ses Ă©lĂšves, semble peu prĂ©occupĂ© par l’éthique de la plateforme qu’il utilise intensĂ©ment. Il continue d’y publier, sans remettre en question ce choix.

✅ Un refus implicite du dialogue
Lorsque j’ai commentĂ© sa publication pour soulever ces points, il a rĂ©pondu qu’il "ne comprenait pas tout". Cependant, il n’a posĂ© aucune question pour clarifier ou approfondir ma rĂ©flexion. Ce manque de curiositĂ© et d’engagement m’a surpris. Si un professeur peut commenter sans chercher Ă  comprendre pleinement un propos, comment peut-il attendre de ses Ă©lĂšves qu’ils fassent preuve de rĂ©flexion critique et prennent de la hauteur face aux contenus qu’ils consomment ?

✅ Une rĂ©flexion nĂ©cessaire : quel exemple pour les Ă©lĂšves ?
Cette expĂ©rience m’a fait rĂ©flĂ©chir Ă  la responsabilitĂ© des enseignants dans leur utilisation des outils numĂ©riques. Critiquer les comportements de ses Ă©lĂšves sans examiner ses propres pratiques crĂ©e une incohĂ©rence qui affaiblit la portĂ©e de son message.

Si les Ă©lĂšves utilisent leurs tĂ©lĂ©phones pour tricher, ils se nuisent Ă  eux-mĂȘmes. Mais LinkedIn, une plateforme commerciale exploitant les donnĂ©es de millions d’utilisateurs, cause des torts bien plus larges. Pourtant, ce professeur semble accorder peu d’importance Ă  cet aspect, prĂ©fĂ©rant se concentrer sur les fautes de ses Ă©lĂšves plutĂŽt que sur les limites de son propre outil.

En fin de compte, ce que je reproche Ă  ce professeur, ce n’est pas d’observer et de critiquer ses Ă©lĂšves, mais de ne pas appliquer Ă  lui-mĂȘme la rigueur qu’il exige d’eux. Pour inspirer ses Ă©lĂšves Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  prendre de la hauteur, il doit commencer par montrer l’exemple.

✅ Une question ouverte : la place des enseignants dans l’ùre numĂ©rique
Cette situation soulĂšve une question plus large : dans un monde dominĂ© par les technologies et les rĂ©seaux sociaux, quel rĂŽle les enseignants doivent-ils jouer ? Sont-ils lĂ  pour critiquer les outils et comportements des Ă©lĂšves, ou pour leur montrer comment utiliser ces outils de maniĂšre constructive et responsable ? Un enseignant qui publie sur un rĂ©seau social commercial devrait aussi encourager une rĂ©flexion critique sur l’éthique de ces plateformes. C’est cette cohĂ©rence, cette exemplaritĂ©, qui peut vĂ©ritablement inciter les Ă©lĂšves Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  grandir.

Voir la publication LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/jean-latreille-70488312b_nous-sommes-trop-riches-pour-ne-pas-devenir-activity-7288506402308833280-VzGV?utm_medium=ios_app&utm_source=social_share_send&utm_campaign=copy_link
04/02/2025
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Sylvain
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« Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, mĂȘme, j’ai pensĂ© que je venais d’un milieu social aisĂ©. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous Ă©tions pauvres. »

Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs.

Gérald Bronner, né le 22 mai 1969 à Nancy, est un sociologue français, professeur de sociologie à Sorbonne Université. Ses travaux de recherche portent principalement sur les croyances collectives et les représentations sociales. Il est membre de l'Académie nationale de médecine depuis 2017, ainsi que de l'Académie des technologies et de l'Institut universitaire de France.
29/01/2025
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Sylvain
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Bienvenue dans le merveilleux monde des Ă©tiquettes inutiles, oĂč chaque nuance relationnelle doit dĂ©sormais avoir son propre terme, comme si notre humanitĂ© dĂ©pendait de notre capacitĂ© Ă  inventer des mots absurdes.

Aujourd’hui, la nouvelle star du dictionnaire de l’absurde est le terme “cĂ©licouple”, cette perle linguistique destinĂ©e Ă  qualifier les gens qui
 tenez-vous bien
 sont en couple mais ne vivent pas ensemble. Un choc, n’est-ce pas ?

Alors, récapitulons :
- CĂ©libataire, selon le dictionnaire classique (vous savez, celui qu’on utilisait avant qu’Internet ne dĂ©cide qu’il Ă©tait trop limitĂ©), signifie sans relation amoureuse.
- Couple, ce mot si clair, désigne deux personnes engagées dans une relation amoureuse ou conjugale.

Mais apparemment, pour certains, dire “on est en couple mais on vit chacun chez soi” Ă©tait trop Ă©puisant, alors on a dĂ©cidĂ© de piocher dans le sac des contradictions pour accoucher de “cĂ©licouple”.

Laissez-moi vous expliquer : on prend “cĂ©libataire” (qui veut dire “pas en couple”) et on y colle “couple” (qui veut dire “pas cĂ©libataire”).
VoilĂ , une belle dissonance cognitive emballĂ©e dans un nĂ©ologisme digne d’un brainstorming un peu trop arrosĂ©.

Apparemment, l’humanitĂ© a besoin de se compliquer la vie en crĂ©ant des concepts inutiles. Dire “je suis en couple, mais on vit chacun chez soi”, c’était trop simple. Non, il fallait inventer un mot qui ferait lever les sourcils et provoquer des dĂ©bats inutiles lors des dĂźners en famille. Imaginez la scĂšne :

- Alors, tu es toujours célibataire ?
- Non, mamie, je suis célicouple.
- Hein ?
- On est en couple, mais on ne vit pas ensemble
- Ah, donc vous ĂȘtes juste
 en couple ?- Non, mamie. C’est plus compliquĂ© que ça.

Et voilà, mamie vient de perdre cinq minutes de sa vie à essayer de comprendre un concept qui n’existait pas il y a dix ans.

Le vĂ©ritable souci avec ce terme, c’est qu’il vĂ©hicule une idĂ©e idiote : celle qu’un couple ne serait valide que s’il partage un toit. Donc, si vous ĂȘtes en couple, mais que vous vivez chacun dans votre appartement, vous seriez encore un peu cĂ©libataire.

SĂ©rieusement ?
Dois-je aussi rappeler que les couples Ă  distance ou les couples qui choisissent de ne pas cohabiter par choix personnel ou logistique existent depuis la nuit des temps ?

Le concept de “cĂ©licouple” insinue qu’il faudrait un mot spĂ©cial pour expliquer qu’on est capable de s’aimer sans avoir besoin de partager la salle de bain ou le frigo. Comme si le fait de ne pas voir les chaussettes sales de l’autre sur le tapis remettait en question la validitĂ© de votre relation.

Soyons sérieux deux minutes.
Il est peut-ĂȘtre temps d’accepter une vĂ©ritĂ© simple : ĂȘtre en couple ne nĂ©cessite pas un contrat de colocation. Si vous ĂȘtes amoureux, engagĂ©s, mais que vous vivez chacun chez vous, vous ĂȘtes tout simplement un couple. Pas besoin de rajouter une couche de sĂ©mantique pseudo-intellectuelle. Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous ne vivez pas ensemble, vous pouvez leur rĂ©pondre :
- parce qu’on aime nos espaces personnels
- parce qu’on n’a pas besoin de partager un loyer pour s’aimer
- parce que c’est notre choix, et qu’on n’a pas besoin d’inventer un mot bizarre pour le justifier.

Le mot “cĂ©licouple” est un symptĂŽme de notre obsession pour les Ă©tiquettes inutiles. Mais soyons clairs : ce mot est Ă  peu prĂšs aussi nĂ©cessaire qu’un parapluie sous un toit. Si vous ĂȘtes en couple mais ne vivez pas ensemble, dites simplement que vous ĂȘtes en couple. Et si quelqu’un vous demande des explications supplĂ©mentaires, soyez fiers de rĂ©pondre que vous n’avez pas besoin d’un mot bizarre pour dĂ©crire votre relation.

Parce qu’au final, ce n’est pas votre adresse qui fait la soliditĂ© de votre couple, mais l’engagement que vous y mettez. Allez, je vous laisse, j’ai un appel urgent Ă  passer Ă  l’AcadĂ©mie Française pour leur demander d’arrĂȘter ce massacre linguistique.
28/01/2025
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En janvier, Cholet AgglomĂ©ration dĂ©ploie des points d’apport volontaire de biodĂ©chets, pour les dĂ©chets alimentaires. Un dispositif expĂ©rimentĂ© dans un premier temps sur certains secteurs du centre-ville de Cholet
28/01/2025
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Alors que l’appel Ă  la grĂšve est maintenu sur le site Michelin de Cholet (Maine-et-Loire) aprĂšs la montĂ©e en pression de la semaine derniĂšre, une action dont les contours sont pour l’heure gardĂ©s secrets est prĂ©vue jeudi 30 janvier 2025
28/01/2025
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TRIBUNE. Les rĂ©seaux sociaux (X, TikTok, Facebook, etc.), par leur nombre d’utilisateurs et leur pouvoir d’addiction, ont acquis une influence considĂ©rable qui menace l’équilibre mĂȘme des dĂ©mocraties, affirment, dans une tribune au « Monde », une centaine de personnalitĂ©s, parmi lesquelles Marc Levy, Pascal Ory, Marjane Satrapi ou Rebecca Zlotowski.
26/01/2025
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« Nous devons nous inquiéter et nous élever face aux dérives hallucinantes des géants américains des technologies numériques » Par François-Xavier Lefranc, directeur de la publication de Ouest-France
26/01/2025
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Sylvain
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La consultation du mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est passĂ©e de 26,50 Ă  30 euros depuis le 22 dĂ©cembre. D'autres consultations (gynĂ©cologue, pĂ©diatre, psychiatre, endocrinologue...) bĂ©nĂ©ficient aussi de revalorisations Ă  la mĂȘme date. Ces hausses sont prises en charge par l'Assurance Maladie et les complĂ©mentaires santĂ© (mutuelles). Il s'agit de rendre la mĂ©decine plus attractive pour les professionnels de santĂ© et ainsi redynamiser l'installation de cabinets mĂ©dicaux.


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24/01/2025
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Sylvain
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« DĂ©terminĂ©s Ă  faire reconnaĂźtre leur droit au respect et Ă  la considĂ©ration », les salariĂ©s de l’agence France Travail du Carteron Ă  Cholet ont dĂ©posĂ© un prĂ©avis de grĂšve « Ă  partir du jeudi 23 janvier ».
22/01/2025
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Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances, le SĂ©nat a refusĂ© toute Ă©conomie sur la ligne agricole
 Ă  l’exception de la suppression de l’Agence Bio. En pĂ©riode d’urgence Ă©cologique, les sĂ©nateurs sacrifient l’agriculture biologique pour assurer le maintien coĂ»te-que-coĂ»te de tous les soutiens Ă  l’agro-industrie.

Ce choix est terrifiant, par son cynisme assumé et méprisant, et par ses conséquences sur les évolutions nécessaires des pratiques agricoles.

Exprimez votre colĂšre et votre refus de cette rĂ©gression Ă  contresens de l’histoire et de l’urgence Ă©cologique en interpellant avant le 30 janvier les membres de la Commission mixte paritaire.
22/01/2025
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AlignĂ©e en finale avec le relais mixte français, CloĂ© Ollivier (Cholet ST) a remportĂ© la mĂ©daille d’or aux championnats d’Europe de short-track Ă  Dresden (Allemagne) ce dimanche 19 janvier Ă  l’issue d’un improbable scĂ©nario et d’une course marquĂ©e par de nombreuses chutes et la disqualification de l’Italie.
21/01/2025
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Sylvain
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Hier soir lors du Conseil de CommunautĂ©, les Ă©lus de Cholet AgglomĂ©ration ont votĂ© une aide de 10.000€, en soutien aux sinistrĂ©s de Mayotte, victimes du cyclone Chido, le 14 dĂ©cembre dernier.
L'aide financiĂšre sera versĂ©e Ă  l’ONG Acted, qui intervient sur place.

Source : https://x.com/choletagglo/status/1881657021587730637
21/01/2025
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